“Au lieu de rester à la maison pour crever, je préfère venir ici pour mourir à petit feu, comme ça, je serai un martyr et tout le monde sera soulagé » A travers ces propos, Pascal Gneplé Beugré, gérant des établissements Kota et Fils, équipementier en matériel de bureau, justifie la grève de faim qu’il observe contre la direction du Comité national de redéploiement de l’administration, depuis 72 heures. Pascal Gneplé Beugré a entamé une grève de faim le mardi soir, au siège du CNPRA, à Cocody, au sortir d’une rencontre infructueuse avec le directeur technique de l’institution. Il réclame le paiement sa prestation qui s’élève à 11675000 francs CFA. Malheureusement, la CNPRA se dit incapable de payer maintenant.
Les établissements Kota et fils ont en effet, livré des meubles à des écoles primaires dans les départements de Guiglo, Duékoué et Bloléquin, le 8 octobre 2008. Ces équipements sont constitués de 325 tables-bancs, 15 armoires de rangements, 15 bureaux pour maîtres, 15 tableaux, 15 chaises… Pour rentrer dans ses fonds, Pascal Gneplé Beugré a eu plusieurs rencontres avec les responsables du CNPRA. Le vendre di dernier, le directeur technique du CNPRA, a donné un rendez-vous à Pascal Gneplé pour le lundi. « Je laissé le lundi, et je suis arrivé le mardi. Il m’a laissé entendre qu’il n’y a pas l’argent », dira le gérant des établissements Kota et Fils. Qui fait remarquer qu’il est lui-même en difficulté.
César Ebrokié
Les établissements Kota et fils ont en effet, livré des meubles à des écoles primaires dans les départements de Guiglo, Duékoué et Bloléquin, le 8 octobre 2008. Ces équipements sont constitués de 325 tables-bancs, 15 armoires de rangements, 15 bureaux pour maîtres, 15 tableaux, 15 chaises… Pour rentrer dans ses fonds, Pascal Gneplé Beugré a eu plusieurs rencontres avec les responsables du CNPRA. Le vendre di dernier, le directeur technique du CNPRA, a donné un rendez-vous à Pascal Gneplé pour le lundi. « Je laissé le lundi, et je suis arrivé le mardi. Il m’a laissé entendre qu’il n’y a pas l’argent », dira le gérant des établissements Kota et Fils. Qui fait remarquer qu’il est lui-même en difficulté.
César Ebrokié
