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Politique Publié le mardi 13 janvier 2009 | Notre Voie

Enrôlement dans le département d`Issia : Un commerce juteux autour de l`opération

300 FCFA que chaque pétitionnaire doit débourser pour plastifier les récépissés de sa carte d’électeur et sa carte nationale d’identité après s’être fait enrôler. C’est le constat fait dimanche dernier par les populations du village de Diloboua (saïoua) venues se faire enrôler. Tandis qu’à Digbam, toujours dans la même sous-préfecture, certaines personnes ont dû payer 400 FCFA pour la plastification desdits documents à un individu du village qui n’a rien à voir avec les agents commis pour l’opération mais qui est posté sur le site d’enrôlement pour recueillir l’argent.

Dans la ville de Saïoua, au lieu de 25 FCFA pour faire la photocopie d’un acte de naissance pour se faire enrôler, il faut désormais payer 50 FCFA à cause de l’affluence engendrée par cette opération.

A Bemadi, sous-préfecture d’Issia, le chef du village, à en croire ses propres administrés, fait payer 400 FCFA à chaque pétitionnaire dont 200 F CFA pour nourrir les agents et 200 FCFA pour la plastification des documents administratifs. Ces révélations ont été faites hier à Issia au cours d’une réunion convoquée au siège du Cercle d’Actions Stratégiques (C.A.S.). Selon les différents intervenants, cette situation n’est pas spécifique aux localités ci-dessus citées mais elle est générale dans le département.

En exposant ces difficultés, les militants du FPI entendaient recenser, identifier, faire le diagnostic des difficultés liées à l’enrôlement et trouver les remèdes appropriés. Pour ce faire, un comité de suivi et de mobilisation pour l’enrôlement comprenant des équipes permanentes va sillonner dès demain tout le département. Ce comité expliquera aux populations que le paiement des sommes exigées aux pétitionnaires n’est pas une conditionnalité pour se faire enrôler. Car cette situation constitue un mobile de démobilisation et de désintérêt des populations à se faire enrôler. Les émissaires du FPI iront donc dire clairement aux populations que contrairement à ce que font croire les agents d’enrôlement, la plastification des récépissés de la carte d’électeur et de la carte nationale d’identité n’est pas obligatoire. M. Béhiri Honoré, cadre de Saïoua, a suggéré que la tournée commence aujourd’hui et que, pour plus d’efficacité, les résultats de l’opération soient consignés dans un rapport écrit.

Les 8 équipes permanentes formées pour le suivi de l’opération d’enrôlement ont reçu des moyens pour leur mission.

Vincent Deh envoyé spécial
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