La Fondation Elizabeth Glaser Pediatric Aids (EGPAF), section Côte d’Ivoire, a décidé d’accroître les potentialités des organisations non gouvernementales engagées dans la lutte contre le Vih/sida. Cinq d’entre elles ont été choisies, comme cibles, pour ce renforcement des capacités. Elles sont basées essentiellement dans les régions des Lacs, du N’Zi Comoé et des Savanes(Ouangolodougou). Pour outiller donc les membres de ces ONG à la lutte contre la pandémie du siècle, EGPAF a choisi l’expertise du Cabinet Africhange, spécialisé dans la conduite du changement. Selon Dr Séka, son directeur général, cette structure soutient depuis cinq ans les petites organisations non gouvernementales à base communautaire et confessionnelles dans le cadre d’une réponse décentralisée et multisectorielle aux besoins de prise en change des personnes vivant avec le VIH. Cette session de formation a pour objectif de renforcer les capacités de ces cinq ONG, qui ensuite s’occuperont de la sensibilisation sur le terrain. Elle durera 11 mois. Mais, celle de la région des lacs et du N’Zi Comoé s’étendra de janvier à mars 2009, avec un suivi et une évaluation d’avril à juin prochain. Le contenu portera sur « la gestion du changement, management et prise en charge » et se déroulera au centre Diocésain de Yamoussoukro avec le cabinet prestataire Africhange. Pour mémoire, la Côte d’Ivoire est le pays de la sous-région le plus touché par le Vih/sida avec un taux d’infection de 4,7% dont 6,4 % de femmes et 2,9 % d’hommes.
Jacquelin Mintoh, correspondant
Jacquelin Mintoh, correspondant