La mairie de Treichville a fait un certain nombre de précision hier à la presse, se rapportant à la manifestation de colère exprimée par les commerçants du marché de Belleville suite à leur déguerpissement et à l’incendie qu’a subi ce marché. Cet entretien qui a eu lieu dans les locaux de la direction des moyens généraux de ladite commune a été suivi d’une réunion avec les manifestants.
Selon le directeur des moyens généraux, M. Boguifo Placide, l’incendie de la zone sénégalaise est un acte criminel. «L’incendie de la zone sénégalaise n’est pas simple parce que c’est la zone la mieux protégée du marché de Belleville. On nous a même dit que la veille, certains commerçants ont enlevé leurs marchandises. Et nous avons l’impression que la zone sinistrée a été délimitée par de l’essence et nous avons retrouvé également un nombre étonnant de pneus dans la zone. Nous avons porté plainte auprès du procureur de la République et l’enquête est en cours». Par ailleurs, le directeur des moyens généraux de la mairie de Treicheville a affirmé que la manifestation des commerçants est l’œuvre d’une manipulation, car la zone verte qui a été déguerpie relève d’une installation anarchique à titre précaire et révocable. «Nous n’étions pas donc obligés de recaser les occupants. Cet espace qui était occupé de façon désordonnée, avec des matériaux à haut risque d’incendie a été rasé pour être aménagé et reattribué aux commerçants aux nombre de 390 qui ont été répertoriés. Ces commerçants devraient payer un coût consensuel de 400.000 FCFA sur un an et 15.000 FCFA de loyer pour 3’35 m2», a-t-il précisé. «Il faut assurer un minimum de sécurité aux commerçants car le marché n’est pas une poubelle», a-t-il dit.
Pour les commerçants en majorité des femmes qui continuent de manifester, tout porte à croire que le maire veut les chasser définitivement du marché et attribuer l’espace à d’autres opérateurs plus offrants.
Djè Abel
Selon le directeur des moyens généraux, M. Boguifo Placide, l’incendie de la zone sénégalaise est un acte criminel. «L’incendie de la zone sénégalaise n’est pas simple parce que c’est la zone la mieux protégée du marché de Belleville. On nous a même dit que la veille, certains commerçants ont enlevé leurs marchandises. Et nous avons l’impression que la zone sinistrée a été délimitée par de l’essence et nous avons retrouvé également un nombre étonnant de pneus dans la zone. Nous avons porté plainte auprès du procureur de la République et l’enquête est en cours». Par ailleurs, le directeur des moyens généraux de la mairie de Treicheville a affirmé que la manifestation des commerçants est l’œuvre d’une manipulation, car la zone verte qui a été déguerpie relève d’une installation anarchique à titre précaire et révocable. «Nous n’étions pas donc obligés de recaser les occupants. Cet espace qui était occupé de façon désordonnée, avec des matériaux à haut risque d’incendie a été rasé pour être aménagé et reattribué aux commerçants aux nombre de 390 qui ont été répertoriés. Ces commerçants devraient payer un coût consensuel de 400.000 FCFA sur un an et 15.000 FCFA de loyer pour 3’35 m2», a-t-il précisé. «Il faut assurer un minimum de sécurité aux commerçants car le marché n’est pas une poubelle», a-t-il dit.
Pour les commerçants en majorité des femmes qui continuent de manifester, tout porte à croire que le maire veut les chasser définitivement du marché et attribuer l’espace à d’autres opérateurs plus offrants.
Djè Abel