Selon certaines sources, Ismaël Koné, Directeur général de Armajaro, société spécialisée dans le café-cacao, est soupçonné par des barons du régime d’être proche du leader du Rassemblement des républicains, Alassane Dramane Ouattara. Sa société est alors devenue une cible dans un contexte politique où tous les coups semblent être permis. Un dossier sensible piloté depuis la présidence, entendait-on dire. Cette thèse est renforcée par une descente musclée des gendarmes qui passent le personnel à tabac, en toute impunité.
Le procureur de la République, Tchimou Raymond, se saisit du dossier le 7 janvier. Il prend rendez-vous avec le chef de l’Etat pour lui expliquer les faits. Laurent Gbagbo réfute toute implication et demande au magistrat de dire simplement le droit. Sans se faire prier, le parquet va prendre le 7 janvier une décision en faveur d’Armajaro qui est autorisée à reprendre possession de ses locaux.
Le procureur décide en outre que si Caf Ivoire venait à s’opposer au jugement, en procédant à une nouvelle expulsion, elle payera alors une astreinte de 2 millions de Fcfa par jour.
Il faut rappeler que l’entreprise de M. Roula qui occupait le site avait accumulé des impayés de loyer, estimés à plus de 200 millions de Fcfa. Suite à une procédure judiciaire engagée au tribunal de première instance, le Fonds de développement des activités des producteurs de café et de cacao (Fdpcc) obtient l’expulsion de Caf Ivoire le 12 juin dernier. Celle-ci interjette appel. Avant la fin de la procédure, le propriétaire du site proposera une offre locative à Armajaro qui viendra occuper les locaux, situés à Vridi. «Depuis cette installation, nous sommes perturbés quotidiennement par des huissiers, des gendarmes et des policiers avec des méthodes d’intimidation et d’injures… Malheureusement, on est en train de transporter ce problème sur un terrain politique», a commenté le Directeur général d’Armajaro, après la descente des gendarmes.
Bahi K.
Le procureur de la République, Tchimou Raymond, se saisit du dossier le 7 janvier. Il prend rendez-vous avec le chef de l’Etat pour lui expliquer les faits. Laurent Gbagbo réfute toute implication et demande au magistrat de dire simplement le droit. Sans se faire prier, le parquet va prendre le 7 janvier une décision en faveur d’Armajaro qui est autorisée à reprendre possession de ses locaux.
Le procureur décide en outre que si Caf Ivoire venait à s’opposer au jugement, en procédant à une nouvelle expulsion, elle payera alors une astreinte de 2 millions de Fcfa par jour.
Il faut rappeler que l’entreprise de M. Roula qui occupait le site avait accumulé des impayés de loyer, estimés à plus de 200 millions de Fcfa. Suite à une procédure judiciaire engagée au tribunal de première instance, le Fonds de développement des activités des producteurs de café et de cacao (Fdpcc) obtient l’expulsion de Caf Ivoire le 12 juin dernier. Celle-ci interjette appel. Avant la fin de la procédure, le propriétaire du site proposera une offre locative à Armajaro qui viendra occuper les locaux, situés à Vridi. «Depuis cette installation, nous sommes perturbés quotidiennement par des huissiers, des gendarmes et des policiers avec des méthodes d’intimidation et d’injures… Malheureusement, on est en train de transporter ce problème sur un terrain politique», a commenté le Directeur général d’Armajaro, après la descente des gendarmes.
Bahi K.
