La ville d’Abidjan a enregistré, dans la journée de mardi, une rupture de carburant, notamment le super. Un tour dans 13 stations, à Williamsville, Yopougon et Cocody, a permis de confirmer la pénurie. Neuf n’avaient que du gasoil depuis lundi pour certaines et mardi pour d’autres. Il s’agit des stations Texaco, Total, Pétroci, Shell, Oilibya, Centaure Routier, Royal. Par contre, Klenzi, Petro ivoire et Shell Cocody, qui venait juste de recevoir sa commande, disposaient outre le gasoil du super. Un dernier groupe de stations ne disposaient ni de gasoil, ni de super comme la station Total, en face de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (Rti), où les pompistes se tournaient les pouces.
Plusieurs raisons expliqueraient cette pénurie.
Pour Bruno Kassy, Touré Lanciné, respectivement pompistes aux stations Shell et Texaco, cela est dû à la baisse du prix du carburant. Des pompistes et gérants de station, sous le couvert de l’anonymat, expliquent qu’ils n’ont pas voulu s’approvisionner car il est inconcevable de passer la commande du carburant à l’ancien prix (plus élevé) pour le vendre au nouveau prix. D’où le retard dans les commandes, histoire de pouvoir bénéficier de la baisse du prix du carburant.
Quant aux agents de la station Total, cette rupture est imputable à leur direction qui ne s’est pas prise tôt pour les commandes. Par ailleurs à en croire une gérante qui a requis l’anonymat la rupture est du fait du fournisseur. « Gestoci est en rupture de stock depuis dimanche, c’est maintenant (hier après-midi) qu’elle doit «pomper» le super depuis la Société ivoirienne de raffinerie (Sir) pour ravitailler les différentes stations. », soutient-elle.
Vrai ou faux ? Une chose est certaine, cela a causé quelques désagréments, obligeant les automobilistes à abandonner leur voiture à la maison ou au bureau, ou encore à se bousculer devant les stations disposant de super pour se ravitailler. Reste à espérer que des mesures seront prises en urgence pour pallier ce fait.
Marie Chantal Obindé
•A Divo aussi
Depuis la décision gouvernementale de baisser les prix du carburant à la pompe, la majorité des stations-service de Divo ont momentanément fermé. Une seule sert les automobilistes après de longues heures d’attente compte tenu de la longue file de véhicules. Face à cette situation qui cause beaucoup de désagréments à la population, le marché noir gagne du terrain. Ainsi, le litre d’essence utilisé par les motocyclistes, qui était de 800F et celui du super sont vendus à 1500F. Comme explication à cette surenchère, le vendeur répond que c’est à Hermakono-Garo, à 45km de Divo, qu’il va se ravitailler en carburant.
Soumaila Bakayoko
Correspondant régional
Plusieurs raisons expliqueraient cette pénurie.
Pour Bruno Kassy, Touré Lanciné, respectivement pompistes aux stations Shell et Texaco, cela est dû à la baisse du prix du carburant. Des pompistes et gérants de station, sous le couvert de l’anonymat, expliquent qu’ils n’ont pas voulu s’approvisionner car il est inconcevable de passer la commande du carburant à l’ancien prix (plus élevé) pour le vendre au nouveau prix. D’où le retard dans les commandes, histoire de pouvoir bénéficier de la baisse du prix du carburant.
Quant aux agents de la station Total, cette rupture est imputable à leur direction qui ne s’est pas prise tôt pour les commandes. Par ailleurs à en croire une gérante qui a requis l’anonymat la rupture est du fait du fournisseur. « Gestoci est en rupture de stock depuis dimanche, c’est maintenant (hier après-midi) qu’elle doit «pomper» le super depuis la Société ivoirienne de raffinerie (Sir) pour ravitailler les différentes stations. », soutient-elle.
Vrai ou faux ? Une chose est certaine, cela a causé quelques désagréments, obligeant les automobilistes à abandonner leur voiture à la maison ou au bureau, ou encore à se bousculer devant les stations disposant de super pour se ravitailler. Reste à espérer que des mesures seront prises en urgence pour pallier ce fait.
Marie Chantal Obindé
•A Divo aussi
Depuis la décision gouvernementale de baisser les prix du carburant à la pompe, la majorité des stations-service de Divo ont momentanément fermé. Une seule sert les automobilistes après de longues heures d’attente compte tenu de la longue file de véhicules. Face à cette situation qui cause beaucoup de désagréments à la population, le marché noir gagne du terrain. Ainsi, le litre d’essence utilisé par les motocyclistes, qui était de 800F et celui du super sont vendus à 1500F. Comme explication à cette surenchère, le vendeur répond que c’est à Hermakono-Garo, à 45km de Divo, qu’il va se ravitailler en carburant.
Soumaila Bakayoko
Correspondant régional