Les populations de Bouaké n’ont pu se rendre hier dans les différents centres d’enrôlement. La raison, les agents de l’institut national de la statistique (INS) étaient en grève. Les autres opérateurs ont été obligés de rester chez eux. En effet, l’absence d’un agent dans un centre d’enrôlement empêche le déroulement normal de l’opération. Les 174 agents de l’INS réclament le paiement de 2 mois de salaires. L’opération a débuté à Bouaké, le 18 novembre 2008 et les agents de l’INS n’ont jusqu’ici pas encore perçu leurs salaires. Au contraire des autres structures engagées dans l’opération (CEI, CNSI, Sagem, ONI) qui ont, elles, déjà payé leurs agents. Pour manifester leur mécontentement, les agents ont organisé hier un sit-in devant la préfecture de Bouaké. Le porte parole des grévistes, Bakayoko Inza a fait savoir qu’ils resteront en grève jusqu’à ce qu’ils obtiennent satisfaction : «Nous maintenons notre mot de grève jusqu’à nouvel ordre. Tant que nous ne sommes pas payés, nous n’irons pas dans les centres d’enrôlement», a-t-il indiqué à la presse. Mardi dernier, une négociation avait échoué entre les agents et leurs responsables de Bouaké, selon les grévistes. L’un des responsables joints par téléphone hier dans la soirée a affirmé avoir informé la direction de l’INS à Abidjan.
En attendant la grève continue et les populations devront attendre pour se faire enrôler.
Z.K.
En attendant la grève continue et les populations devront attendre pour se faire enrôler.
Z.K.