Démarré depuis le 12 décembre 2008 avec l’ouverture de 20 centres (20) sur les 184 que compte le département de Soubré, l’enrôlement bat son plein, malgré les velléités de blocage orchestrées par certains individus malintentionnés. Depuis la semaine dernière, certaines personnes se réclamant du COJEP sillonnent les centres d’enrôlement et se livrent à des opérations d’intimidation. Nul n’est épargné. Les chefs de certains centres où l’affluence est très forte sont taxés de corrompus par les étrangers fraudeurs. Le cas le plus édifiant est celui de l’EPP Gabon. Le 30 décembre dernier, ce centre est perturbé par des jeunes gens excités se réclamant du COJEP. Ils chargent le chef de centre qui, à leurs yeux, enrôle des étrangers. Comme preuve, ils indexent une dame qu’ils accusent d’étrangère. Le sang froid des agents d’identification a permis d’éviter la dégradation du matériel. Alertée, la police arrive et embarque le chef de centre, la pétitionnaire incriminée et les éléments se réclamant du COJEP. Après explication, le chef de centre est blanchi. De plus la pétitionnaire confond ses détracteurs en présentant toutes les preuves de sa nationalité ivoirienne. Mais les éléments se réclamants du COJEP ne baissent pas les bras. Ils continuent de faire le tour de certains centres avec la même stratégie et le même objectif. Le dimanche 04 janvier dernier, ils font irruption à l’école Soubré 1 et agresse un jeune et lui arrache ses feuilles de recensement des militants enrôlés. L’incident est circonscrit et clos. Pourquoi ce brusque accès de fièvre?
En réalité, l’affluence aux dires des uns et des autres serait le fait des militants d’un parti politique de la place. Du coup, les dénonciations farfelues et fantaisistes se multiplient. Le comble est que certains agents de police se rendent complices de ce jeu de mauvais goût au mépris du code de la nationalité ivoirienne. Malgré ces dérapages, les populations sont déterminées à braver tout pour se faire enrôler.
DEVAGA
En réalité, l’affluence aux dires des uns et des autres serait le fait des militants d’un parti politique de la place. Du coup, les dénonciations farfelues et fantaisistes se multiplient. Le comble est que certains agents de police se rendent complices de ce jeu de mauvais goût au mépris du code de la nationalité ivoirienne. Malgré ces dérapages, les populations sont déterminées à braver tout pour se faire enrôler.
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