La grève du Syndicat national des enseignants du second degré (Synesci) a été largement suivie sur l’ensemble du territoire national. Les établissements secondaires publics ont fermé hier. Au lycée moderne d’Abobo, un comité du Synesci était chargé de renvoyer les élèves à la maison dès qu’ils arrivaient à l’entrée de l’établissement. «La cour de l’établissement est restée vide depuis lundi soir», raconte un enseignant. Au lycée moderne d’Anyama, quelques enseignants qui tentaient de faire cours ont été dissuadés par la section Synesci de l’établissement. «Les professeurs étaient dans la salle des profs le matin. Après la sonnerie, deux d’entre eux ont tenté de faire cours. Très vite, ils ont été rappelé à l’ordre par leurs collègues du Synesci», raconte un enseignant. A Adjamé, le lycée Nangui Abrogoa, le lycée moderne Harris, et le lycée moderne d’Adjamé 220 logement sont restés fermés. A Cocody, les enseignants du lycée technique ne sont pas restés en marge de cette grève. Les établissements secondaires publics de Yopougon, Treichville, Marcory, Koumassi et Port-Bouët ont également été paralysés. À l’intérieur du pays, le mouvement a été suivi au lycée moderne de Boundiali, les établissements de Korhogo ont aussi fermé. Selon Fongbé Mamadou, secrétaire à l’organisation du Synesci, le mouvement a été suivi à 95,71% à l’intérieur du pays. Dans la capitale économique, seuls le lycée classique et le lycée Sainte Marie à Cocody ont fonctionné.
Raphaël Tanoh
Raphaël Tanoh