Les conséquences du changement climatique s’ajoutent à la complexité des problèmes de développement des pays pauvres qui ne peuvent pas rester les bras croisés.
Si les conséquences du réchauffement climatique menace tous les pays de la planète, il est de notoriété publique que les pays en développement sont les plus vulnérables. Il n’y a qu’à constater les inondations récentes dans des pays, historiquement sahéliens comme le Burkina Faso et le Sénégal pour s’en convaincre. Les variations saisonnières et pluviométriques ont fait dire au président du conseil général d’Issia, le ministre Paul Antoine Bohoun Bouabré, qu’une sécheresse locale et imprévue est venue réduire à néant un projet agricole sur lequel il avait fondé beaucoup d’espoir pour sa région. Selon les estimations de la Banque Mondiale, les pays pauvres assumeront 75 à 80 % du coût des dommages causés par ce phénomène. Et l’Afrique au sud du Sahara verra son PIB diminuer de 4 à 5 %. Comment pourrait-il en être autrement quand on sait que pour une partie de ces pays, surtout la Côte d’Ivoire, l’agriculture occupe toujours une place prépondérante dans l’économie. Les ressources naturelles sont donc tributaires des condition climatiques.
Par Sanogo Zoumanan
Zoumanan.sanogo@jde-ci.com
Si les conséquences du réchauffement climatique menace tous les pays de la planète, il est de notoriété publique que les pays en développement sont les plus vulnérables. Il n’y a qu’à constater les inondations récentes dans des pays, historiquement sahéliens comme le Burkina Faso et le Sénégal pour s’en convaincre. Les variations saisonnières et pluviométriques ont fait dire au président du conseil général d’Issia, le ministre Paul Antoine Bohoun Bouabré, qu’une sécheresse locale et imprévue est venue réduire à néant un projet agricole sur lequel il avait fondé beaucoup d’espoir pour sa région. Selon les estimations de la Banque Mondiale, les pays pauvres assumeront 75 à 80 % du coût des dommages causés par ce phénomène. Et l’Afrique au sud du Sahara verra son PIB diminuer de 4 à 5 %. Comment pourrait-il en être autrement quand on sait que pour une partie de ces pays, surtout la Côte d’Ivoire, l’agriculture occupe toujours une place prépondérante dans l’économie. Les ressources naturelles sont donc tributaires des condition climatiques.
Par Sanogo Zoumanan
Zoumanan.sanogo@jde-ci.com