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Société Publié le vendredi 9 janvier 2009 | Le Nouveau Réveil

Affaire SINI-Agbodan - Mme Diallo Janet victime de harcèlement

Plusieurs ordinateurs, cameras et postes téléviseurs saisis et emportés. Les dossiers de bureaux mis sens dessus dessous. C'est l'état dans lequel se trouvait le magasin Trigone (situé sur le boulevard Giscard d’Estaing) de la société ivoirienne de négoce international. Après le passage de Me Adou Yapi et ses hommes dans la matinée d'hier. En effet, voulant mettre, selon lui, en exécution un arrêt de la Cour suprême, Me Adou Yapi, huissier de justice, a eu, durant plusieurs heures, maille à partir avec les employés du magasin. Perturbant du coup le bon fonctionnement dudit magasin. Et ce, pour une affaire qui n'a que trop duré. En effet, M Agbodan, chef comptable de "Trigone" de 1998 à 1999 va à un moment de sa gestion, être accusé d'escroquerie. Pour avoir soutiré près de 3 millions au magasin. Ce qu'il reconnaîtra par la suite. Va s'en suivre un licenciement. Selon Mme Diallo, première responsable du magasin, toute la justice était à ses trousses en 1999. Mais contre toute attente, soutient-elle, le "wanted" va réapparaître, pour cette fois, réclamer près de 8 millions pour licenciement abusif. Toute chose que ne comprend pas dame Diallo. Désabusée par tous ces rebondissements, elle s'en remet à la justice. Pour elle, M Agbodan en fait trop, avec certainement le soutien de la justice ivoirienne. Aussi invite t-elle le procureur Raymond Tchimou qui a connaissance du dossier à mettre un terme à ce feuilleton juridique en mettant aux arrêts son ex collaborateur. L'huissier de justice Adou Yapi ne partage pas cet avis. Pour lui, Mme Diallo devra payer coûte que coûte les 8 millions à son client. Qui, selon lui, a déjà fait trop de facilités à son ex employeur. D'où sa volonté d'en découdre une fois pour toutes. Tout en ouvrant une brèche à la négociation. A cet effet d'ailleurs, il serait prêt à remettre tous les ordinateurs et autres objets saisis, à la condition que la responsable du magasin lui reverse la somme d'un million de nos francs. Chose qu'elle a vertement refusée. Pour la simple raison qu'elle ne voudrait pas dilapider de l'argent pour satisfaire les désirs de celui qu'elle accuse d'escroquerie. Quand nous mettions sous presse, les objets saisis étaient encore en possession de l'huissier.

Paterne Ougueye Yves
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