Partis s'informer sur la séquestration puis l'agression, le 14 janvier au lycée municipal Pierre Gadié de Yopougon, de quatre membres de l'Association générale des élèves et étudiants deux enquêteurs du Mouvement ivoirien des droits humains ont été séquestrés vendredi par les responsables locaux de la Fesci qui leur ont aussi arraché leur matériel de travail.
Me Gouaméné Hervé (Président de l'Action pour la promotion des droits de l'homme, Apdh) : “Je suis prêt à être l'avocat du Midh”
« C'est un acte à condamner. On ne peut pas admettre une telle barbarie. Rien ne peut justifier ce comportement. Le bureau exécutif de l'Apdh a été saisi. Nous allons rencontrer la Fesci, l'Ageeci, et les responsables du lycée municipal de Yopougon. Hier, (Samedi) j'étais avec Me Traoré Drissa (président du Midh). Je l'ai encouragé à porter plainte. D'habitude, on ne peut pas s'attaquer à la Fesci parce que c'est une personne morale, mais cette fois, les responsables des actes ont été clairement identifiés et doivent être poursuivis. En tant qu'organisation des droits de l'Homme, nous allons soutenir le Midh et personnellement, en tant qu'avocat je suis prêt à défendre les victimes au tribunal. Il est inadmissible qu'on s'en prenne à des défenseurs des droits humains qui vont s'informer sur un évènement. Il faut qu'il y ait un procès et que la coupables soient punis.»
Dr Kamaté Banhouma (Secrétaire général de la Ligue ivoirienne des droits de l'homme, Lidho) : ''Tôt ou tard, les coupables répondront''
« Nous ne pouvons que condamner ces agissements des militants de la Fesci. Nous-même avons fait les frais de cette organisation. Vous vous souvenez certainement de ce que le siège de la Lidho a été saccagé par la Fesci. Cette structure ne se comporte plus comme un syndicat estudiantin, mais comme une mafia. La Lidho présente sa compassion aux militants de l'Ageeci et du Midh. Nous interpellons l'Etat pour qu'il prenne ses responsabilités afin de mettre fin à l'impunité de la Fesci. Il n'y a rien de plus grave que s'en prendre à une organisation des droits de l'Homme. Le Midh doit porter plainte et puisque cette fois les auteurs sont connus, ils doivent être jugés. De toute façon les violations des droits de l'Homme sont imprescriptibles. Alors, si les coupables ne sont pas poursuivis il répondront un jour d'une manière ou d'une autre. Nous renouvelons notre compassion au Midh. »
Propos recueillis par Cissé Sindou
Me Gouaméné Hervé (Président de l'Action pour la promotion des droits de l'homme, Apdh) : “Je suis prêt à être l'avocat du Midh”
« C'est un acte à condamner. On ne peut pas admettre une telle barbarie. Rien ne peut justifier ce comportement. Le bureau exécutif de l'Apdh a été saisi. Nous allons rencontrer la Fesci, l'Ageeci, et les responsables du lycée municipal de Yopougon. Hier, (Samedi) j'étais avec Me Traoré Drissa (président du Midh). Je l'ai encouragé à porter plainte. D'habitude, on ne peut pas s'attaquer à la Fesci parce que c'est une personne morale, mais cette fois, les responsables des actes ont été clairement identifiés et doivent être poursuivis. En tant qu'organisation des droits de l'Homme, nous allons soutenir le Midh et personnellement, en tant qu'avocat je suis prêt à défendre les victimes au tribunal. Il est inadmissible qu'on s'en prenne à des défenseurs des droits humains qui vont s'informer sur un évènement. Il faut qu'il y ait un procès et que la coupables soient punis.»
Dr Kamaté Banhouma (Secrétaire général de la Ligue ivoirienne des droits de l'homme, Lidho) : ''Tôt ou tard, les coupables répondront''
« Nous ne pouvons que condamner ces agissements des militants de la Fesci. Nous-même avons fait les frais de cette organisation. Vous vous souvenez certainement de ce que le siège de la Lidho a été saccagé par la Fesci. Cette structure ne se comporte plus comme un syndicat estudiantin, mais comme une mafia. La Lidho présente sa compassion aux militants de l'Ageeci et du Midh. Nous interpellons l'Etat pour qu'il prenne ses responsabilités afin de mettre fin à l'impunité de la Fesci. Il n'y a rien de plus grave que s'en prendre à une organisation des droits de l'Homme. Le Midh doit porter plainte et puisque cette fois les auteurs sont connus, ils doivent être jugés. De toute façon les violations des droits de l'Homme sont imprescriptibles. Alors, si les coupables ne sont pas poursuivis il répondront un jour d'une manière ou d'une autre. Nous renouvelons notre compassion au Midh. »
Propos recueillis par Cissé Sindou