Selon un rapport de l’Observatoire des pratiques anormales (OPA) établi sur la période du 16 juin au 30 septembre 2008, le corridor Ouagadougou-Bamako a la plus forte densité de barrières. Soit au total près de 36 arrêts par voyage avec un ratio de 3,95 arrêts aux 100 km pour ce 3ème trimestre de l’année 2008. Il faut préciser que cette forte densité provient surtout du nombre élevé de barrières du côté malien, qui enregistre 29 barrières alors qu’il y en a 7 du côté Burkinabé. Le corridor Lomé-Ouagadougou s’est illustré ce trimestre, par le nombre le moins élevé de barrières avec 18,3 arrêts pour un ratio de 1,80 arrêt aux 100 km. Il est à noter que les arrêts intempestifs sont dus en grande partie et par ordre de grandeur décroissant, à la gendarmerie, à la police et à la douane au Mali. Le Burkina est le pays qui a enregistré le plus faible ratio de contrôles sur les différents corridors avec un ratio de 1,41 arrêt aux 100 km sur le corridor Ouagadougou-Bamako, notamment.
Les données collectées analysées indiquent également que les perceptions illicites moyennes par corridor, les plus élevées, ont été effectuées sur le corridor Ouagadougou-Bamako, avec 40.850 FCFA par voyage. Cette situation est essentiellement imputable au Mali, qui avec 31.509 FCFA bat le record des perceptions les plus élevées par pays et par corridor au cours d’un voyage. Le corridor Tema-Ouagadougou enregistre les niveaux de prélèvement les moins élevés, avec 13.770 FCFA, mais il demeure malgré tout assez contraignant en matière de tracasseries.
Les corps les plus incriminés sont, par ordre d’importance décroissant : la douane suivie de la police au Ghana ; la douane, la gendarmerie et la police au Burkina, et au Togo c’est la gendarmerie ensuite la police et la douane. Le Mali enregistre des perceptions illicites généralisées à tous les corps avec toutefois des niveaux de perceptions très élevés pour la gendarmerie et la police.
Le nombre de contrôles s’est accru de 12% au cours du troisième trimestre 2008, passant d’un total de 67 à 75. Le Togo avec 33% de réduction du nombre de barrières et le Ghana avec 28.6%, sont les seuls pays où l’on enregistre une régression sensible du nombre d’arrêts. Par contre, une augmentation de 21% est enregistrée au Burkina et un fort accroissement sur le corridor Ouagadougou-Bamako où il est constaté une hausse de plus de 47% du nombre de contrôles. Le Mali enregistre à lui seul, une hausse de plus de 55% du nombre de barrières sur ce corridor.
Le nombre de contrôles s’est accru d’environ 12% au cours du troisième trimestre 2008.
Toutefois, c’est uniquement sur le tronçon malien que les perceptions se sont accrues (environ 16%), tandis que les niveaux de ces perceptions ont généralement diminués sur les autres corridors. Les efforts entrepris par les autorités nationales du Togo et du Ghana (voir encadré) pour réduire les barrières sur les axes routiers, ont eu un impact positif et entraîné une baisse sensible du nombre de contrôles dans ces pays.
L’OPA invite en conséquence les autorités politiques et administratives des Etats concernés (et en particulier les autorités maliennes), à prendre les mesures qui s’imposent, afin de parvenir à une meilleure fluidité du transit et du transport des personnes et des marchandises sur les corridors OPA.
J-S Lia (Source Communication Uemoa)
Les données collectées analysées indiquent également que les perceptions illicites moyennes par corridor, les plus élevées, ont été effectuées sur le corridor Ouagadougou-Bamako, avec 40.850 FCFA par voyage. Cette situation est essentiellement imputable au Mali, qui avec 31.509 FCFA bat le record des perceptions les plus élevées par pays et par corridor au cours d’un voyage. Le corridor Tema-Ouagadougou enregistre les niveaux de prélèvement les moins élevés, avec 13.770 FCFA, mais il demeure malgré tout assez contraignant en matière de tracasseries.
Les corps les plus incriminés sont, par ordre d’importance décroissant : la douane suivie de la police au Ghana ; la douane, la gendarmerie et la police au Burkina, et au Togo c’est la gendarmerie ensuite la police et la douane. Le Mali enregistre des perceptions illicites généralisées à tous les corps avec toutefois des niveaux de perceptions très élevés pour la gendarmerie et la police.
Le nombre de contrôles s’est accru de 12% au cours du troisième trimestre 2008, passant d’un total de 67 à 75. Le Togo avec 33% de réduction du nombre de barrières et le Ghana avec 28.6%, sont les seuls pays où l’on enregistre une régression sensible du nombre d’arrêts. Par contre, une augmentation de 21% est enregistrée au Burkina et un fort accroissement sur le corridor Ouagadougou-Bamako où il est constaté une hausse de plus de 47% du nombre de contrôles. Le Mali enregistre à lui seul, une hausse de plus de 55% du nombre de barrières sur ce corridor.
Le nombre de contrôles s’est accru d’environ 12% au cours du troisième trimestre 2008.
Toutefois, c’est uniquement sur le tronçon malien que les perceptions se sont accrues (environ 16%), tandis que les niveaux de ces perceptions ont généralement diminués sur les autres corridors. Les efforts entrepris par les autorités nationales du Togo et du Ghana (voir encadré) pour réduire les barrières sur les axes routiers, ont eu un impact positif et entraîné une baisse sensible du nombre de contrôles dans ces pays.
L’OPA invite en conséquence les autorités politiques et administratives des Etats concernés (et en particulier les autorités maliennes), à prendre les mesures qui s’imposent, afin de parvenir à une meilleure fluidité du transit et du transport des personnes et des marchandises sur les corridors OPA.
J-S Lia (Source Communication Uemoa)