Le président de la Fédération des associations de consommateurs actifs de Côte d’Ivoire (Facaci), Marius Comoé, menace de paralyser les transports dans les jours à venir si la réduction du coût du carburant à la pompe n’est pas répercutée sur le prix du transport. Joint, hier, par téléphone, il estime qu’il est inconcevable que cette 3e baisse (pour le gasoil) ne profite pas aux consommateurs. «Nous ne saurions accepter qu’il n’y ait aucune répercussion sur le coût du transport», a averti le président de la Facaci. Surtout que tous les efforts consentis par le gouvernement visent à améliorer les conditions de vie de la population. Cette paralysie pourrait renvoyer les transporteurs et le gouvernement à la table de négociation. Afin que le gouvernement revienne au prix appliqué avant la hausse du coût du baril de pétrole. Cela est possible, à son avis. D’autant que le baril de pétrole se situe ces temps-ci autour de 40 dollars.
Pour Marius Comoé, c’est parce que «le jeu a été truqué dès le départ» que les transporteurs refusent de baisser les coûts du transport. En effet, les associations de consommateurs n’ont pas été, selon lui, associées aux différentes discussions entre la primature, le ministère des Mines et de l’Energie et les transporteurs. Ces discussions n’ayant pas répondu aux attentes des consommateurs ainsi que des transporteurs, ces derniers refusent donc de procéder à une quelconque diminution. Toutefois, il estime qu’il est possible de répercuter la réduction du prix du carburant à la pompe sur celui du transport. Même si, reconnaît-il, cette baisse du coût de transport sera insignifiante.
Ce n’est pas la première fois que les consommateurs se plaignent de la non réduction du coût du transport. On s’en souvient, en novembre 2008, face au refus des transporteurs de revoir à la baisse les prix du transport à la suite de la réduction du prix du carburant décidée par le gouvernement, les consommateurs avaient grogné. Doukoua Godé, président de la Fédération nationale des consommateurs de Côte d’Ivoire (Fac-ci) ainsi que Marius Comoé ont alors menacé de boycotter tous les véhicules de transport en commun et d’empêcher les transporteurs d’avoir accès aux quartiers qu’ils desservent. Ces menaces n’ont pas été portées à exécution. Et les transporteurs, pas du tout inquiétés, n’ont pas revu leur position au grand dam des consommateurs.
Nimatoulaye Ba
Pour Marius Comoé, c’est parce que «le jeu a été truqué dès le départ» que les transporteurs refusent de baisser les coûts du transport. En effet, les associations de consommateurs n’ont pas été, selon lui, associées aux différentes discussions entre la primature, le ministère des Mines et de l’Energie et les transporteurs. Ces discussions n’ayant pas répondu aux attentes des consommateurs ainsi que des transporteurs, ces derniers refusent donc de procéder à une quelconque diminution. Toutefois, il estime qu’il est possible de répercuter la réduction du prix du carburant à la pompe sur celui du transport. Même si, reconnaît-il, cette baisse du coût de transport sera insignifiante.
Ce n’est pas la première fois que les consommateurs se plaignent de la non réduction du coût du transport. On s’en souvient, en novembre 2008, face au refus des transporteurs de revoir à la baisse les prix du transport à la suite de la réduction du prix du carburant décidée par le gouvernement, les consommateurs avaient grogné. Doukoua Godé, président de la Fédération nationale des consommateurs de Côte d’Ivoire (Fac-ci) ainsi que Marius Comoé ont alors menacé de boycotter tous les véhicules de transport en commun et d’empêcher les transporteurs d’avoir accès aux quartiers qu’ils desservent. Ces menaces n’ont pas été portées à exécution. Et les transporteurs, pas du tout inquiétés, n’ont pas revu leur position au grand dam des consommateurs.
Nimatoulaye Ba