Le Patriote : Comment se déroule l’identification à Abengourou ? Il semble qu’il y a eu quelques petits problèmes à Sankadiokro.
Cissé Daouda Salif : L’indentification se déroule bien à Abengourou, mais à Sankadiokro, le FPI veut semer le trouble. Il y a de cela trois semaines que l’identification a commencé à Sankadiokro, village natal d’Assoa Adou (FPI), d’Adou Assalé (RDR) et de Boa Thiémélé Edjanpan (PDCI).
Le premier jour de l’enrôlement, dans le village, les militants du FPI ont assiégé le site de l’enrôlement sous prétexte qu’ils connaissent les nordistes qui ne sont pas ivoiriens et qui s’apprêtent à venir s’enrôler au compte du RDR. Informé, je me suis rendu dans cette grosse agglomération avec une équipe. Une fois sur les lieux, j’ai demandé au chef de centre d’évacuer le site de tous ceux qui ne sont pas venus se faire enrôler et de ne laisser dans la cour que les pétitionnaires. Les responsables du FPI ont refusé et il s’en est suivi une violente altercation qui a occasionné la fermeture du centre et son déplacement dans un autre lieu du village sous prétexte que sur les 45 enrôlés de la matinée 43 noms sont des nordistes, ce qui les a davantage irrités. Nous avons refusé le diktat du FPI et grande fut ma surprise de voir la gendarmerie passer de cour en cour sur indication des militants du FPI pour ramasser les jugements supplétifs et autres actes de naissances de certains nordistes pour vérification de leur identité. Indigné par cette intimidation, j’ai demandé à mes militants de ne pas reculer devant cette honteuse pratique. Heureusement, les nordistes convoqués sont retournés au village car la gendarmerie n’a décelé aucun cas de fraudes les concernant
LP : A votre avis quelles sont les intentions du FPI?
CDS : En tout état de cause, nous savons ce que le FPI veut dans l’Indénié : premièrement, les responsables ont monté un groupe pour semer le trouble dans le village. Malheureusement pour eux, nous veillons au grain. Deuxièmement, ils créent une psychose de peur et d’arrestation pour empêcher nos militants de sortir, mal leur en prit car le RDR d’Abengourou c’est du roc. Nous avons compris que le FPI est de mauvaise foi car, la circulaire du Premier ministre Soro est claire sur la procédure de protestation. Je défie le FPI de donner un seul nom de militants du RDR qui aurait fraudé et même tenté de frauder. Le FPI, se focalise sur les noms à consonance nordiques , mais nos militants sont au-delà des nordistes. Nous revendiquons aujourd’hui plus d’Agni au RDR que de nordistes dans l’Indénié. C’est pourquoi, dans ces derniers temps, les responsables de ce parti font courir le bruit dans les villages et sous-préfectures qu’Allassane Dramane Ouattara ne s’est pas encore fait enrôler pour faute d’acte de naissance. C’est ignoble pour ces responsables qui ne peuvent prospérer que dans l’intoxication. Heureusement que le peuple Agni a compris que ce régime des refondateur ne peut les faire sortir de la misère. L’espoir de la majorité des Agni se trouve placé en Allassane Dramane Ouattara.
LP : Récemment, selon les informations qui nous sont parvenues, le chef de la communauté malienne Dramane Koné s’est fait enrôler avec toute sa famille alors qu’il n’a pas de papier de naturalisation. Quel commentaire faites-vous ?
CDS : Je suis très étonné par ce que les journalistes écrivent. Pour s’enrôler, on s’enrôle avec un acte de naissance. Le vieux Dramane avait son acte de naissance et s’est enrôler normalement. Les journalistes on dit que c’est un Malien, vous savez qui il est ? C’est le chef de la communauté Dioula, il est le chef de tous ceux qui sont dioula, malinké, odiénéka et malien. Ce vieux a certes des origines maliennes mais il est Djimini. Sa maman est de Dabakala. Je ne sais pas pourquoi les journalistes de Soir Info, de la Rradio Côte d’Ivoire et de l’Onuci se sont acharnés sur lui pour dire qu’il est le chef de la communauté malienne. Mais je crois que c’est de bonne guerre. Le FPI utilise cela pour intimider la population. Ce vieux a certes des origines maliennes, son grand père est malien mais sa mère est ivoirienne. Tous les enfants du vieux travaillent dans l’administration en Côte d’Ivoire.
Suite à ces accusations, à l’indignation, à l’opprobre, le vieux Dramane a eu une crise cardiaque le dimanche 18 janvier, il est mort et le dimanche 25 janvier je fais la cérémonie de septième jour. Vous voyez comment des informations peuvent blesser des gens et les pousser à la mort ? Vraiment, il faut que nous arrêtions cela !
LP : Quel appel lancez-vous à l’endroit de la population?
CDS : Je demande aux responsables politiques d’arrêter les machinations et de dire à leurs militants de calmer les esprits et de mettre bal à terre. Moi j’ai peur pour l’avenir. On passe de cour en cour pour dire que tel ou tel n’est pas Ivoirien et cela risque de créer des conflits entre nous. Je veux qu’on mette bal à terre car le croisement des fichiers détectera ceux qui ont fraudé. Mon propre grand-frère qui est député FPI m’a accusé de prendre des cars pour transposter les ressortissants de la Cedeao pour les faire enrôler. Que le FPI arrête de justifier sa prochaine défaite par la fraude qu’il véhicule dans tous les meetings. Lesquels meetings ne rassemblent guère d’hommes. Pour preuve, la dernière sortie manquée de Mamadou Koulibaly à Abengourou, sur 350 nordistes annoncés au FPI seuls 13 se sont présentés.
Le Patriote : Comment se déroule l’identification à Abengourou ? Il semble qu’il y a eu quelques petits problèmes à Sankadiokro.
Cissé Daouda Salif : L’indentification se déroule bien à Abengourou, mais à Sankadiokro, le FPI veut semer le trouble. Il y a de cela trois semaines que l’identification a commencé à Sankadiokro, village natal d’Assoa Adou (FPI), d’Adou Assalé (RDR) et de Boa Thiémélé Edjanpan (PDCI).
Le premier jour de l’enrôlement, dans le village, les militants du FPI ont assiégé le site de l’enrôlement sous prétexte qu’ils connaissent les nordistes qui ne sont pas ivoiriens et qui s’apprêtent à venir s’enrôler au compte du RDR. Informé, je me suis rendu dans cette grosse agglomération avec une équipe. Une fois sur les lieux, j’ai demandé au chef de centre d’évacuer le site de tous ceux qui ne sont pas venus se faire enrôler et de ne laisser dans la cour que les pétitionnaires. Les responsables du FPI ont refusé et il s’en est suivi une violente altercation qui a occasionné la fermeture du centre et son déplacement dans un autre lieu du village sous prétexte que sur les 45 enrôlés de la matinée 43 noms sont des nordistes, ce qui les a davantage irrités. Nous avons refusé le diktat du FPI et grande fut ma surprise de voir la gendarmerie passer de cour en cour sur indication des militants du FPI pour ramasser les jugements supplétifs et autres actes de naissances de certains nordistes pour vérification de leur identité. Indigné par cette intimidation, j’ai demandé à mes militants de ne pas reculer devant cette honteuse pratique. Heureusement, les nordistes convoqués sont retournés au village car la gendarmerie n’a décelé aucun cas de fraudes les concernant
LP : A votre avis quelles sont les intentions du FPI?
CDS : En tout état de cause, nous savons ce que le FPI veut dans l’Indénié : premièrement, les responsables ont monté un groupe pour semer le trouble dans le village. Malheureusement pour eux, nous veillons au grain. Deuxièmement, ils créent une psychose de peur et d’arrestation pour empêcher nos militants de sortir, mal leur en prit car le RDR d’Abengourou c’est du roc. Nous avons compris que le FPI est de mauvaise foi car, la circulaire du Premier ministre Soro est claire sur la procédure de protestation. Je défie le FPI de donner un seul nom de militants du RDR qui aurait fraudé et même tenté de frauder. Le FPI, se focalise sur les noms à consonance nordiques , mais nos militants sont au-delà des nordistes. Nous revendiquons aujourd’hui plus d’Agni au RDR que de nordistes dans l’Indénié. C’est pourquoi, dans ces derniers temps, les responsables de ce parti font courir le bruit dans les villages et sous-préfectures qu’Allassane Dramane Ouattara ne s’est pas encore fait enrôler pour faute d’acte de naissance. C’est ignoble pour ces responsables qui ne peuvent prospérer que dans l’intoxication. Heureusement que le peuple Agni a compris que ce régime des refondateur ne peut les faire sortir de la misère. L’espoir de la majorité des Agni se trouve placé en Allassane Dramane Ouattara.
LP : Récemment, selon les informations qui nous sont parvenues, le chef de la communauté malienne Dramane Koné s’est fait enrôler avec toute sa famille alors qu’il n’a pas de papier de naturalisation. Quel commentaire faites-vous ?
CDS : Je suis très étonné par ce que les journalistes écrivent. Pour s’enrôler, on s’enrôle avec un acte de naissance. Le vieux Dramane avait son acte de naissance et s’est enrôler normalement. Les journalistes on dit que c’est un Malien, vous savez qui il est ? C’est le chef de la communauté Dioula, il est le chef de tous ceux qui sont dioula, malinké, odiénéka et malien. Ce vieux a certes des origines maliennes mais il est Djimini. Sa maman est de Dabakala. Je ne sais pas pourquoi les journalistes de Soir Info, de la Rradio Côte d’Ivoire et de l’Onuci se sont acharnés sur lui pour dire qu’il est le chef de la communauté malienne. Mais je crois que c’est de bonne guerre. Le FPI utilise cela pour intimider la population. Ce vieux a certes des origines maliennes, son grand père est malien mais sa mère est ivoirienne. Tous les enfants du vieux travaillent dans l’administration en Côte d’Ivoire.
Suite à ces accusations, à l’indignation, à l’opprobre, le vieux Dramane a eu une crise cardiaque le dimanche 18 janvier, il est mort et le dimanche 25 janvier je fais la cérémonie de septième jour. Vous voyez comment des informations peuvent blesser des gens et les pousser à la mort ? Vraiment, il faut que nous arrêtions cela !
LP : Quel appel lancez-vous à l’endroit de la population?
CDS : Je demande aux responsables politiques d’arrêter les machinations et de dire à leurs militants de calmer les esprits et de mettre bal à terre. Moi j’ai peur pour l’avenir. On passe de cour en cour pour dire que tel ou tel n’est pas Ivoirien et cela risque de créer des conflits entre nous. Je veux qu’on mette bal à terre car le croisement des fichiers détectera ceux qui ont fraudé. Mon propre grand-frère qui est député FPI m’a accusé de prendre des cars pour transposter les ressortissants de la Cedeao pour les faire enrôler. Que le FPI arrête de justifier sa prochaine défaite par la fraude qu’il véhicule dans tous les meetings. Lesquels meetings ne rassemblent guère d’hommes. Pour preuve, la dernière sortie manquée de Mamadou Koulibaly à Abengourou, sur 350 nordistes annoncés au FPI seuls 13 se sont présentés.
Moyé Blassonni Kédjébô
Cissé Daouda Salif : L’indentification se déroule bien à Abengourou, mais à Sankadiokro, le FPI veut semer le trouble. Il y a de cela trois semaines que l’identification a commencé à Sankadiokro, village natal d’Assoa Adou (FPI), d’Adou Assalé (RDR) et de Boa Thiémélé Edjanpan (PDCI).
Le premier jour de l’enrôlement, dans le village, les militants du FPI ont assiégé le site de l’enrôlement sous prétexte qu’ils connaissent les nordistes qui ne sont pas ivoiriens et qui s’apprêtent à venir s’enrôler au compte du RDR. Informé, je me suis rendu dans cette grosse agglomération avec une équipe. Une fois sur les lieux, j’ai demandé au chef de centre d’évacuer le site de tous ceux qui ne sont pas venus se faire enrôler et de ne laisser dans la cour que les pétitionnaires. Les responsables du FPI ont refusé et il s’en est suivi une violente altercation qui a occasionné la fermeture du centre et son déplacement dans un autre lieu du village sous prétexte que sur les 45 enrôlés de la matinée 43 noms sont des nordistes, ce qui les a davantage irrités. Nous avons refusé le diktat du FPI et grande fut ma surprise de voir la gendarmerie passer de cour en cour sur indication des militants du FPI pour ramasser les jugements supplétifs et autres actes de naissances de certains nordistes pour vérification de leur identité. Indigné par cette intimidation, j’ai demandé à mes militants de ne pas reculer devant cette honteuse pratique. Heureusement, les nordistes convoqués sont retournés au village car la gendarmerie n’a décelé aucun cas de fraudes les concernant
LP : A votre avis quelles sont les intentions du FPI?
CDS : En tout état de cause, nous savons ce que le FPI veut dans l’Indénié : premièrement, les responsables ont monté un groupe pour semer le trouble dans le village. Malheureusement pour eux, nous veillons au grain. Deuxièmement, ils créent une psychose de peur et d’arrestation pour empêcher nos militants de sortir, mal leur en prit car le RDR d’Abengourou c’est du roc. Nous avons compris que le FPI est de mauvaise foi car, la circulaire du Premier ministre Soro est claire sur la procédure de protestation. Je défie le FPI de donner un seul nom de militants du RDR qui aurait fraudé et même tenté de frauder. Le FPI, se focalise sur les noms à consonance nordiques , mais nos militants sont au-delà des nordistes. Nous revendiquons aujourd’hui plus d’Agni au RDR que de nordistes dans l’Indénié. C’est pourquoi, dans ces derniers temps, les responsables de ce parti font courir le bruit dans les villages et sous-préfectures qu’Allassane Dramane Ouattara ne s’est pas encore fait enrôler pour faute d’acte de naissance. C’est ignoble pour ces responsables qui ne peuvent prospérer que dans l’intoxication. Heureusement que le peuple Agni a compris que ce régime des refondateur ne peut les faire sortir de la misère. L’espoir de la majorité des Agni se trouve placé en Allassane Dramane Ouattara.
LP : Récemment, selon les informations qui nous sont parvenues, le chef de la communauté malienne Dramane Koné s’est fait enrôler avec toute sa famille alors qu’il n’a pas de papier de naturalisation. Quel commentaire faites-vous ?
CDS : Je suis très étonné par ce que les journalistes écrivent. Pour s’enrôler, on s’enrôle avec un acte de naissance. Le vieux Dramane avait son acte de naissance et s’est enrôler normalement. Les journalistes on dit que c’est un Malien, vous savez qui il est ? C’est le chef de la communauté Dioula, il est le chef de tous ceux qui sont dioula, malinké, odiénéka et malien. Ce vieux a certes des origines maliennes mais il est Djimini. Sa maman est de Dabakala. Je ne sais pas pourquoi les journalistes de Soir Info, de la Rradio Côte d’Ivoire et de l’Onuci se sont acharnés sur lui pour dire qu’il est le chef de la communauté malienne. Mais je crois que c’est de bonne guerre. Le FPI utilise cela pour intimider la population. Ce vieux a certes des origines maliennes, son grand père est malien mais sa mère est ivoirienne. Tous les enfants du vieux travaillent dans l’administration en Côte d’Ivoire.
Suite à ces accusations, à l’indignation, à l’opprobre, le vieux Dramane a eu une crise cardiaque le dimanche 18 janvier, il est mort et le dimanche 25 janvier je fais la cérémonie de septième jour. Vous voyez comment des informations peuvent blesser des gens et les pousser à la mort ? Vraiment, il faut que nous arrêtions cela !
LP : Quel appel lancez-vous à l’endroit de la population?
CDS : Je demande aux responsables politiques d’arrêter les machinations et de dire à leurs militants de calmer les esprits et de mettre bal à terre. Moi j’ai peur pour l’avenir. On passe de cour en cour pour dire que tel ou tel n’est pas Ivoirien et cela risque de créer des conflits entre nous. Je veux qu’on mette bal à terre car le croisement des fichiers détectera ceux qui ont fraudé. Mon propre grand-frère qui est député FPI m’a accusé de prendre des cars pour transposter les ressortissants de la Cedeao pour les faire enrôler. Que le FPI arrête de justifier sa prochaine défaite par la fraude qu’il véhicule dans tous les meetings. Lesquels meetings ne rassemblent guère d’hommes. Pour preuve, la dernière sortie manquée de Mamadou Koulibaly à Abengourou, sur 350 nordistes annoncés au FPI seuls 13 se sont présentés.
Le Patriote : Comment se déroule l’identification à Abengourou ? Il semble qu’il y a eu quelques petits problèmes à Sankadiokro.
Cissé Daouda Salif : L’indentification se déroule bien à Abengourou, mais à Sankadiokro, le FPI veut semer le trouble. Il y a de cela trois semaines que l’identification a commencé à Sankadiokro, village natal d’Assoa Adou (FPI), d’Adou Assalé (RDR) et de Boa Thiémélé Edjanpan (PDCI).
Le premier jour de l’enrôlement, dans le village, les militants du FPI ont assiégé le site de l’enrôlement sous prétexte qu’ils connaissent les nordistes qui ne sont pas ivoiriens et qui s’apprêtent à venir s’enrôler au compte du RDR. Informé, je me suis rendu dans cette grosse agglomération avec une équipe. Une fois sur les lieux, j’ai demandé au chef de centre d’évacuer le site de tous ceux qui ne sont pas venus se faire enrôler et de ne laisser dans la cour que les pétitionnaires. Les responsables du FPI ont refusé et il s’en est suivi une violente altercation qui a occasionné la fermeture du centre et son déplacement dans un autre lieu du village sous prétexte que sur les 45 enrôlés de la matinée 43 noms sont des nordistes, ce qui les a davantage irrités. Nous avons refusé le diktat du FPI et grande fut ma surprise de voir la gendarmerie passer de cour en cour sur indication des militants du FPI pour ramasser les jugements supplétifs et autres actes de naissances de certains nordistes pour vérification de leur identité. Indigné par cette intimidation, j’ai demandé à mes militants de ne pas reculer devant cette honteuse pratique. Heureusement, les nordistes convoqués sont retournés au village car la gendarmerie n’a décelé aucun cas de fraudes les concernant
LP : A votre avis quelles sont les intentions du FPI?
CDS : En tout état de cause, nous savons ce que le FPI veut dans l’Indénié : premièrement, les responsables ont monté un groupe pour semer le trouble dans le village. Malheureusement pour eux, nous veillons au grain. Deuxièmement, ils créent une psychose de peur et d’arrestation pour empêcher nos militants de sortir, mal leur en prit car le RDR d’Abengourou c’est du roc. Nous avons compris que le FPI est de mauvaise foi car, la circulaire du Premier ministre Soro est claire sur la procédure de protestation. Je défie le FPI de donner un seul nom de militants du RDR qui aurait fraudé et même tenté de frauder. Le FPI, se focalise sur les noms à consonance nordiques , mais nos militants sont au-delà des nordistes. Nous revendiquons aujourd’hui plus d’Agni au RDR que de nordistes dans l’Indénié. C’est pourquoi, dans ces derniers temps, les responsables de ce parti font courir le bruit dans les villages et sous-préfectures qu’Allassane Dramane Ouattara ne s’est pas encore fait enrôler pour faute d’acte de naissance. C’est ignoble pour ces responsables qui ne peuvent prospérer que dans l’intoxication. Heureusement que le peuple Agni a compris que ce régime des refondateur ne peut les faire sortir de la misère. L’espoir de la majorité des Agni se trouve placé en Allassane Dramane Ouattara.
LP : Récemment, selon les informations qui nous sont parvenues, le chef de la communauté malienne Dramane Koné s’est fait enrôler avec toute sa famille alors qu’il n’a pas de papier de naturalisation. Quel commentaire faites-vous ?
CDS : Je suis très étonné par ce que les journalistes écrivent. Pour s’enrôler, on s’enrôle avec un acte de naissance. Le vieux Dramane avait son acte de naissance et s’est enrôler normalement. Les journalistes on dit que c’est un Malien, vous savez qui il est ? C’est le chef de la communauté Dioula, il est le chef de tous ceux qui sont dioula, malinké, odiénéka et malien. Ce vieux a certes des origines maliennes mais il est Djimini. Sa maman est de Dabakala. Je ne sais pas pourquoi les journalistes de Soir Info, de la Rradio Côte d’Ivoire et de l’Onuci se sont acharnés sur lui pour dire qu’il est le chef de la communauté malienne. Mais je crois que c’est de bonne guerre. Le FPI utilise cela pour intimider la population. Ce vieux a certes des origines maliennes, son grand père est malien mais sa mère est ivoirienne. Tous les enfants du vieux travaillent dans l’administration en Côte d’Ivoire.
Suite à ces accusations, à l’indignation, à l’opprobre, le vieux Dramane a eu une crise cardiaque le dimanche 18 janvier, il est mort et le dimanche 25 janvier je fais la cérémonie de septième jour. Vous voyez comment des informations peuvent blesser des gens et les pousser à la mort ? Vraiment, il faut que nous arrêtions cela !
LP : Quel appel lancez-vous à l’endroit de la population?
CDS : Je demande aux responsables politiques d’arrêter les machinations et de dire à leurs militants de calmer les esprits et de mettre bal à terre. Moi j’ai peur pour l’avenir. On passe de cour en cour pour dire que tel ou tel n’est pas Ivoirien et cela risque de créer des conflits entre nous. Je veux qu’on mette bal à terre car le croisement des fichiers détectera ceux qui ont fraudé. Mon propre grand-frère qui est député FPI m’a accusé de prendre des cars pour transposter les ressortissants de la Cedeao pour les faire enrôler. Que le FPI arrête de justifier sa prochaine défaite par la fraude qu’il véhicule dans tous les meetings. Lesquels meetings ne rassemblent guère d’hommes. Pour preuve, la dernière sortie manquée de Mamadou Koulibaly à Abengourou, sur 350 nordistes annoncés au FPI seuls 13 se sont présentés.
Moyé Blassonni Kédjébô
