Contrairement à ce qui a été annoncé hier, la grève de 10 jours initiée par le mouvement des syndicats de l’enseignement secondaire général et technique de Côte d’Ivoire a bel et bien démarré. En tout cas, dans la plupart des établissements secondaires publics de la capitale économique ivoirienne, les enseignants ont débrayé. En dehors (pour ce que nous avons pu constater), des Lycées classique et Sainte Marie à Cocody, pour l’enseignement général.
Au niveau de l’enseignement technique, les professeurs ont brillé par leur absence dans les classes. Ce fut le cas, entre autres, au lycée technique d’Abidjan, au Cbcg de Treichville et Cocody. Selon des responsables du mouvement, leur mot d’ordre de grève a été suivi à 100%, au niveau de l’enseignement technique, tant à Abidjan qu’à l’intérieur du pays. Il se poursuivra durant les neuf prochains jours, au dire de M. Soro Mamadou, secrétaire général du Synesci, rencontré hier soir. A moins que leurs revendications soient totalement satisfaites, et le plus tôt possible, par le gouvernement. A savoir, la prise immédiate du décret relatif à la grille indiciaire, jusqu’au grade A7 des enseignants du secondaire, à la suite du décret N° 2007-695 du 31 décembre 2007, portant profil de carrière des enseignants. La fixation de la date des effets financiers du profil de carrière des enseignants au 1er janvier 2009. Et le paiement immédiat des treize mois d’arriérés de salaires des enseignants « retraités maintenus ». Hier, jusqu’à 18 h, les négociations se poursuivaient au siège du Synesci, avec M. Gbéhi Tomé, premier conseiller technique du ministre de l’Education nationale, Gilbert Bleu-Lainé.
Casimir Djézou
• Les élèves ont vainement attendu les professeurs à Anyama
Le mot d’ordre de grève lancé par un collectif de syndicats de l’enseignement secondaire général et technique, a été diversement suivi dans les établissements publics de l’intérieur du pays. Au lycée moderne d’Anyama, les cours n’ont pas eu lieu hier. Les élèves, qui, comme chaque matin, étaient présents dans leurs classes respectives, ont attendu vainement leurs maîtres avant de réaliser qu’ils ne viendront pas. Ils sont alors rentrés chez eux. Les professeurs ont observé le piquet de grève à l’entrée principale du lycée et dans la salle des professeurs. Malgré le communiqué du ministère de l’Education nationale lu lundi soir à la télévision nationale invitant les grévistes à poursuivre travail, les enseignants, éducateurs et conseillers d’éducation ont bel et bien suivi le mouvement. Selon nos correspondants, certaines villes de l’intérieur ont vécu la même situation. Ils affirment que les lycées d’Adiaké, Maféré, Tiapou, Bonoua ont été fermés dans la matinée. Par contre, les cours se sont déroulés normalement à Yamoussoukro, Daloa, Abengourou, Zuénoula…
Kouamé Alfred
correspondant local
• Pas de cours dans les lycées et collèges de Man
Les cours n’ont pas été dispensés dans les classes des collèges et lycée modernes de Man hier. Les différentes classes sont restées fermées mardi. Les élèves qui s’y sont rendus tôt le matin ont à 10 h repris le chemin de la maison, faute d’enseignants. Dans les établissements visités, seuls les éducateurs, censeurs et proviseurs étaient présents. Les professeurs titulaires, après une brève réunion de concertation, ce matin à 8 h, (15 mn environ) dans la salle des profs, sont sortis de la cour de l’école. A l’origine de cette grève : «la fixation de la date des effets financiers du profil de carrière.»
Joint par téléphone, M. Koné Abdoulaye, secrétaire général du Synecsci de la région des Montagnes, explique : «Cet arrêt de travail constaté est un mouvement national. Qui s’étendra du 20 au 30 janvier 2009, à travers lequel les enseignants entendent exiger la fixation de la date des effets financiers du profil de carrière et la prise du décret portant profil de carrière des enseignants.»
Soulignons par ailleurs que depuis le 5 janvier les professeurs dans les différents établissements secondaires publics de Man, de façon insidieuse, pratiquaient déjà la rétention des notes trimestrielles des élèves. Honoré Droh
Correspondant régional
Protocole d’accord entre Bleu -Lainé et les grévistes
Un protocole d’accord a été signé lundi entre le ministère de l’Education nationale et des syndicats grévistes, qui avaient annoncé un débrayage depuis hier matin. Il est ainsi libellé: « A la suitepréavis d’arrêt des 20, 21 et 22 janvier 2009 des syndicats des Emplois du secteur Education/formation réunis au sein d’un collectif, il est convenu entre le ministre de l’Education nationale, M. Gilbert Bleu-Lainé et le dit collectif, ce qui suit : le ministre de l’Education nationale s’engage d’ici au 31 janvier 2009 à œuvrer à la réparation de l’écart indiciaire entre les grades A3 et A4. Œuvrer à la signature de l’acte portant date d’effet financier du reclassement des fonctionnaires enseignants du secteur Education/formation. Les syndicats du Collectif s’engagent, sur cette base, à suspendre le mot d’ordre d’arrêt de travail pour permettre à M. le ministre de l’Education nationale de poursuivre les négociations avec ses collègues du gouvernement ».
M. Gneproust
Au niveau de l’enseignement technique, les professeurs ont brillé par leur absence dans les classes. Ce fut le cas, entre autres, au lycée technique d’Abidjan, au Cbcg de Treichville et Cocody. Selon des responsables du mouvement, leur mot d’ordre de grève a été suivi à 100%, au niveau de l’enseignement technique, tant à Abidjan qu’à l’intérieur du pays. Il se poursuivra durant les neuf prochains jours, au dire de M. Soro Mamadou, secrétaire général du Synesci, rencontré hier soir. A moins que leurs revendications soient totalement satisfaites, et le plus tôt possible, par le gouvernement. A savoir, la prise immédiate du décret relatif à la grille indiciaire, jusqu’au grade A7 des enseignants du secondaire, à la suite du décret N° 2007-695 du 31 décembre 2007, portant profil de carrière des enseignants. La fixation de la date des effets financiers du profil de carrière des enseignants au 1er janvier 2009. Et le paiement immédiat des treize mois d’arriérés de salaires des enseignants « retraités maintenus ». Hier, jusqu’à 18 h, les négociations se poursuivaient au siège du Synesci, avec M. Gbéhi Tomé, premier conseiller technique du ministre de l’Education nationale, Gilbert Bleu-Lainé.
Casimir Djézou
• Les élèves ont vainement attendu les professeurs à Anyama
Le mot d’ordre de grève lancé par un collectif de syndicats de l’enseignement secondaire général et technique, a été diversement suivi dans les établissements publics de l’intérieur du pays. Au lycée moderne d’Anyama, les cours n’ont pas eu lieu hier. Les élèves, qui, comme chaque matin, étaient présents dans leurs classes respectives, ont attendu vainement leurs maîtres avant de réaliser qu’ils ne viendront pas. Ils sont alors rentrés chez eux. Les professeurs ont observé le piquet de grève à l’entrée principale du lycée et dans la salle des professeurs. Malgré le communiqué du ministère de l’Education nationale lu lundi soir à la télévision nationale invitant les grévistes à poursuivre travail, les enseignants, éducateurs et conseillers d’éducation ont bel et bien suivi le mouvement. Selon nos correspondants, certaines villes de l’intérieur ont vécu la même situation. Ils affirment que les lycées d’Adiaké, Maféré, Tiapou, Bonoua ont été fermés dans la matinée. Par contre, les cours se sont déroulés normalement à Yamoussoukro, Daloa, Abengourou, Zuénoula…
Kouamé Alfred
correspondant local
• Pas de cours dans les lycées et collèges de Man
Les cours n’ont pas été dispensés dans les classes des collèges et lycée modernes de Man hier. Les différentes classes sont restées fermées mardi. Les élèves qui s’y sont rendus tôt le matin ont à 10 h repris le chemin de la maison, faute d’enseignants. Dans les établissements visités, seuls les éducateurs, censeurs et proviseurs étaient présents. Les professeurs titulaires, après une brève réunion de concertation, ce matin à 8 h, (15 mn environ) dans la salle des profs, sont sortis de la cour de l’école. A l’origine de cette grève : «la fixation de la date des effets financiers du profil de carrière.»
Joint par téléphone, M. Koné Abdoulaye, secrétaire général du Synecsci de la région des Montagnes, explique : «Cet arrêt de travail constaté est un mouvement national. Qui s’étendra du 20 au 30 janvier 2009, à travers lequel les enseignants entendent exiger la fixation de la date des effets financiers du profil de carrière et la prise du décret portant profil de carrière des enseignants.»
Soulignons par ailleurs que depuis le 5 janvier les professeurs dans les différents établissements secondaires publics de Man, de façon insidieuse, pratiquaient déjà la rétention des notes trimestrielles des élèves. Honoré Droh
Correspondant régional
Protocole d’accord entre Bleu -Lainé et les grévistes
Un protocole d’accord a été signé lundi entre le ministère de l’Education nationale et des syndicats grévistes, qui avaient annoncé un débrayage depuis hier matin. Il est ainsi libellé: « A la suitepréavis d’arrêt des 20, 21 et 22 janvier 2009 des syndicats des Emplois du secteur Education/formation réunis au sein d’un collectif, il est convenu entre le ministre de l’Education nationale, M. Gilbert Bleu-Lainé et le dit collectif, ce qui suit : le ministre de l’Education nationale s’engage d’ici au 31 janvier 2009 à œuvrer à la réparation de l’écart indiciaire entre les grades A3 et A4. Œuvrer à la signature de l’acte portant date d’effet financier du reclassement des fonctionnaires enseignants du secteur Education/formation. Les syndicats du Collectif s’engagent, sur cette base, à suspendre le mot d’ordre d’arrêt de travail pour permettre à M. le ministre de l’Education nationale de poursuivre les négociations avec ses collègues du gouvernement ».
M. Gneproust