Le collectif des syndicats du secteur éducation formation a mis hier à exécution son mot d’ordre de grève dans tous les établissements secondaires du pays. Conséquence, les cours n’ont pas eu lieu dans de nombreuses écoles secondaires comme au Lycée Sainte Marie et au Lycée classique d’Abidjan. A Abidjan, le mouvement de grève lancé par ce collectif a été presqu’entièrement suivi dans les établissements secondaires publics de toutes les communes. A l’intérieur du pays, la grève a été presque totale sauf à Daloa et à Divo. A Daloa, les enseignants ont tourné le dos au bureau exécutif du Syndicat national des enseignants du second degré de Côte d’Ivoire (Synesci). Ils reprochent à Diomandé Mamadou, le secrétaire général de ce syndicat, de n’avoir rien fait pour que leurs salaires coupés pour grève jugée illégale par le pouvoir en place soient rétablis. Mécontents, ils ont décidé de ne pas suivre ce mot d’ordre de grève, un règlement de comptes qui ne dit pas son nom.
Ce collectif a cinq revendications qu’il veut voir réglé par le chef du gouvernement au plus tard dans 72 heures. La réparation immédiate de l’écart indiciaire entre les grades A3 et A4, la nomination des enseignants aux grades A5, A6, A7 ; la signature de l’acte portant date d’effet financier du reclassement des enseignants, la reprise des discussions sur la revalorisation salariale des fonctionnaires des emplois du secteur éducation/ formation ; le reversement immédiat des salaires injustement prélevés aux enseignants du secondaire général. Ce collectif comprend plus d’une dizaine de syndicats.
Conformément à un protocole d’accord signé entre le ministère de l’Education nationale et les syndicats des emplois du secteur éducation-formation le 19 janvier 2009, il est convenu ceci : Bleu Lainé s’engage d’ici le 31 janvier 2009 à œuvrer à la réparation de l’écart indiciaire entre les grades A3 et A4 à la signature de l’acte portant date d’effets financiers du reclassement des fonctionnaires enseignants du secteur éducation-formation. Les syndicats s’engagent à suspendre leur mot d’ordre de grève pour permettre les négociations avec ses collègues du gouvernement. Ces syndicats contestent ce protocole pour deux raisons. Les signatures des différents secrétaires généraux ne portent pas de cachets. Le mot d’ordre de grève devrait être suspendu par ces syndicats et non par la lecture du journaliste Abiba Dembélé lundi dernier sur les antennes de la télévision ivoirienne.
Il n’y a pas que l’enseignement public qui est perturbé par une grève, l’enseignement privé l’est également depuis lundi dernier. Ce n’est pas une grève de 72 heures mais une grève illimitée. Les enseignants catholiques accusent l’Etat de les affamer en ne payant pas les fondateurs du confessionnel catholique. Les enseignants des diocèses d’Abengourou, de Man, de Daloa, de Bouaké, de Korhogo… accusent 7 à 10 mois d’arriérés de salaires. L’Etat reste devoir 23 milliards FCFA à l’enseignement privé. Les 15 diocèses ne bénéficient pas de subventions de l’Etat, ce qui pénalise les 4 mille enseignants catholiques.
Charles Bédé
Ce collectif a cinq revendications qu’il veut voir réglé par le chef du gouvernement au plus tard dans 72 heures. La réparation immédiate de l’écart indiciaire entre les grades A3 et A4, la nomination des enseignants aux grades A5, A6, A7 ; la signature de l’acte portant date d’effet financier du reclassement des enseignants, la reprise des discussions sur la revalorisation salariale des fonctionnaires des emplois du secteur éducation/ formation ; le reversement immédiat des salaires injustement prélevés aux enseignants du secondaire général. Ce collectif comprend plus d’une dizaine de syndicats.
Conformément à un protocole d’accord signé entre le ministère de l’Education nationale et les syndicats des emplois du secteur éducation-formation le 19 janvier 2009, il est convenu ceci : Bleu Lainé s’engage d’ici le 31 janvier 2009 à œuvrer à la réparation de l’écart indiciaire entre les grades A3 et A4 à la signature de l’acte portant date d’effets financiers du reclassement des fonctionnaires enseignants du secteur éducation-formation. Les syndicats s’engagent à suspendre leur mot d’ordre de grève pour permettre les négociations avec ses collègues du gouvernement. Ces syndicats contestent ce protocole pour deux raisons. Les signatures des différents secrétaires généraux ne portent pas de cachets. Le mot d’ordre de grève devrait être suspendu par ces syndicats et non par la lecture du journaliste Abiba Dembélé lundi dernier sur les antennes de la télévision ivoirienne.
Il n’y a pas que l’enseignement public qui est perturbé par une grève, l’enseignement privé l’est également depuis lundi dernier. Ce n’est pas une grève de 72 heures mais une grève illimitée. Les enseignants catholiques accusent l’Etat de les affamer en ne payant pas les fondateurs du confessionnel catholique. Les enseignants des diocèses d’Abengourou, de Man, de Daloa, de Bouaké, de Korhogo… accusent 7 à 10 mois d’arriérés de salaires. L’Etat reste devoir 23 milliards FCFA à l’enseignement privé. Les 15 diocèses ne bénéficient pas de subventions de l’Etat, ce qui pénalise les 4 mille enseignants catholiques.
Charles Bédé