ABIDJAN - L'Etat ivoirien a des "moyens" de combattre la fraude pratiquée pendant le recensement en vue des prochaines élections, a assuré mercredi le président Laurent Gbagbo, alors que le processus en cours se déroule sur fond de suspicion entre partis politiques.
"Nous sommes au stade de l'identification. Beaucoup se plaignent qu'il y a des fraudes", a déclaré M. Gbagbo lors de la cérémonie de voeux du corps diplomatique à Abidjan.
"On ne pouvait pas faire une telle opération sans fraude", a-t-il jugé, soulignant toutefois que l'Etat a "les moyens techniques de dépister ces fraudes".
"Tous ceux qui sont allés se faire inscrire" frauduleusement seront extraits de la liste électorale, a affirmé le chef de l'Etat.
"Je dis à ceux qui veulent frauder, ceux qui ne sont pas ivoiriens, s'ils veulent être ivoiriens: +qu'ils viennent me voir, je leur signe des décrets de
naturalisation+", a-t-il ajouté.
"Moi, quand je suis en France, je ne cherche pas à voter (parce que) je ne suis pas français", a-t-il insisté.
Depuis le début de l'identification à l'automne 2008, des partis politiques s'accusent fréquemment de chercher à faire enrôler des étrangers en vue du scrutin présidentiel.
L'identification vise à mettre à jour la liste électorale de 2000, date de la dernière présidentielle, et à fabriquer des cartes nationales d'identité qui ne sont plus délivrées depuis 1999.
La Côte d'Ivoire est divisée en un nord rebelle et un sud gouvernemental depuis un coup d'Etat manqué contre le président Gbagbo en septembre 2002.
Le camp présidentiel et l'ex-rébellion ont signé en 2007 à Ouagadougou un accord, complété en décembre 2008, qui prévoit des élections libres et transparentes, dont la date reste inconnue.
"Nous sommes au stade de l'identification. Beaucoup se plaignent qu'il y a des fraudes", a déclaré M. Gbagbo lors de la cérémonie de voeux du corps diplomatique à Abidjan.
"On ne pouvait pas faire une telle opération sans fraude", a-t-il jugé, soulignant toutefois que l'Etat a "les moyens techniques de dépister ces fraudes".
"Tous ceux qui sont allés se faire inscrire" frauduleusement seront extraits de la liste électorale, a affirmé le chef de l'Etat.
"Je dis à ceux qui veulent frauder, ceux qui ne sont pas ivoiriens, s'ils veulent être ivoiriens: +qu'ils viennent me voir, je leur signe des décrets de
naturalisation+", a-t-il ajouté.
"Moi, quand je suis en France, je ne cherche pas à voter (parce que) je ne suis pas français", a-t-il insisté.
Depuis le début de l'identification à l'automne 2008, des partis politiques s'accusent fréquemment de chercher à faire enrôler des étrangers en vue du scrutin présidentiel.
L'identification vise à mettre à jour la liste électorale de 2000, date de la dernière présidentielle, et à fabriquer des cartes nationales d'identité qui ne sont plus délivrées depuis 1999.
La Côte d'Ivoire est divisée en un nord rebelle et un sud gouvernemental depuis un coup d'Etat manqué contre le président Gbagbo en septembre 2002.
Le camp présidentiel et l'ex-rébellion ont signé en 2007 à Ouagadougou un accord, complété en décembre 2008, qui prévoit des élections libres et transparentes, dont la date reste inconnue.