Les bruits sont de plus en plus assourdissants sur les non dits de la rencontre CEI- Ministère de l’Intérieur, le vendredi 16 janvier à Yamoussoukro. Le président de la Commission électorale indépendante (CEI) himself serait au cœur d’un compromis avec Désiré Tagro, ministre de l’Intérieur. Si le pas est effectivement franchi, c’est le processus démocratique qui se trouve ainsi régressé d’au moins de 10 ans. De plus en plus timoré, Beugré Mambé commence à donner des signes d’inquiétudes. Comment la CEI qui devrait être très jalouse de son indépendance peut-il accepter d’ouvrir une brèche dans la possibilité de donner ses pouvoirs aux préfets et sous-préfets dans le cadre de la collaboration formelle qu’elle veut mettre en place. Au juste de quoi à donc peur Beugré Mambé ? Les manœuvres de Désiré Tagro n’ont d’autre but que de contrôler vaille que vaille un processus électoral qui leur glisse en les doigts. Le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Paix (RHDP) qui a acquis de haute lutte l’architecture actuelle de la CEI devra ouvrir grandement les yeux et tendre finement les oreilles. Il n’y a pas de fumée sans feu !
CB
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