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Art et Culture Publié le mardi 13 janvier 2009 | Le Temps

Élection au Burida - La bataille du Conseil d’Administration a commencé

A l'Unartci, la bataille pour le contrôle du Conseil d'administration du Burida a commencé avec un Gadji tout feu tout flamme. Les piques venant de l'Unartci, Arman Obou, l'administrateur du Burida en a reçu à satiété, ces derniers jours. Parce que pour cette Union, l'homme bataille dur pour être entériné directeur général, par le conseil d'administration qui sortira de la prochaine Ag. Et ce, malgré ses incessants "j'ai fini ma mission. Je m'en vais". Surtout que dans les couloirs du ministère de la culture, on souffle le chaud et le froid sur la question Obou. Dans tous les cas, il est ivoirien… Mais en attendant l'Ag qui va doter le Burida de nouvelles structures, c'est Gadji qui affiche déjà ses ambitions au nom de l'Unartci, la structure qu'il dirige. "Il faut que l'Unartci ait beacoup de représentants au sein du Conseil d'Administration" ne cesse de répéter St Joe. A la vérité, à défaut de prétendre au poste de Dg, parce que n'ayant pas le profil qu'il faut, l'artiste se rabat sur la présidence du Conseil d'administration. Dans l'opinion, il se donne donc l'image de celui qui se bat pour les artistes en luttant contre la piraterie. Ce que ne ferait pas le Burida qui a même mis fin à la subvention qu'il allouait chaque mois à l'Unartci pour traquer les pirates. "Subitement, ils se liguent contre nous, sous prétexte que nos pratiques pour lutter contre la piraterie sont illégales et peu orthodoxes. C'est pour cette raison qu'ils ont arrêté de verser le fonds qu'ils nous ont alloués pour lutter contre la piraterie". A accusé hier, l'entourage de St Joe dans les colonnes du confrère Soir Info. Pourtant, du côté du Burida, c'est un autre son de cloche. "Nous avons arrêté parce qu'on ne voyait rien". Coupe-t-on simplement du côté de cette structure. Le Burida avait en effet, décidé de faire une rallonge de plusieurs millions à l'Unartci pour l'aider à traquer les pirates. Déjà, des millions ont été déposés dans les caisses de l'Unartci, sans résultats. Pis, aucun compte rendu de la situation sur le terrain n'est fait au Burida. Alors que dans le protocole d'accord, il est clairement dit que des comptes devaient chaque fois, être faits au bureau. Après constat, le Burida a donc décidé d'arrêter d'allouer des fonds à l'Unartci. Aujourd'hui, pour se donner bonne conscience, l'Unartci annonce avoir mis aux arrêts une dizaine de pirates qui ont été écroués à la Maca. Quand ont-ils été mis aux arrêts ? Et où ont-ils été pris ? Et pourquoi la presse n'a-t-elle pas été informée à temps? Ces questions méritent des réponses. Parce qu'à la Maca, il y a tout le monde. On verrait en outre, mal le Burida cesser de soutenir une structure dont les méthodes de lutte contre la piraterie porte des fruits sur le terrain.
Guéhi Brence
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