A la tête d`une forte délegation, le Pr Abou Karamoko directeur de cabinet-adjoint du ministre de l`Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique est allé présenter la compassion de son département aux étudiants sinistrés.
«On nous accuse d`être responsable de ce qui est arrivé à la Cité rouge dans la nuit du vendredi au samedi dernier. Mais ce n`est pas vrai. Nous n`avons obligé aucun agent de la Cie (Compagnie ivoirienne d`électricité) à remettre l`électricité. Etant nous-même logé dans cette cité, nous ne pouvons pas y mettre le feu». C`est la colère dans la voix que Mian Augustin, secrétaire général de la Fesci s`est exprimé hier devant la délégation conduite par le Pr Abou Karamoko, directeur de cabinet-adjoint du ministre de l`Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Des propos qui tenaient à prendre le contre pied de ceux tenus lundi par Seka Obodji, Directeur général du Centre régional des oeuvres universitaires d`Abidjan (Crou-A) au cours du journal de Tv2. Seka Obodji avait affirmé que des étudiants de cette cité avaient contraint les agents de Cie à venir rétablir l`électricité de la Cité rouge qu`ils avaient interrompue suite à un problème technique. Face à la délégation du ministère conduite par M. Karamoko, le leader de la Fesci a tenu à donner des explications suite aux accusations portées contre son syndicat. «On entend dire ça et là que nous sommes allés cette nuit là, voler à la Cie. Si aller chercher un extincteur à la Cie pour éteindre un incendie c`est du vol, alors la Fesci a volé. Il n`y a pas d`extincteur dans les 6 bâtiments de la Cité rouge. Si prendre l`extincteur de la Cie pour venir porter secours à nos amis qui étaient en danger dans la cité c`est cela voler, alors j`ai volé, et j`endosse la responsabilité», s`est défendu Mian Augustin devant l`assistance hier à la salle de télévision de sa cité qui a servi de cadre pour la rencontre avec la tutelle. Après ces précisions, Mian Augustin a révélé que les étudiants «jeûnent» depuis quelques jours parce qu`ils n`ont plus de restaurant universitaire. Le restaurant, selon lui était fermé «pour arriérés dus aux opérateurs économiques», avait expliqué Seka. «Nous restons devoir 1, 730 milliard aux opérateurs. Nous avons négocié pour que l`Etat puisse remettre 25 millions à chacun des 4 opérateurs. En attendant, nous avons négocié pour un repas par jour», a expliqué le haut fonctionnaire. «Nous sommes en détresse. Nous ne mangeons plus et nos bâtiments sont vétustes. C`est une dizaine de chambres qui est partie en fumée, mais tout un palier qui est aujourd`hui inhabitable. Nous avons été obligés de dégager la salle de télévision où, où ceux qui n`ont pu regagner leur famille ou être accueillis par des amis sont obligés de loger. Mais cette situation ne saurait durer. Nous demandons aux autorités de penser à réhabiliter nos résidences universitaires qui sont vétustes», a plaidé le général «Manicongo». «Nous comprenons l`urgence de vos préoccupations et vous rassurons que dès que les moyens seront mis à disposition, les travaux pour la réhabilitation de votre cité seront notre priorité», a promis M. Karamoko.
Touré Yelly
«On nous accuse d`être responsable de ce qui est arrivé à la Cité rouge dans la nuit du vendredi au samedi dernier. Mais ce n`est pas vrai. Nous n`avons obligé aucun agent de la Cie (Compagnie ivoirienne d`électricité) à remettre l`électricité. Etant nous-même logé dans cette cité, nous ne pouvons pas y mettre le feu». C`est la colère dans la voix que Mian Augustin, secrétaire général de la Fesci s`est exprimé hier devant la délégation conduite par le Pr Abou Karamoko, directeur de cabinet-adjoint du ministre de l`Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Des propos qui tenaient à prendre le contre pied de ceux tenus lundi par Seka Obodji, Directeur général du Centre régional des oeuvres universitaires d`Abidjan (Crou-A) au cours du journal de Tv2. Seka Obodji avait affirmé que des étudiants de cette cité avaient contraint les agents de Cie à venir rétablir l`électricité de la Cité rouge qu`ils avaient interrompue suite à un problème technique. Face à la délégation du ministère conduite par M. Karamoko, le leader de la Fesci a tenu à donner des explications suite aux accusations portées contre son syndicat. «On entend dire ça et là que nous sommes allés cette nuit là, voler à la Cie. Si aller chercher un extincteur à la Cie pour éteindre un incendie c`est du vol, alors la Fesci a volé. Il n`y a pas d`extincteur dans les 6 bâtiments de la Cité rouge. Si prendre l`extincteur de la Cie pour venir porter secours à nos amis qui étaient en danger dans la cité c`est cela voler, alors j`ai volé, et j`endosse la responsabilité», s`est défendu Mian Augustin devant l`assistance hier à la salle de télévision de sa cité qui a servi de cadre pour la rencontre avec la tutelle. Après ces précisions, Mian Augustin a révélé que les étudiants «jeûnent» depuis quelques jours parce qu`ils n`ont plus de restaurant universitaire. Le restaurant, selon lui était fermé «pour arriérés dus aux opérateurs économiques», avait expliqué Seka. «Nous restons devoir 1, 730 milliard aux opérateurs. Nous avons négocié pour que l`Etat puisse remettre 25 millions à chacun des 4 opérateurs. En attendant, nous avons négocié pour un repas par jour», a expliqué le haut fonctionnaire. «Nous sommes en détresse. Nous ne mangeons plus et nos bâtiments sont vétustes. C`est une dizaine de chambres qui est partie en fumée, mais tout un palier qui est aujourd`hui inhabitable. Nous avons été obligés de dégager la salle de télévision où, où ceux qui n`ont pu regagner leur famille ou être accueillis par des amis sont obligés de loger. Mais cette situation ne saurait durer. Nous demandons aux autorités de penser à réhabiliter nos résidences universitaires qui sont vétustes», a plaidé le général «Manicongo». «Nous comprenons l`urgence de vos préoccupations et vous rassurons que dès que les moyens seront mis à disposition, les travaux pour la réhabilitation de votre cité seront notre priorité», a promis M. Karamoko.
Touré Yelly
