A l’initiative du directeur régional de campagne Abidjan- Sud Cissé Ibrahima Bacongo, le Rassemblement des Républicains (RDR) a tenu un séminaire sur la fraude dans le processus d’identification. C’était le dimanche 18 janvier 2009 au QG de ladite direction de campagne à Marcory.
Ce qui se passe présentement entre le Front Populaire Ivoirien (FPI) et le RDR pourrait être qualifié de réponse du berger à la bergère. En effet, alors que le parti au pouvoir a organisé un séminaire le jeudi 15 janvier 2008 au cours duquel il a accusé le RDR d’avoir fraudé sur la nationalité, celui-ci a tenu hier un séminaire au cours duquel il a tenu le FPI pour responsable de fraude. Ainsi, ouvrant le bal, le directeur régional de campagne Abidjan Sud le ministre Cissé Bacongo a indiqué que les nombreuses accusations du FPI contre son parti ne « relèvent que de la pure propagande ». Le décor ainsi planté, le directeur central de campagne chargé des questions électorales au RDR enfoncera le clou. La fraude se définissant comme toute action qui a un impact sur la transparence du processus électoral, c’est donc selon lui le FPI qui commet de plus en plus de fraude en entraînant la lenteur dans le processus et en proférant des menaces sur des pétitionnaires.. D’ailleurs, à l’en croire, plusieurs non-ivoiriens en majorité des libériens qui s’enrôlaient au profit du Front populaire ivoirien ont été mis aux arrêts récemment à Guiglo et à Danané. « Il faut qu’on prenne en compte les fichiers historiques du HCR », a-t-il préconisé au cours de ce séminaire qui avait pour thème ‘‘Fraude à l’identification : entre propagande et réalité’’. Poursuivant sur la même lancée, Sanogo Mamadou fera savoir que des préfets sous l’ordre du parti dirigé par Affi N’guessan refusent de signer des extraits de naissance dans les zones Cno où souvent ceux-ci signent un petit nombre pour retarder le processus. Aussi le FPI se prépare-t-il, aux dires du directeur central de campagne chargé des questions électorales, à la manipulation du fichier électoral. Mais, sur ce point, il a rassuré les séminaristes que tous les partis signataires des accords de Marcoussis seront présents lors du croisement du fichier électoral. En clair, pour Sanogo Mamadou, le parti au pouvoir s’apprête à faire de nombreuses requêtes sur la liste provisoire. Il a d’autre part révélé que le FPI dispose d’un document dans lequel il compte exiger que les préfets président toutes les réunions de la CEI. Par ailleurs, s’agissant du processus d’enrôlement et de l’identification, l’expert en questions électorales du RDR a fait remarquer que sur la base d’un système dont il dispose et des données de la CEI, l’opération est favorable au RDR et que ce sont des zones comme Yopougon, Treichville, Anyama et Plateau qui ont eu un fort taux d’enrôlés dans le district d’Abidjan. Yopougon venant en tête avec 99, 46%. Les travaux ont également été dirigés par la présidente du comité scientifique Mme Tagliante Saracino et Coulibaly Sounkalo chargé des questions juridiques. Ce dernier a instruit les séminaristes sur comment son équipe et lui ont pu libérer plusieurs militants.
T.A.B
Ce qui se passe présentement entre le Front Populaire Ivoirien (FPI) et le RDR pourrait être qualifié de réponse du berger à la bergère. En effet, alors que le parti au pouvoir a organisé un séminaire le jeudi 15 janvier 2008 au cours duquel il a accusé le RDR d’avoir fraudé sur la nationalité, celui-ci a tenu hier un séminaire au cours duquel il a tenu le FPI pour responsable de fraude. Ainsi, ouvrant le bal, le directeur régional de campagne Abidjan Sud le ministre Cissé Bacongo a indiqué que les nombreuses accusations du FPI contre son parti ne « relèvent que de la pure propagande ». Le décor ainsi planté, le directeur central de campagne chargé des questions électorales au RDR enfoncera le clou. La fraude se définissant comme toute action qui a un impact sur la transparence du processus électoral, c’est donc selon lui le FPI qui commet de plus en plus de fraude en entraînant la lenteur dans le processus et en proférant des menaces sur des pétitionnaires.. D’ailleurs, à l’en croire, plusieurs non-ivoiriens en majorité des libériens qui s’enrôlaient au profit du Front populaire ivoirien ont été mis aux arrêts récemment à Guiglo et à Danané. « Il faut qu’on prenne en compte les fichiers historiques du HCR », a-t-il préconisé au cours de ce séminaire qui avait pour thème ‘‘Fraude à l’identification : entre propagande et réalité’’. Poursuivant sur la même lancée, Sanogo Mamadou fera savoir que des préfets sous l’ordre du parti dirigé par Affi N’guessan refusent de signer des extraits de naissance dans les zones Cno où souvent ceux-ci signent un petit nombre pour retarder le processus. Aussi le FPI se prépare-t-il, aux dires du directeur central de campagne chargé des questions électorales, à la manipulation du fichier électoral. Mais, sur ce point, il a rassuré les séminaristes que tous les partis signataires des accords de Marcoussis seront présents lors du croisement du fichier électoral. En clair, pour Sanogo Mamadou, le parti au pouvoir s’apprête à faire de nombreuses requêtes sur la liste provisoire. Il a d’autre part révélé que le FPI dispose d’un document dans lequel il compte exiger que les préfets président toutes les réunions de la CEI. Par ailleurs, s’agissant du processus d’enrôlement et de l’identification, l’expert en questions électorales du RDR a fait remarquer que sur la base d’un système dont il dispose et des données de la CEI, l’opération est favorable au RDR et que ce sont des zones comme Yopougon, Treichville, Anyama et Plateau qui ont eu un fort taux d’enrôlés dans le district d’Abidjan. Yopougon venant en tête avec 99, 46%. Les travaux ont également été dirigés par la présidente du comité scientifique Mme Tagliante Saracino et Coulibaly Sounkalo chargé des questions juridiques. Ce dernier a instruit les séminaristes sur comment son équipe et lui ont pu libérer plusieurs militants.
T.A.B