A Bouaké, les opérations d’identification et de recensement électoral ont été suspendues hier, à la suite d’une grève des agents de l’Institut national de la statistique (Ins), l’une des structures techniques impliquées dans la conduite du processus. Ceux-ci ont expliqué avoir cessé le travail pour réclamer le paiement de deux mois d’arriérés de salaires. «Nous ne sommes pas encore payés» depuis le démarrage des opérations, alors que «les agents des autres structures impliquées ont déjà perçu leurs arriérés», a déclaré Inza Bakayoko, porte-parole des agents de l’Ins de Bouaké, au cours d’un sit-in devant les locaux de la préfecture. «Les centres resteront fermés jusqu’à nouvel ordre, le temps que nous soyons payés», a-t-il affirmé. De fait, expliquent de sources sur place, dès l’entame de la grève des agents de l’Ins, la Commission électorale indépendante a demandé à toutes les autres structures de stopper les opérations. «L’on a en mémoire, les problèmes que l’absence de l’Ins dans les centres d’enrôlement avait créé à Abidjan.
Nous n’avions pas envie de donner des prétextes à certains politiciens de dire que l’enrôlement est entaché d’irrégularités à Bouaké à cause de l’absence de l’Ins», a confié une source proche de la Cei. Plus de 150.000 personnes ont été recensées à ce jour à Bouaké, selon la commission.
Djama Stanislas
Nous n’avions pas envie de donner des prétextes à certains politiciens de dire que l’enrôlement est entaché d’irrégularités à Bouaké à cause de l’absence de l’Ins», a confié une source proche de la Cei. Plus de 150.000 personnes ont été recensées à ce jour à Bouaké, selon la commission.
Djama Stanislas