Dans sa parution du vendredi 09/01/09, le journal Notre Voie, en sa page 15, rend compte d’une conférence de presse animée par messieurs Vlessia Joseph dit Sébastiano, soit-disant opérateur économique et Gouli Tah Obin, président de l’ONG CODEPARC (Comité de Défense du Parc national du Mon Péko).
Ladite conférence de presse s’est tenue pour donner la position de la THANRY, société d’exploitation de ressources forestières qui serait, selon son délégué du personnel, victime (?) de dénigrement…
Sans trop vouloir forcer une quelconque analyse sur l’article en question (voir page 15, Notre Voie du vendredi 09/01/09). Nous osons affirmer, en tant qu’élus des populations du Moyen Cavally, que ce genre d’article a un but purement dilatoire et est un frein systématique à la manifestation de la vérité. Pourquoi ?
En effet, tout ce qui touche à l’exploitation forestière, à la désertification et leurs conséquences intéressent au plus haut point l’Etat de Côte d’Ivoire pour que l’on joue à distraire l’opinion publique. Surtout lorsqu’il s’agit de l’environnement naturel du pays, de notre environnement à tous.
Et puis, faut-il rappeler que depuis le début de la guerre jusqu’à ce jour, ils sont innombrables, les cas d’abus et de fraudes dans le domaine de l’exploitation forestière ? Des plantations anarchiques ont poussé au Mont Péko du fait d’envahisseurs à la faveur de la guerre. Au Mont Péko aussi, il y a des centaines d’essences végétales tombées par terre.
Qui a abattu ces grumes et pour le compte de quelle industrie ? Curieuse question posée par des ONG (non des moindre) récemment, lors du passage du ministre des Eaux et Forêts devant la Commission de l’Environnement, de l’Assemblée nationale, sur insistance des dites ONG.
Qu’est-ce que ladite conférence veut-elle insinuer en banalisant la question fondamentale de la survie de notre environnement ?
Ensuite, M. Vlessia Joseph, soit-disant opérateur économique (!) et M. Gouli Tah Obin, président de CODEPARC (une ONG environnementale) seraient-ils des avocats de la société THANRY ? Le doute est permis quand l’on sait qu’à la faveur de la guerre, M. Vlessia est devenu un tâcheron (exploitant forestier) pour le compte de la THANRY et en vit abondamment.
Quant à M. Gouli Tah Obin, président d’une ONG, pour la protection de l’environnement, peut-il en tant que gardien de la forêt, défendre THANRY, qu’il est censé surveiller ?
Cette dernière interrogation doit amener l’Etat à ouvrir les yeux et s’attarder sérieusement sur les cas innombrables d’abus et de fraudes perpétrés par bien des sociétés industrielles de bois dans tout le grand Ouest. Afin que toute la lumière soit faite sur la situation réelle dans le grand Ouest. Nous réitérons notre invitation à Monsieur le ministre des Eaux et Forêts, pour qu’il vienne y faire une tournée et constater de lui-même l’état actuel de destruction de nos parcs, nos réserves et nos forêts classées.
Honorable Déhé Gnahou Député-Douékoué S/P
Ladite conférence de presse s’est tenue pour donner la position de la THANRY, société d’exploitation de ressources forestières qui serait, selon son délégué du personnel, victime (?) de dénigrement…
Sans trop vouloir forcer une quelconque analyse sur l’article en question (voir page 15, Notre Voie du vendredi 09/01/09). Nous osons affirmer, en tant qu’élus des populations du Moyen Cavally, que ce genre d’article a un but purement dilatoire et est un frein systématique à la manifestation de la vérité. Pourquoi ?
En effet, tout ce qui touche à l’exploitation forestière, à la désertification et leurs conséquences intéressent au plus haut point l’Etat de Côte d’Ivoire pour que l’on joue à distraire l’opinion publique. Surtout lorsqu’il s’agit de l’environnement naturel du pays, de notre environnement à tous.
Et puis, faut-il rappeler que depuis le début de la guerre jusqu’à ce jour, ils sont innombrables, les cas d’abus et de fraudes dans le domaine de l’exploitation forestière ? Des plantations anarchiques ont poussé au Mont Péko du fait d’envahisseurs à la faveur de la guerre. Au Mont Péko aussi, il y a des centaines d’essences végétales tombées par terre.
Qui a abattu ces grumes et pour le compte de quelle industrie ? Curieuse question posée par des ONG (non des moindre) récemment, lors du passage du ministre des Eaux et Forêts devant la Commission de l’Environnement, de l’Assemblée nationale, sur insistance des dites ONG.
Qu’est-ce que ladite conférence veut-elle insinuer en banalisant la question fondamentale de la survie de notre environnement ?
Ensuite, M. Vlessia Joseph, soit-disant opérateur économique (!) et M. Gouli Tah Obin, président de CODEPARC (une ONG environnementale) seraient-ils des avocats de la société THANRY ? Le doute est permis quand l’on sait qu’à la faveur de la guerre, M. Vlessia est devenu un tâcheron (exploitant forestier) pour le compte de la THANRY et en vit abondamment.
Quant à M. Gouli Tah Obin, président d’une ONG, pour la protection de l’environnement, peut-il en tant que gardien de la forêt, défendre THANRY, qu’il est censé surveiller ?
Cette dernière interrogation doit amener l’Etat à ouvrir les yeux et s’attarder sérieusement sur les cas innombrables d’abus et de fraudes perpétrés par bien des sociétés industrielles de bois dans tout le grand Ouest. Afin que toute la lumière soit faite sur la situation réelle dans le grand Ouest. Nous réitérons notre invitation à Monsieur le ministre des Eaux et Forêts, pour qu’il vienne y faire une tournée et constater de lui-même l’état actuel de destruction de nos parcs, nos réserves et nos forêts classées.
Honorable Déhé Gnahou Député-Douékoué S/P