ABIDJAN - Des dirigeants de la filière cacao ivoirienne, incarcérés pour de présumées malversations, ont porté plainte contre l'Etat de Côte d'Ivoire auprès de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest (Cédéao) pour "violations de droits de l'Homme", a annoncé lundi leur avocat.
Dans un commmuniqué, Me Narcisse Aka indique avoir déposé le 15 janvier une plainte contre l'Etat ivoirien auprès de la Cour de justice de la Cédéao à Abuja, notamment pour "violation du principe de la présomption d'innocence", "violation des règles de la détention préventive" et "atteinte au droit à un procès équitable" de quatre responsables de la filière cacao.
Parmi ces dirigeants figurent Henri Amouzou, président du Fonds de développement pour les producteurs du café-cacao (FDPCC), et Angeline Kili, présidente du Conseil d'administration du Fonds de régulation du cacao (FRC).
M. Amouzou et Mme Kili ont été arrêtés en juin 2008, de même que la quasi-totalité des dirigeants des structures de régulation de la filière, dans le cadre d'une enquête judiciaire ouverte en octobre 2007 à la demande du président Laurent Gbagbo. Les responsables incarcérés sont accusés notamment de "détournements de fonds".
Le greffe de la Cour de justice de la Cédéao a confirmé à l'AFP que des dirigeants de la filière cacao ivoirienne ont déposé une plainte la semaine dernière, mais n'a pas souhaité donner davantage d'informations.
Les différentes structures de régulation du cacao ivoirien, dénoncées depuis des années pour leur opacité, ont été remplacées en septembre 2008 par un comité de gestion provisoire.
Premier producteur mondial de cacao, la Côte d'Ivoire détient plus de 40% de parts de marché. Le cacao et le café représentent 40% des recettes d'exportation du pays et environ 20% de son PIB.
Dans un commmuniqué, Me Narcisse Aka indique avoir déposé le 15 janvier une plainte contre l'Etat ivoirien auprès de la Cour de justice de la Cédéao à Abuja, notamment pour "violation du principe de la présomption d'innocence", "violation des règles de la détention préventive" et "atteinte au droit à un procès équitable" de quatre responsables de la filière cacao.
Parmi ces dirigeants figurent Henri Amouzou, président du Fonds de développement pour les producteurs du café-cacao (FDPCC), et Angeline Kili, présidente du Conseil d'administration du Fonds de régulation du cacao (FRC).
M. Amouzou et Mme Kili ont été arrêtés en juin 2008, de même que la quasi-totalité des dirigeants des structures de régulation de la filière, dans le cadre d'une enquête judiciaire ouverte en octobre 2007 à la demande du président Laurent Gbagbo. Les responsables incarcérés sont accusés notamment de "détournements de fonds".
Le greffe de la Cour de justice de la Cédéao a confirmé à l'AFP que des dirigeants de la filière cacao ivoirienne ont déposé une plainte la semaine dernière, mais n'a pas souhaité donner davantage d'informations.
Les différentes structures de régulation du cacao ivoirien, dénoncées depuis des années pour leur opacité, ont été remplacées en septembre 2008 par un comité de gestion provisoire.
Premier producteur mondial de cacao, la Côte d'Ivoire détient plus de 40% de parts de marché. Le cacao et le café représentent 40% des recettes d'exportation du pays et environ 20% de son PIB.