Dissiper les mal entendus et permettre à tout le monde d’être au même niveau d’information. Le directeur des moyens généraux de la mairie de Treichville, M. Boguifo Boniface, a animé hier après-midi, dans ses locaux, une conférence de presse. Cette sortie fait suite au cri de colère des commerçantes de l’espace vert du marché de Belleville qui avaient obstrué la voie publique, lundi dernier. Elle a été l’occasion pour M. Boguifo de faire la lumière sur une affaire qui commence à empoisonner les relations entre la mairie et les commerçantes de la zone. Selon lui, contrairement aux dires des femmes, il n’a jamais été question de verser 8 millions pour l’acquisition d’un magasin. « Les femmes ont convenu de payer 400 000 FCFA par boxe. Ce que j’ai accepté. Le maire est même allé plus loin, en leur permettant de payer cette somme sur un an, avant de commencer à payer le loyer. Elles sont sorties toutes contentes. Alors, j’ai été surpris quand on m’a appelé pour me dire que ces femmes manifestaient encore, au motif qu’elles réclamaient une formalisation des engagements. Je pense que nous devons nous faire confiance », a plaidé M. Boguifo. Tout en ajoutant que juste après la rencontre avec les journalistes, il appellerait les femmes pour satisfaire à leur requête. Les commerçantes, pour rappel, protestaient contre le prix élevé des boxes. Concernant l’espace sénégalais de ce même marché ravagé récemment par un incendie, la marie, dira M. Boguifo, a saisi le procureur de la République et la gendarmerie afin qu’une enquête soit menée.
Dao Maïmouna
Dao Maïmouna