Le Général de division Edouard Tiapé Kassaraté, Commandant supérieur de la gendarmerie nationale de Côte d’Ivoire, a reçu récemment en audience, une délégation de la section ivoirienne du Réseau d’action sur les armes légères en Afrique de l’Ouest (Rasalao-CI), avec à sa tête sa présidente Michèle Pépé. Au cours de cette rencontre, il était question pour la présidente d’expliquer les actions du Rasalao-CI sur la problématique de la circulation illicite des armes légères et de petit calibre (ALPC) en Côte d’Ivoire.
«Les armes légères sont un grand dossier », a avancé le Général. Déjà en 1994, l’initiative de la lutte avait été prise par le Mali qui sortait de sa rébellion et qui voulait reconvertir ces derniers en opérateurs économiques avec l’assistance des grands pays du Nord. Et le Mali, à cet effet, a rappelé le Général, a envoyé une forte délégation en Côte d’Ivoire pour encourager les Ivoiriens à mettre en place une structure de lutte contre les armes légères. « C’était bien avancé, malheureusement avec les bouleversements politiques et les coups d’Etat, tous ces dossiers ont été oubliés », adéploré le général Kassaraté qui salue l’initiative du Rasalao-CI. «Ce sont des choses importantes qui doivent être pérennisées », a-t-il relevé. « Les armes circulent, attisent les rébellions et créent l’insécurité partout », a dénoncé le Général très averti des questions des armes légères. Il a donné l’assurance de sécuriser les missions du Rasalao-CI sur l’étendue du territoire national vu l’importance de la tâche. « Votre travail est vraiment important », a-t-il conclu. Un échange enrichissant pour Mme Pépé qui a fait remarquer que les ALPC sèment la désolation au sein des populations et portent atteinte à la stabilité de nos Etats. La campagne nationale qu’organise le Rasalao en partenariat avec le gouvernement ivoirien, le PNUD, Ecosap, le Danemark et le Japon, vise donc à informer et sensibiliser les populations et les autorités, en vue de leur implication dans la lutte pour la réduction de la prolifération et la circulation illicite des ALPC. En ce qui concerne les Forces de défense et de sécurité (FDS), il s’agit de leur rappeler que l’utilisation abusive des armes met des vies en danger. Aussi, est-il prévu au programme de la campagne, une formation à l’intention des FDS. La présidente a également souhaité que la gendarmerie nationale prenne une part active dans les tournées du Rasalao-CI dans les régions de la Côte d’Ivoire.
Olivier Guédé
«Les armes légères sont un grand dossier », a avancé le Général. Déjà en 1994, l’initiative de la lutte avait été prise par le Mali qui sortait de sa rébellion et qui voulait reconvertir ces derniers en opérateurs économiques avec l’assistance des grands pays du Nord. Et le Mali, à cet effet, a rappelé le Général, a envoyé une forte délégation en Côte d’Ivoire pour encourager les Ivoiriens à mettre en place une structure de lutte contre les armes légères. « C’était bien avancé, malheureusement avec les bouleversements politiques et les coups d’Etat, tous ces dossiers ont été oubliés », adéploré le général Kassaraté qui salue l’initiative du Rasalao-CI. «Ce sont des choses importantes qui doivent être pérennisées », a-t-il relevé. « Les armes circulent, attisent les rébellions et créent l’insécurité partout », a dénoncé le Général très averti des questions des armes légères. Il a donné l’assurance de sécuriser les missions du Rasalao-CI sur l’étendue du territoire national vu l’importance de la tâche. « Votre travail est vraiment important », a-t-il conclu. Un échange enrichissant pour Mme Pépé qui a fait remarquer que les ALPC sèment la désolation au sein des populations et portent atteinte à la stabilité de nos Etats. La campagne nationale qu’organise le Rasalao en partenariat avec le gouvernement ivoirien, le PNUD, Ecosap, le Danemark et le Japon, vise donc à informer et sensibiliser les populations et les autorités, en vue de leur implication dans la lutte pour la réduction de la prolifération et la circulation illicite des ALPC. En ce qui concerne les Forces de défense et de sécurité (FDS), il s’agit de leur rappeler que l’utilisation abusive des armes met des vies en danger. Aussi, est-il prévu au programme de la campagne, une formation à l’intention des FDS. La présidente a également souhaité que la gendarmerie nationale prenne une part active dans les tournées du Rasalao-CI dans les régions de la Côte d’Ivoire.
Olivier Guédé