x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le jeudi 15 janvier 2009 | Notre Voie

Bonon : Trois fraudeurs épinglés

Koné Daouda (32 ans), Coulibaly Mamadou (31 ans) et Sanogo Aminata (38 ans), tous de nationalité malienne, sont récemment tombés dans les filets de la police de Bonon, pour avoir fraudé sur la naitonalité ivoirienne.

Fils de mory Koné, de nationalité malienne et de Ouraba Koné, de nationalité malienne, Koné Daoua est né en 1977 à Bonon, après le décès de son père au Mali. En 1996, il réussit l'exploit de se faire établir un jugement supplétif par la sous-préfecture de Bonon. C'est à l'occasion d'un contrôle de routine de la police de Bonon que le pot-aux-roses a été découvert. Epinglé, Koné Daoua se trouve actuellement en garde à vue.

Coulibaly Mamadou, son demi-frère, pour acquérir frauduleusement la nationalité ivoirienne, fait modifier l'identité de sa mère, en lui faisant établir une nouvelle pièce d'état civil. Celle-ci sera désormais connue sous le nom de Koné Korotoumou. Il utilise alors la photocopie de la carte nationale d'identité (CNI) jaune de son père adoptif Coulibaly Ali, ivoirien lui, pour se faire établir, à son tour, un acte de naissance à la sous-préfecture de Bouaflé et un certificat de nationalité ivoirienne au tribunal de Bouaflé. C'est à partir de ces documents qu'il obtient la CNI verte n° 990449500307.

Interrogée par la police de Bonon, leur mère Ouraba Koné semblait tomber des nues en apprenant que ses fils sont chacun détenteurs d'une carte nationale d'identité ivoirienne. “Aucun de mes enfants n'a un parent ivoirien”, aurait-elle reconnu.

Quant à Sanogo Aminata, elle a été prise au centre d'enrôlement de l'EPP municipale, par la police de Bonon. “Etant née en Côte d'Ivoire, je croyais être autorisée à me faire enrôler”, a-t-elle dit aux agents, avant de demander pardon.

Vu l'ampleur de la fraude à Bonon, le commissaire de police Obin Yapi Etienne, par précaution, se garde de signer hâtivement les dossiers douteux de demandes de certificats de nationalité ivoirienne empilés sur son bureau. Et il en sera ainsi tant que les pétitionnaires n'auront pas donné la preuve de leur identité.


Tien Bi Tivoli
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ