Après s’être rendus compte de la fuite sur l’affaire des faux extraits délivrés à la mairie de Dabou, les responsables de la municipalité tentent de dépoussiérer les archives de la mairie.
Ainsi, l’extrait de naissance du jeune N’Dri Djéké Sylvain (extrait dont l’irrégularité a révélé la fraude) a connu une modification. Du n°400 du 31-12-87 préalablement établi sur la base de la loi n° 84-1243 du 08-11-84, est désormais un jugement supplétif (sans ordonnance de justice) sous le n°218 dans le registre de l’année 86.
Ce fameux registre fabriqué pour “régulariser” la situation des militants du PDCI-RDA se trouvant dans le même cas que celui de Djéké Sylvain est jalousement gardé par un patron de la mairie. Pour donner forme réelle à ce registre, tous les feuillets n’ont pas été utilisés. Et à la date de la fête de Tabaski, les cerveaux de l’opération “Criquet” ont convoyé à l’hôtel Blokoss (propriété du maire Tiapani) un spécialiste de la falsification venu d’Abidjan pour apposer la signature de feu John Acka Sey, ex-adjoint au maire sous le pouvoir du maire Loess Essoh Vincent (RDR).
Pour conduire tranquillement son opération, le maire a décidé de se séparer de certains agents qu’il ne trouve pas trop coopératifs. Ainsi, depuis le 9 janvier dernier, une note circulaire a annoncé la destitution de M. N’Dri Jacques, chef de l’état civil de la mairie depuis 2005. Il est remplacé à ce poste par Adou Tito David, homme de main du maire, qui le représentait déjà à la commission départementale des reconstitutions des registres perdus ou égarés. Les réaménagements d’archives et de personnel faits, il faut trouver les moyens financiers que nécessite l’achat des timbres fiscaux aux fins de continuer l’opération. Seulement, Madame le régisseur des recettes de la municipalité, approchée par un des cerveaux de l’opération, a refusé de se mêler à une affaire pendante devant la justice.
Le juge d’instruction du tribunal de Dabou, Huberson Ehouman, en charge de l’affaire, a auditionné le chef d’état civil et donné ordre ferme à un officier de la police afin que les adjoints au maire cités se présentent devant lui avant le week-end prochain.
Sam Wakouboué à Dabou
Ainsi, l’extrait de naissance du jeune N’Dri Djéké Sylvain (extrait dont l’irrégularité a révélé la fraude) a connu une modification. Du n°400 du 31-12-87 préalablement établi sur la base de la loi n° 84-1243 du 08-11-84, est désormais un jugement supplétif (sans ordonnance de justice) sous le n°218 dans le registre de l’année 86.
Ce fameux registre fabriqué pour “régulariser” la situation des militants du PDCI-RDA se trouvant dans le même cas que celui de Djéké Sylvain est jalousement gardé par un patron de la mairie. Pour donner forme réelle à ce registre, tous les feuillets n’ont pas été utilisés. Et à la date de la fête de Tabaski, les cerveaux de l’opération “Criquet” ont convoyé à l’hôtel Blokoss (propriété du maire Tiapani) un spécialiste de la falsification venu d’Abidjan pour apposer la signature de feu John Acka Sey, ex-adjoint au maire sous le pouvoir du maire Loess Essoh Vincent (RDR).
Pour conduire tranquillement son opération, le maire a décidé de se séparer de certains agents qu’il ne trouve pas trop coopératifs. Ainsi, depuis le 9 janvier dernier, une note circulaire a annoncé la destitution de M. N’Dri Jacques, chef de l’état civil de la mairie depuis 2005. Il est remplacé à ce poste par Adou Tito David, homme de main du maire, qui le représentait déjà à la commission départementale des reconstitutions des registres perdus ou égarés. Les réaménagements d’archives et de personnel faits, il faut trouver les moyens financiers que nécessite l’achat des timbres fiscaux aux fins de continuer l’opération. Seulement, Madame le régisseur des recettes de la municipalité, approchée par un des cerveaux de l’opération, a refusé de se mêler à une affaire pendante devant la justice.
Le juge d’instruction du tribunal de Dabou, Huberson Ehouman, en charge de l’affaire, a auditionné le chef d’état civil et donné ordre ferme à un officier de la police afin que les adjoints au maire cités se présentent devant lui avant le week-end prochain.
Sam Wakouboué à Dabou