Son Excellence Gbégbo Christophe, ambassadeur du Bénin en Côte d’Ivoire, a installé, le 14 janvier, M. Guy Hattab, un homme d’affaires d’origine libanaise, comme consul du Bénin à Korhogo. La cérémonie s’est déroulée au quartier 14 qui abrite le siège dudit consul, en présence des autorités administratives et traditionnelles, des Forces nouvelles. Les Béninois, par la voix de Salami Djouman, leur porte-parole, ont dit leur joie que leur rêve soit devenu réalité. Eux, qui se sont sentis, jusque-là orphelins, surtout au plus fort de la crise. «Nous sommes heureux. Nous nous y attendions le moins. Mais nous sommes, aujourd’hui, fiers d’avoir un consul à Korhogo où nous vivons en parfaite harmonie avec les Ivoiriens et les autres communautés étrangères». Il a, pour plus de paix et d’harmonie, exhorté ses «compatriotes à respecter les lois de la Côte d’Ivoire.»
Koné Lacina, le maire de Korhogo, s’est réjoui que sa cité ait été retenue pour abriter le premier consul d’un pays en Côte d’Ivoire à l’intérieur, au moment où le pays sort de crise. Il a souhaité que cela fasse tache d’huile. S.E.M. Gbégbo Christophe était heureux de l’intérêt que les autorités locales et ses compatriotes ont accordé à cet événement. «Le président Yayi Boni et son gouvernement, a-t-il soutenu, ont eu raison de choisir Korhogo pour abriter leur premier consul en Côte d’Ivoire. Nos ressortissants se sont longtemps sentis orphelins à Korhogo. Qu’ils sachent que nous avons eu beaucoup de peine de ne pouvoir être à leurs côtés aux heures chaudes de la crise. C’est pour corriger ce qui paraissait comme une injustice que nous avons décidé d’ouvrir un consulat à Korhogo».
Si ce geste symbolique est un grand signe d’ouverture, la désignation d’un consul d’origine libanaise l’est encore plus. «Le Bénin est un pays d’ouverture, de culture et de démocratie», dira M. Guy Christophe. «Accueillez le consul. Il est votre frère ; il jouit de la même nationalité que vous ; tendez-lui la main pour la réussite de sa mission», a-t-il poursuivi. Benjamin Effoli, le secrétaire général de la préfecture a, lui, souhaité que la cohabitation soit exemplaire pour permettre à d’autres ambassades de suivre leurs pas. La cérémonie a pris fin par la coupure du ruban qui a permis aux autorités et à tous les invités d’accéder aux locaux du consulat. La communauté béninoise de Korhogo est forte d’environ deux cents personnes auxquelles il faut ajouter celles des villes environnantes. On les retrouve dans presque tous les secteurs d’activités surtout dans l’artisanat.
Martial Niangoran
Correspondant régional
Koné Lacina, le maire de Korhogo, s’est réjoui que sa cité ait été retenue pour abriter le premier consul d’un pays en Côte d’Ivoire à l’intérieur, au moment où le pays sort de crise. Il a souhaité que cela fasse tache d’huile. S.E.M. Gbégbo Christophe était heureux de l’intérêt que les autorités locales et ses compatriotes ont accordé à cet événement. «Le président Yayi Boni et son gouvernement, a-t-il soutenu, ont eu raison de choisir Korhogo pour abriter leur premier consul en Côte d’Ivoire. Nos ressortissants se sont longtemps sentis orphelins à Korhogo. Qu’ils sachent que nous avons eu beaucoup de peine de ne pouvoir être à leurs côtés aux heures chaudes de la crise. C’est pour corriger ce qui paraissait comme une injustice que nous avons décidé d’ouvrir un consulat à Korhogo».
Si ce geste symbolique est un grand signe d’ouverture, la désignation d’un consul d’origine libanaise l’est encore plus. «Le Bénin est un pays d’ouverture, de culture et de démocratie», dira M. Guy Christophe. «Accueillez le consul. Il est votre frère ; il jouit de la même nationalité que vous ; tendez-lui la main pour la réussite de sa mission», a-t-il poursuivi. Benjamin Effoli, le secrétaire général de la préfecture a, lui, souhaité que la cohabitation soit exemplaire pour permettre à d’autres ambassades de suivre leurs pas. La cérémonie a pris fin par la coupure du ruban qui a permis aux autorités et à tous les invités d’accéder aux locaux du consulat. La communauté béninoise de Korhogo est forte d’environ deux cents personnes auxquelles il faut ajouter celles des villes environnantes. On les retrouve dans presque tous les secteurs d’activités surtout dans l’artisanat.
Martial Niangoran
Correspondant régional