Les palabres auxquelles l’on assiste autour du processus d’identification et de recensement électoral montrent l’importance que revêt cette opération. D’où la nécessité de prendre le temps pour faire un travail propre et incontestable.
Depuis un moment, on assiste à une guéguerre entre la Primature et la Commission électorale indépendante autour du processus d’identification de la population et du recensement électoral. Ces palabres ne doivent surprendre personne. Car l’identification des populations et le recensement électoral constituent l’étape la plus importante du processus de paix en Côte d’Ivoire. Et c’est justement parce qu’elle est la plus importante qu’elle doit être conduite avec le plus grand sérieux, sans précipitation. Car de la réussite de cette double opération dépend l’avènement définitif de la paix en Côte d’Ivoire.
En effet, l’une des raisons évoquées par ceux qui ont pris les armes dans ce pays est que leurs “parents étaient victimes de la politique d’exclusion des tenants du pouvoir” parce qu’ils n’auraient pas de “pièces d’identité”. Si bien que chaque fois que les ex-rebelles prenaient une ville, leur première cible étaient les états civils qu’ils détruisaient totalement. Leur objectif était sûrement que tous les Ivoiriens deviennent des sans-papiers pour mettre le compteur à zéro. Ils espéraient de la sorte octroyer les papiers ivoiriens à n’importe qui.
La double opération d’identification et de recensement électoral va permettre justement de régler le problème de sans-papier. Car elle permettra de délivrer la carte nationale d’identité à tous les Ivoiriens qui se seront faits identifier et recenser. Il faut faire en sorte qu’à la fin de cette opération, aucun Ivoirien ne crie à l’exclusion. C’est de cette façon qu’on pourra définitivement effacer les germes d’une autre guerre.
C’est la première raison pour laquelle la double opération d’identification et de recensement électoral doit se faire dans la sérénité, sûrement et non dans la précipitation.
L’autre raison de la guerre qu’a connue la Côte d’Ivoire est liée à la contestation de l’élection présidentielle de 2000 par certains acteurs politiques du pays. Il va sans dire que de la transparence et de l’acceptation par tous des résultats qui en découleront, dépendra également le retour définitif dans ce pays. Or le recensement électoral est le premier élément qui doit garantir la transparence des élections. Il importe donc de ne pas se précipiter et le conduire avec le plus grand sérieux.
Comme on le voit, la double opération d’identification des populations et du recensement électoral est très importante pour la paix en Côte d’Ivoire pour être bâclée. Or c’est ce qui semble se faire sous les yeux de tous. Il importe donc que le gouvernement prenne très rapidement ses responsabilités pour mettre de l’ordre dans la conduite de cette opération.
Boga Sivori Bogasivo@yahoo.fr
Depuis un moment, on assiste à une guéguerre entre la Primature et la Commission électorale indépendante autour du processus d’identification de la population et du recensement électoral. Ces palabres ne doivent surprendre personne. Car l’identification des populations et le recensement électoral constituent l’étape la plus importante du processus de paix en Côte d’Ivoire. Et c’est justement parce qu’elle est la plus importante qu’elle doit être conduite avec le plus grand sérieux, sans précipitation. Car de la réussite de cette double opération dépend l’avènement définitif de la paix en Côte d’Ivoire.
En effet, l’une des raisons évoquées par ceux qui ont pris les armes dans ce pays est que leurs “parents étaient victimes de la politique d’exclusion des tenants du pouvoir” parce qu’ils n’auraient pas de “pièces d’identité”. Si bien que chaque fois que les ex-rebelles prenaient une ville, leur première cible étaient les états civils qu’ils détruisaient totalement. Leur objectif était sûrement que tous les Ivoiriens deviennent des sans-papiers pour mettre le compteur à zéro. Ils espéraient de la sorte octroyer les papiers ivoiriens à n’importe qui.
La double opération d’identification et de recensement électoral va permettre justement de régler le problème de sans-papier. Car elle permettra de délivrer la carte nationale d’identité à tous les Ivoiriens qui se seront faits identifier et recenser. Il faut faire en sorte qu’à la fin de cette opération, aucun Ivoirien ne crie à l’exclusion. C’est de cette façon qu’on pourra définitivement effacer les germes d’une autre guerre.
C’est la première raison pour laquelle la double opération d’identification et de recensement électoral doit se faire dans la sérénité, sûrement et non dans la précipitation.
L’autre raison de la guerre qu’a connue la Côte d’Ivoire est liée à la contestation de l’élection présidentielle de 2000 par certains acteurs politiques du pays. Il va sans dire que de la transparence et de l’acceptation par tous des résultats qui en découleront, dépendra également le retour définitif dans ce pays. Or le recensement électoral est le premier élément qui doit garantir la transparence des élections. Il importe donc de ne pas se précipiter et le conduire avec le plus grand sérieux.
Comme on le voit, la double opération d’identification des populations et du recensement électoral est très importante pour la paix en Côte d’Ivoire pour être bâclée. Or c’est ce qui semble se faire sous les yeux de tous. Il importe donc que le gouvernement prenne très rapidement ses responsabilités pour mettre de l’ordre dans la conduite de cette opération.
Boga Sivori Bogasivo@yahoo.fr
