Les membres du Syndicat national des fournisseurs de l’Etat de Côte d’Ivoire (SYNAFECI) entament une grève illimitée de la faim, à partir du jeudi 15 janvier prochain, pour exiger de l’Etat ivoirien, le paiement de leurs factures qui s’élèvent à plus de 243 milliards FCFA sur la période 2000 à 2008. Le syndicat envisage aussi de ne plus payer ses impôts à compter de la même date. La décision a été prise, le samedi 10 janvier dernier, au siège du syndicat au Plateau, au terme d’une l’assemblée générale.
“Depuis le mois de mai 2008, les fournisseurs de l’Etat de Côte d’Ivoire, par le biais de leur syndicat, ont entrepris plusieurs démarches auprès du gouvernement ivoirien dans le but de trouver une voie de règlement de leur dû qui s’élève à plus de 243 milliards FCFA de 2000 à 2008. Malheureusement, toutes les démarches sont restées sans suite. Et à notre grande surprise, en lieu et place du paiement de nos prestations, c’est la titrisation des créances que le ministre de l’Economie et des Finances, Charles Koffi Diby, impose aux fournisseurs de l’Etat”, a déploré le président du SYNAFECI, Gré Faustin. La seule voie de revendication, selon lui, pour entrer en possession de leur dû et faire face aux différentes charges surtout fiscales (impôt) et salariales est la grève de la faim illimitée. Faustin Gré ne comprend pas pourquoi les autorités ne prennent pas les préoccupations des fournisseurs en compte. Il attend de rencontrer le président Laurent Gbagbo qui, selon lui, peut trouver une issue à leur problème.
Le président du Synafeci a, par ailleurs, pour projet l’ouverture d’un compte en banque dans l’optique du financement des projets, et la signature d’un contrat d’assurance tout risque.
G.E.
“Depuis le mois de mai 2008, les fournisseurs de l’Etat de Côte d’Ivoire, par le biais de leur syndicat, ont entrepris plusieurs démarches auprès du gouvernement ivoirien dans le but de trouver une voie de règlement de leur dû qui s’élève à plus de 243 milliards FCFA de 2000 à 2008. Malheureusement, toutes les démarches sont restées sans suite. Et à notre grande surprise, en lieu et place du paiement de nos prestations, c’est la titrisation des créances que le ministre de l’Economie et des Finances, Charles Koffi Diby, impose aux fournisseurs de l’Etat”, a déploré le président du SYNAFECI, Gré Faustin. La seule voie de revendication, selon lui, pour entrer en possession de leur dû et faire face aux différentes charges surtout fiscales (impôt) et salariales est la grève de la faim illimitée. Faustin Gré ne comprend pas pourquoi les autorités ne prennent pas les préoccupations des fournisseurs en compte. Il attend de rencontrer le président Laurent Gbagbo qui, selon lui, peut trouver une issue à leur problème.
Le président du Synafeci a, par ailleurs, pour projet l’ouverture d’un compte en banque dans l’optique du financement des projets, et la signature d’un contrat d’assurance tout risque.
G.E.
