Un projet de lutte contre le paludisme a été lancé par le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés le mardi 13 janvier 2009 au Golf Hôtel. Cette cérémonie fut l’occasion pour le nouveau Représentant d’exposer un certain nombre de préoccupations lors de la mise en œuvre dudit projet.
C’est aujourd’hui jeudi 14 janvier 2009 que démarre le projet de lutte contre le paludisme du HCR. Ce projet qui s’étend sur trois mois -de janvier à mars 2009- vise à contribuer au renforcement de la prévention et de la prise en charge du paludisme notamment chez les populations réfugiées en Côte d’Ivoire, que chez les déplacés et leurs communautés hôtes. Concernant principalement la région du moyen Cavally (Guiglo et Blolequin) et les districts sanitaires de Tabou et d’Abidjan, le projet sera marqué par une distribution de 15 mille moustiquaires imprégnées de longue durée (cinq ans) à près de 25000 réfugiés vivant en Côte d’Ivoire. Toutefois, compte tenu des statistiques en matière de vulnérabilité des populations, un accent particulier sera mis sur les femmes enceintes et les enfants de moins de cinq ans qui sont les plus touchés par cette pandémie. C’est ce qui ressort du tableau présenté par Dr. Marc Gonougbé. Selon lequel chez les enfants de 0 à 5 ans, le paludisme représente 62,44% des causes d’hospitalisation et 36,07% chez les femmes enceintes. Le Représentant du HCR Eusebe Hounsokou s’est, quant à lui, préoccupé de la phase pratique de ce projet, précisément des conditions d’utilisation des moustiquaires par les populations cibles. « Comment permettre aux populations d’utiliser correctement ces moustiquaires ? Vont-elles les utiliser sur des nattes, de simples couvertures ou des lits ? Seront-elles distribuées dans des familles de combien de personnes ? Je crois que ce sont là autant préoccupations sur lesquelles devront réfléchir les agents sur le terrain. Et non se borner à une simple distribution », a soutenu le Représentant. Il a tout salué cette initiative qui cadre avec les objectifs du HCR en phase d’intégration locale des réfugiés. L’intégration, selon lui, ne peut se faire sans un environnement sanitaire favorable. M. Hounsokou a, par ailleurs, révélé que ce sont 135 millions qui on été investis dans cette lutte contre le paludisme et que l’action du HCR devra désormais bénéficier aux populations locales et aux déplacés internes. Le Dr. Assaolé David, directeur de la santé communautaire a, pour sa part, annoncé des perspectives marquées d’espoir. Celles-ci vont permettre d’ici 2010, à 80% des personnes atteintes du paludisme d’avoir accès rapidement aux soins de santé et à moindre coût. Ainsi qu’à 80% des femmes enceintes et des enfants de moins de cinq ans de dormir sous des moustiquaires imprégnées.
Julienne Ligué
C’est aujourd’hui jeudi 14 janvier 2009 que démarre le projet de lutte contre le paludisme du HCR. Ce projet qui s’étend sur trois mois -de janvier à mars 2009- vise à contribuer au renforcement de la prévention et de la prise en charge du paludisme notamment chez les populations réfugiées en Côte d’Ivoire, que chez les déplacés et leurs communautés hôtes. Concernant principalement la région du moyen Cavally (Guiglo et Blolequin) et les districts sanitaires de Tabou et d’Abidjan, le projet sera marqué par une distribution de 15 mille moustiquaires imprégnées de longue durée (cinq ans) à près de 25000 réfugiés vivant en Côte d’Ivoire. Toutefois, compte tenu des statistiques en matière de vulnérabilité des populations, un accent particulier sera mis sur les femmes enceintes et les enfants de moins de cinq ans qui sont les plus touchés par cette pandémie. C’est ce qui ressort du tableau présenté par Dr. Marc Gonougbé. Selon lequel chez les enfants de 0 à 5 ans, le paludisme représente 62,44% des causes d’hospitalisation et 36,07% chez les femmes enceintes. Le Représentant du HCR Eusebe Hounsokou s’est, quant à lui, préoccupé de la phase pratique de ce projet, précisément des conditions d’utilisation des moustiquaires par les populations cibles. « Comment permettre aux populations d’utiliser correctement ces moustiquaires ? Vont-elles les utiliser sur des nattes, de simples couvertures ou des lits ? Seront-elles distribuées dans des familles de combien de personnes ? Je crois que ce sont là autant préoccupations sur lesquelles devront réfléchir les agents sur le terrain. Et non se borner à une simple distribution », a soutenu le Représentant. Il a tout salué cette initiative qui cadre avec les objectifs du HCR en phase d’intégration locale des réfugiés. L’intégration, selon lui, ne peut se faire sans un environnement sanitaire favorable. M. Hounsokou a, par ailleurs, révélé que ce sont 135 millions qui on été investis dans cette lutte contre le paludisme et que l’action du HCR devra désormais bénéficier aux populations locales et aux déplacés internes. Le Dr. Assaolé David, directeur de la santé communautaire a, pour sa part, annoncé des perspectives marquées d’espoir. Celles-ci vont permettre d’ici 2010, à 80% des personnes atteintes du paludisme d’avoir accès rapidement aux soins de santé et à moindre coût. Ainsi qu’à 80% des femmes enceintes et des enfants de moins de cinq ans de dormir sous des moustiquaires imprégnées.
Julienne Ligué