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Politique Publié le samedi 10 janvier 2009 | Notre Voie

Eugène Djué, président de l`UPLTCI :"La fraude est une triste réalité à Bouaké"

Après un séjour d’un mois et demi chez lui à Diabo, dans le nouveau département de Botro où il a pu suivre de très près l’opération d’identification qui se déroule actuellement dans la Région de la Vallée du Bandama, le maréchal Eugène Djué a bien voulu partager avec nous ses observations sur cette opération à la fin des 4 jours de festivités qu’il a organisés en l’honneur du président Gbagbo à Diabo.

Notre voie : Maréchal quel bilan faites-vous à la fin de ces journées d’hommage au président Gbagbo ?

Eugène Djué : Je voudrais avant tout remercier les populations de Diabo. Le peuple Gblo est debout, uni derrière le président Laurent Gbagbo. C’est un hommage mérité, car Laurent Gbagbo est son bienfaiteur. Gbagbo m’a élevé ici en Côte d’Ivoire. A l’époque où il était dans l’opposition, je fus l’un des rares jeunes qu’il a envoyés en France. Depuis mon retour, Dieu seul sait ce qu’il a fait pour moi. Nous lui rendons hommage pour tout ce qu’il a fait pour moi et pour Diabo. A Diabo, il a reprofilé les rues, ramené l’éclairage public après 7 ans d’absence. Le peuple Gblo lui a dit merci en ce moment exceptionnel de fin d’année.

Pour ce qui concerne le bilan des festivités, c’est une satisfaction totale. Quand on voit la mobilisation de ce peuple qui ne sait pas tricher, on ne peut que s’en réjouir.


N.V. : A vous entendre parler, on pourrait croire qu’aujourd’hui, tout Diabo est derrière le président Laurent Gbagbo. Est-ce le cas ?

E.D. : Non ! On a dépassé ce stade. Diabo est même devant Gbagbo (rires). Certaines personnes ont érigé le mensonge en stratégie politique. Diabo est devant pour dire qu’il n’est plus le bastion de qui que ce soit en Côte d’Ivoire.


N. V. : Monsieur le président de l’UPLTCI, vous qui avez suivi l’enrôlement à Bouaké depuis plus d’un mois, que pouvez-vous dire sur ces opérations ?

E. D. : Je travaille à Bouaké où nous avons constaté beaucoup de cas de fraude. La fraude est une triste réalité à Bouaké et nous nous préparons à la combattre.


N. V. : De quelle nature sont ces fraudes ?

E. D. : Les fraudeurs ont fabriqué de faux extraits de naissance pour certains et d’autres ont même utilisé des extraits de naissance de personnes décédées. Je ne peux pas tout citer, parce que nous continuons nos investigations sur d’autres réseaux que nous venons de découvrir.

Propos recueillis à Diabo par E. Z. (correspondant particulier)
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