Dans la poursuite de sa tournée de paix et de sensibilisation, Emile Kima, à la fois président du Comité de soutien aux actions du président Blaise Comparé et président du Comité de soutien à l’Accord politique de Ouagadougou pour le retour de la paix en Côte d’Ivoire, a animé un meeting, samedi dernier, au stade face à la cour royale, à Samo, gros village de plus de 10 mille âmes, dans la commune de Bonoua, département de Grand-Bassam.
Au cours de ce giga-meeting, il a soutenu que «l’Accord politique de Ouagadougou marche, mais n’a pas encore atteint sa vitesse de croisière. Il est donc temps que le président de la République prenne enfin ses responsabilités en redéployant toute l’administration ivoirienne en zones ex-rebelles. Je veux parler de la douane, des impôts, du trésor, des Forces de défense et de sécurité, etc. C’est seulement à ce prix que la confiance pourra revenir. Et, pour aller vite, le président burkinabé, facilitateur dans la crise ivoirienne, peut, par exemple, envoyer un contingent de son armée en Côte d’Ivoire. Cela, je le pense, forcera tout le monde à faire du retour de la confiance une priorité en s’attelant au redéploiement de l’administration”. A la nombreuse foule composée en majorité de ressortissants de la CEDEAO venue à ce meeting, il a lancé cet appel : «Si l’Accord politique de Ouagadougou venait à échouer, les Occidentaux vont se moquer de nous, des Africains, en disant qu’on leur a confié la résolution de leur crise et ils n’ont même pas réussi à la résoudre. Pour ce faire, chers amis ressortissants de la CEDEAO, aidons nos frères ivoiriens à sortir de cette crise qui n’a que trop duré».
Mais Emile Kima a, bien avant, parlé de la carte de séjour et de l’opération d’enrôlement. Parlant de la carte de séjour, il a demandé à ses frères burkinabé et aux autres ressortissants de la CEDEAO d’être fiers de leurs origines. «Vous devez être fiers de vos origines. Vous devez être fiers de vos pièces d’identité. A cause de la carte de séjour, il y avait des gens qui mouraient chez eux à la maison ; il y avait des gens qui avaient peur de sortir de la maison. Il faut rendre hommage au président Gbagbo pour avoir supprimé cette carte à problèmes”.
Quant à la participation des ressortissants de la CEDEAO à l’opération d’enrôlement, Kima Emile a été sans équivoque. «Vous n’avez rien à voir avec l’opération d’enrôlement des populations ivoiriennes. Laissez les Ivoiriens se faire enrôler et voter le candidat de leur choix, voter leur président. Et celui qui sera élu, nous le suivrons. Ce que nous ne pouvons accepter chez nous, ne le faisons pas chez les autres».
Les soucis vécus par les ressortissants de la CEDEAO à cause de la carte de résident étaient aussi au menu : «La possession de la carte de résident, est un faux débat, un faux problème. Ce qui est, obligatoire, c’est la carte d’identité consulaire qui ne coûte rien. Ayez donc cette carte. Je le demande aussi aux autres ressortissants de la CEDEAO». Selon Emile Kima, il existe partout et depuis longtemps, des problèmes terriens. Mais, pour lui, «ces problèmes ne se règlent pas dans la bagarre et la pagaille. Les Burkinabè et les Ivoiriens sont liés par l’histoire. Nous sommes des frères. Les Ivoiriens ne sont pas xénophobes et ne l’ont jamais été. Ne vous laissez donc pas manipuler par des politiciens. Si la Côte d’Ivoire brûle, c’est le Burkina Faso, le Mali, la Guinée, le Togo et autres qui vont en faire autant. Alors sachons ce que nous voulons et respectons les us et coutumes de l’endroit où nous vivons. Si nous le faisons bien, nous n’aurons pas de problème de cohabitation avec nos tuteurs».
Trois interventions ont précédé celle de Emile Kima. Le porte-parole du comité d’organisation dudit meeting, par ailleurs président des jeunes Burkinabè de Samo, M. Sawadogo Dramane a remercié Emile Kima d’avoir choisi Samo pour le lancement de ses activités de 2009. M. Maïga Tidiane, porte-parole de la CEDEAO de Samo, a porté à la connaissance d’Emile Kima quelques doléances relatives à l’eau potable et à l’électricité dans la localité.
Enfin M. Yakubi Laurent, président de l’Union des Togolais de Côte d’Ivoire, a parlé de l’intégration. «L’intégration est en marche en Côte d’Ivoire grâce à Kima Emile et à Gbagbo. Une parfaite harmonie règne entre Ivoiriens et ressortissants de la CEDEAO. Nous rendons donc hommage au président Gbagbo pour avoir supprimé la carte de séjour. Demeurons impartiaux dans la politique ivoirienne. Nous devons respecter les lois de la Côte d’Ivoire”.
Avant le meeting, Emile Kima a été reçu par l’imam de Samo et le chef de village Nanan Otron Jean-Baptiste.
Marcellin Boguy Envoyé spécial
Au cours de ce giga-meeting, il a soutenu que «l’Accord politique de Ouagadougou marche, mais n’a pas encore atteint sa vitesse de croisière. Il est donc temps que le président de la République prenne enfin ses responsabilités en redéployant toute l’administration ivoirienne en zones ex-rebelles. Je veux parler de la douane, des impôts, du trésor, des Forces de défense et de sécurité, etc. C’est seulement à ce prix que la confiance pourra revenir. Et, pour aller vite, le président burkinabé, facilitateur dans la crise ivoirienne, peut, par exemple, envoyer un contingent de son armée en Côte d’Ivoire. Cela, je le pense, forcera tout le monde à faire du retour de la confiance une priorité en s’attelant au redéploiement de l’administration”. A la nombreuse foule composée en majorité de ressortissants de la CEDEAO venue à ce meeting, il a lancé cet appel : «Si l’Accord politique de Ouagadougou venait à échouer, les Occidentaux vont se moquer de nous, des Africains, en disant qu’on leur a confié la résolution de leur crise et ils n’ont même pas réussi à la résoudre. Pour ce faire, chers amis ressortissants de la CEDEAO, aidons nos frères ivoiriens à sortir de cette crise qui n’a que trop duré».
Mais Emile Kima a, bien avant, parlé de la carte de séjour et de l’opération d’enrôlement. Parlant de la carte de séjour, il a demandé à ses frères burkinabé et aux autres ressortissants de la CEDEAO d’être fiers de leurs origines. «Vous devez être fiers de vos origines. Vous devez être fiers de vos pièces d’identité. A cause de la carte de séjour, il y avait des gens qui mouraient chez eux à la maison ; il y avait des gens qui avaient peur de sortir de la maison. Il faut rendre hommage au président Gbagbo pour avoir supprimé cette carte à problèmes”.
Quant à la participation des ressortissants de la CEDEAO à l’opération d’enrôlement, Kima Emile a été sans équivoque. «Vous n’avez rien à voir avec l’opération d’enrôlement des populations ivoiriennes. Laissez les Ivoiriens se faire enrôler et voter le candidat de leur choix, voter leur président. Et celui qui sera élu, nous le suivrons. Ce que nous ne pouvons accepter chez nous, ne le faisons pas chez les autres».
Les soucis vécus par les ressortissants de la CEDEAO à cause de la carte de résident étaient aussi au menu : «La possession de la carte de résident, est un faux débat, un faux problème. Ce qui est, obligatoire, c’est la carte d’identité consulaire qui ne coûte rien. Ayez donc cette carte. Je le demande aussi aux autres ressortissants de la CEDEAO». Selon Emile Kima, il existe partout et depuis longtemps, des problèmes terriens. Mais, pour lui, «ces problèmes ne se règlent pas dans la bagarre et la pagaille. Les Burkinabè et les Ivoiriens sont liés par l’histoire. Nous sommes des frères. Les Ivoiriens ne sont pas xénophobes et ne l’ont jamais été. Ne vous laissez donc pas manipuler par des politiciens. Si la Côte d’Ivoire brûle, c’est le Burkina Faso, le Mali, la Guinée, le Togo et autres qui vont en faire autant. Alors sachons ce que nous voulons et respectons les us et coutumes de l’endroit où nous vivons. Si nous le faisons bien, nous n’aurons pas de problème de cohabitation avec nos tuteurs».
Trois interventions ont précédé celle de Emile Kima. Le porte-parole du comité d’organisation dudit meeting, par ailleurs président des jeunes Burkinabè de Samo, M. Sawadogo Dramane a remercié Emile Kima d’avoir choisi Samo pour le lancement de ses activités de 2009. M. Maïga Tidiane, porte-parole de la CEDEAO de Samo, a porté à la connaissance d’Emile Kima quelques doléances relatives à l’eau potable et à l’électricité dans la localité.
Enfin M. Yakubi Laurent, président de l’Union des Togolais de Côte d’Ivoire, a parlé de l’intégration. «L’intégration est en marche en Côte d’Ivoire grâce à Kima Emile et à Gbagbo. Une parfaite harmonie règne entre Ivoiriens et ressortissants de la CEDEAO. Nous rendons donc hommage au président Gbagbo pour avoir supprimé la carte de séjour. Demeurons impartiaux dans la politique ivoirienne. Nous devons respecter les lois de la Côte d’Ivoire”.
Avant le meeting, Emile Kima a été reçu par l’imam de Samo et le chef de village Nanan Otron Jean-Baptiste.
Marcellin Boguy Envoyé spécial
