Les propriétaires de maisons baillées de Côte d’Ivoire traversent une situation pénible.
L’accumulation de leurs dettes atteint 9 mois. Après maintes démarches auprès des autorités compétentes qui se sont avérées vaines, ces propriétaires de maisons se sont rencontrés hier à l’institut national de la santé publique (I.N.S.P) afin de mener une réflexion collective pour entrer en possession de leurs arriérés de paiement. “Si au début, le contrat liant l’Etat aux bailleurs a été exécuté avec plus ou moins de bonheur, aujourd’hui, force est de reconnaître qu’il existe un réel dysfonctionnement de la gestion des baux au préjudice des bailleurs ”. Tels sont les propos du secrétaire du collectif. Selon lui, en plus de la baisse unilatérale des taux de bail, l’Etat accumulait plusieurs mois d’impayés. Et ce fait ne peut qu’accroître les difficultés des propriétaires de maisons qui en plus de leur statut de responsables de famille les soumettant à des obligations, ils ont aussi de nombreux projets à réaliser. “Cette situation inconfortable a fini par confiner nombre de propriétaires dans un état de réelle déchéance sociale”, a-t-il ajouté. Bien avant, les propriétaires animés d’une bonne volonté ont pris le temps de recenser tous les problèmes relatifs aux baux auprès des services bénéficiaires de l’Etat. Suite aux nombreuses investigations faites, ils se sont rendu compte que les baux des militaires, des gendarmes, des Agents de douane et des fonctionnaires des eaux et Forêts sont correctement payés. Or en réalité, les baux de ceux-ci sont plus élevés que ceux de la police. Mais ils constatent avec curiosité que l’Etat éprouve encore des difficultés à payer les dettes de la police. Dans leurs différentes démarches, les propriétaires ont adressé des courriers au président de la république, au premier ministre, à tous les présidents d’institution. Malheureusement, ces courriers ont été sans suite. Ensuite, ils ont rencontré le ministre de l’économie et des finances, le ministre de l’intérieur et le directeur général du trésor et de la comptabilité publique en vain. Pour l’heure, le collectif a décidé d’une conférence de presse à une date ultérieure pour arrêter des décisions concrètes.
Cissé Moussafa stagiaire
L’accumulation de leurs dettes atteint 9 mois. Après maintes démarches auprès des autorités compétentes qui se sont avérées vaines, ces propriétaires de maisons se sont rencontrés hier à l’institut national de la santé publique (I.N.S.P) afin de mener une réflexion collective pour entrer en possession de leurs arriérés de paiement. “Si au début, le contrat liant l’Etat aux bailleurs a été exécuté avec plus ou moins de bonheur, aujourd’hui, force est de reconnaître qu’il existe un réel dysfonctionnement de la gestion des baux au préjudice des bailleurs ”. Tels sont les propos du secrétaire du collectif. Selon lui, en plus de la baisse unilatérale des taux de bail, l’Etat accumulait plusieurs mois d’impayés. Et ce fait ne peut qu’accroître les difficultés des propriétaires de maisons qui en plus de leur statut de responsables de famille les soumettant à des obligations, ils ont aussi de nombreux projets à réaliser. “Cette situation inconfortable a fini par confiner nombre de propriétaires dans un état de réelle déchéance sociale”, a-t-il ajouté. Bien avant, les propriétaires animés d’une bonne volonté ont pris le temps de recenser tous les problèmes relatifs aux baux auprès des services bénéficiaires de l’Etat. Suite aux nombreuses investigations faites, ils se sont rendu compte que les baux des militaires, des gendarmes, des Agents de douane et des fonctionnaires des eaux et Forêts sont correctement payés. Or en réalité, les baux de ceux-ci sont plus élevés que ceux de la police. Mais ils constatent avec curiosité que l’Etat éprouve encore des difficultés à payer les dettes de la police. Dans leurs différentes démarches, les propriétaires ont adressé des courriers au président de la république, au premier ministre, à tous les présidents d’institution. Malheureusement, ces courriers ont été sans suite. Ensuite, ils ont rencontré le ministre de l’économie et des finances, le ministre de l’intérieur et le directeur général du trésor et de la comptabilité publique en vain. Pour l’heure, le collectif a décidé d’une conférence de presse à une date ultérieure pour arrêter des décisions concrètes.
Cissé Moussafa stagiaire