En période coloniale, il était utilisé par les Européens comme moyen de déplacement et de loisirs. La fédération internationale de canoë-kayak a vu le jour en 1924. Les premiers championnats du monde ont eu lieu en 1938. Le Canoë-kayak est arrivé en Côte d’Ivoire le 3 novembre 1966 avec la création de la FIPCKA. Et ce, à l’initiative de Angama ancien directeur d’éducation physique et sportive, après avoir assisté à une compétition olympique de canoë- kayak au Japon en 1964. Appoutou Mathieu fait un état des lieux de ce sport en Côte d’Ivoire.
Quelle définition donnez-vous au Canoë-kayak et aviron ?
Le canoë et le kayak sont deux embarcations sportives similaires.. Mais, ces embarcations se démarquent par la pagaie et par la position dans le bateau. Pagaie simple et position à genoux pour le canoéiste, pagaie double et position assise pour le kayakiste. Le regroupement de ces deux mots - le canoë-kayak - ne correspond pas à un type de bateau mais à la discipline sportive. En canoë, l’embarcation nous vient des Indiens d’Amérique du Nord et en kayak, elle nous vient des Inuits (des esquimaux). Quant à l’aviron, c’est un sport olympique de vitesse dans de longs bateaux effilés. Il consiste à propulser le bateau à l'aide de rames, appelées avirons. Les pagaies sont fixées dans le bateau. L’athlète est au-dessus du niveau de l’eau sur un siège roulant appelé coulisse. L’athlète tourne le dos au sens d’avancement du bateau. C’est-à-dire qu’il se déplace à reculons.
Ce sport est-il développé en Côte d’Ivoire?
Depuis sa création, la Côte d’Ivoire a toujours participé aux jeux olympiques et aux compétitions mondiales de canoë- kayak. Et elle a plusieurs fois occupé des rangs honorables. Mais à partir de 1996 les activités de la FIPCKA ont pris un coup. Elles sont tombées dans une véritable léthargie. Plusieurs problèmes ont concouru à cette situation. Après cette crise, les activités ont repris avec l’avènement de Degbo Achi, président actuel de la FIPCKA. Présentement, l’engouement est tant au niveau de la direction technique qu’au niveau des athlètes. Pour ce qui est du développement de ce sport en Côte d’Ivoire, je puis dire que nous sommes dans une phase transitoire. Néanmoins nous travaillons sans cesse à sa vulgarisation. La preuve en est que nous avons pu organiser nos compétitions nationales qui, pour le moment, se limitent à la ville d’Abidjan et ses environs. Ces compétitions ont lieu au plan d’eau lagunaire du Plateau du côté du stade Félix Houphouët-Boigny. Dans le souci de voir ce sport évoluer dans notre pays, nous avons choisi la ville de Dabou du fait de ses villages lacustres qui ont plus ou moins une culture de la pagaie ou de la pirogue.
Etant entendu qu’il se pratique sur l’eau, n’y a-t-il pas des risques de noyade?
Effectivement, il y a des risques. Les concurrents sont souvent confrontés à des risques de chavirage qui peuvent déboucher sur la noyade. En ce qui concerne les compétitions que nous avons organisées jusqu’à ce jour, il n’y a pas encore de cas de noyade. Nous prenons toujours nos dispositions en posant des balises sur les plans d’eau.
Quelles sont les difficultés que vous rencontrez ?
Nous avons un problème de sponsoring.. La plupart des dépenses que nous effectuons dans le cadre de nos compétitions proviennent des poches du président de la fédération et de la parafiscalité. Aussi y a-t-il les difficultés liées à l’insuffisance de nos matériels qui coûtent très cher.
Votre mot de fin...
La FIPCKA est l’une des plus vieilles fédérations en Côte d’Ivoire. Elle a eu ses lettres de noblesse. Elle a glané des lauréats dont l’insertion socioprofessionnelle ne s’est pas fait attendre. En effet, plusieurs d’entre eux se sont retrouvés à la marine nationale.. Je lance un appel aux autorités de ce pays et aux bonnes volontés de bien vouloir jeter un regard particulier et intéressé sur le canoë-kayak qui est un sport prometteur. Nous profitons de l’occasion pour informer la presse sportive et tous les amoureux du canoë-kayak que l’ouverture de la saison 2009 aura lieu le 31 janvier 2009.
KY
Quelle définition donnez-vous au Canoë-kayak et aviron ?
Le canoë et le kayak sont deux embarcations sportives similaires.. Mais, ces embarcations se démarquent par la pagaie et par la position dans le bateau. Pagaie simple et position à genoux pour le canoéiste, pagaie double et position assise pour le kayakiste. Le regroupement de ces deux mots - le canoë-kayak - ne correspond pas à un type de bateau mais à la discipline sportive. En canoë, l’embarcation nous vient des Indiens d’Amérique du Nord et en kayak, elle nous vient des Inuits (des esquimaux). Quant à l’aviron, c’est un sport olympique de vitesse dans de longs bateaux effilés. Il consiste à propulser le bateau à l'aide de rames, appelées avirons. Les pagaies sont fixées dans le bateau. L’athlète est au-dessus du niveau de l’eau sur un siège roulant appelé coulisse. L’athlète tourne le dos au sens d’avancement du bateau. C’est-à-dire qu’il se déplace à reculons.
Ce sport est-il développé en Côte d’Ivoire?
Depuis sa création, la Côte d’Ivoire a toujours participé aux jeux olympiques et aux compétitions mondiales de canoë- kayak. Et elle a plusieurs fois occupé des rangs honorables. Mais à partir de 1996 les activités de la FIPCKA ont pris un coup. Elles sont tombées dans une véritable léthargie. Plusieurs problèmes ont concouru à cette situation. Après cette crise, les activités ont repris avec l’avènement de Degbo Achi, président actuel de la FIPCKA. Présentement, l’engouement est tant au niveau de la direction technique qu’au niveau des athlètes. Pour ce qui est du développement de ce sport en Côte d’Ivoire, je puis dire que nous sommes dans une phase transitoire. Néanmoins nous travaillons sans cesse à sa vulgarisation. La preuve en est que nous avons pu organiser nos compétitions nationales qui, pour le moment, se limitent à la ville d’Abidjan et ses environs. Ces compétitions ont lieu au plan d’eau lagunaire du Plateau du côté du stade Félix Houphouët-Boigny. Dans le souci de voir ce sport évoluer dans notre pays, nous avons choisi la ville de Dabou du fait de ses villages lacustres qui ont plus ou moins une culture de la pagaie ou de la pirogue.
Etant entendu qu’il se pratique sur l’eau, n’y a-t-il pas des risques de noyade?
Effectivement, il y a des risques. Les concurrents sont souvent confrontés à des risques de chavirage qui peuvent déboucher sur la noyade. En ce qui concerne les compétitions que nous avons organisées jusqu’à ce jour, il n’y a pas encore de cas de noyade. Nous prenons toujours nos dispositions en posant des balises sur les plans d’eau.
Quelles sont les difficultés que vous rencontrez ?
Nous avons un problème de sponsoring.. La plupart des dépenses que nous effectuons dans le cadre de nos compétitions proviennent des poches du président de la fédération et de la parafiscalité. Aussi y a-t-il les difficultés liées à l’insuffisance de nos matériels qui coûtent très cher.
Votre mot de fin...
La FIPCKA est l’une des plus vieilles fédérations en Côte d’Ivoire. Elle a eu ses lettres de noblesse. Elle a glané des lauréats dont l’insertion socioprofessionnelle ne s’est pas fait attendre. En effet, plusieurs d’entre eux se sont retrouvés à la marine nationale.. Je lance un appel aux autorités de ce pays et aux bonnes volontés de bien vouloir jeter un regard particulier et intéressé sur le canoë-kayak qui est un sport prometteur. Nous profitons de l’occasion pour informer la presse sportive et tous les amoureux du canoë-kayak que l’ouverture de la saison 2009 aura lieu le 31 janvier 2009.
KY