Les responsables de la station géophysique de Lamto considèrent que 10 millions FCFA comme budget de fonctionnement de cette station est dérisoire et ne peut faire d’elle un véritable centre de recherches. Ils demandent donc à l’Etat de lui donner de vrais moyens de fonctionnement. Dans une conférence de presse qu’il a animée hier au ministère de l’Enseignement supérieur, le docteur Diawara Adama, directeur de cette station, a lancé un véritable cri du coeur à l’Etat pour que toutes les données ne servent pas uniquement aux bailleurs de fonds qui financent presqu’à 100% cette station. A l’en croire, les résultats de leurs recherches peuvent et doivent servir aux universités ivoiriennes, aux enseignants chercheurs, aux étudiants. “Nous lançons ce cri du cœur afin que le gouvernement mette à notre disposition les moyens nécessaires pour que la masse de données engrangées soient exploitées au profit de la Côte d’Ivoire”, soutient-il. Selon lui, c’est bien dommage que les données de cette station qui sont de qualité soient remises uniquement aux bailleurs de fonds qu’elles ne soient pas exploitables en Côte d’Ivoire.
Outre cette grosse difficulté, il en a égrené d’autres, le non accès à l’eau potable, au téléphone fixe, l’insuffisance de fonctionnaires, les conflits intermittents avec les villages riverains, l’intrusion de braconniers sur le site, la non ouverture de la station sismique de Korhogo, la non intégration de cette station dans les écoles doctorales universitaires.
Cette station, dit-il, est extrêmement importante pour la Côte d’Ivoire. Notamment dans la surveillance du territoire national, la détermination des normes de constructions parasismiques, l’alerte en cas de risque de séisme ou de tsunami, la formation d’enseignants chercheurs et de chercheurs, la prévision du temps, l’étude du changement climatique et de ses impacts sur la santé et l’agriculture, l’alerte en cas de risque d’évènements climatiques extrêmes, la participation de cette station à la vie des villages environnants… En conclusion, il affirme que cette station a tous les atouts pour être un pôle d’excellence scientifique, de renommée internationale. Un film projeté à l’intention de la presse a mis en exergue les équipements de pointe de cette station, des équipements qui sont en net déphasage avec la maigre subvention de l’Etat.
Charles Bédé
Outre cette grosse difficulté, il en a égrené d’autres, le non accès à l’eau potable, au téléphone fixe, l’insuffisance de fonctionnaires, les conflits intermittents avec les villages riverains, l’intrusion de braconniers sur le site, la non ouverture de la station sismique de Korhogo, la non intégration de cette station dans les écoles doctorales universitaires.
Cette station, dit-il, est extrêmement importante pour la Côte d’Ivoire. Notamment dans la surveillance du territoire national, la détermination des normes de constructions parasismiques, l’alerte en cas de risque de séisme ou de tsunami, la formation d’enseignants chercheurs et de chercheurs, la prévision du temps, l’étude du changement climatique et de ses impacts sur la santé et l’agriculture, l’alerte en cas de risque d’évènements climatiques extrêmes, la participation de cette station à la vie des villages environnants… En conclusion, il affirme que cette station a tous les atouts pour être un pôle d’excellence scientifique, de renommée internationale. Un film projeté à l’intention de la presse a mis en exergue les équipements de pointe de cette station, des équipements qui sont en net déphasage avec la maigre subvention de l’Etat.
Charles Bédé