Trois plaies linéaires de 8 à 10 cm pour l’une et 3 à 5 cm pour les autres, faites à la machette. Une éraflure au genou et une douleur à la cheville. Voilà l’état dans lequel se trouve Koné Nfa Amara, admis aux urgences du CHR de Yamoussoukro. A la suite d’un affrontement qui a opposé dans la soirée de jeudi, la Fesci au Cegept-ci (Collectif des étudiants des grandes écoles et élèves de l’enseignement professionnel et technique de Côte d’Ivoire). Sur le lit d’à côté, se tord de douleurs sans lésion osseuse, Kouamé Marcel. Tous deux, membres du collectif des étudiants.
Selon M. Affoumani Yao Fernand, secrétaire adjoint chargé des affaires sociales du bureau national du Cegpt-Ci, des membres de la Fesci, conduits par son coordinateur, Yannick alias Sweety, sont allés, dans la matinée, pour déloger les pensionnaires de l’Institut technique Kouakou Aurelie, sis au quartier Sopim. Ce à quoi se sont opposés les responsables du Cegept-CI, qui n’entendent pas s’inscrire dans ce mouvement. Il s’en suit alors un affrontement, vite interrompu par la police qui s’est aussitôt déployée. Mais aux environs de 16h, notre interlocuteur dit avoir reçu un coup de fil l’informant que sa chambre sise à l’internat du lycée est en train d’être saccagée par la Fesci. Celui-ci accourt alors en compagnie de cinq de ses camarades pour constater les dégâts. Mais, malheur pour eux. Ils vont tomber dans un get-apens d’une foule de fescistes très excitée. L’air grave et armés de machettes et gourdins, ils s’attaquent violemment à eux. Le cafouillage s’installe. Heureusement que la police intervient encore une fois pour séparer les belligérants. Mais le bilan reste lourd. Avec deux blessés graves du côté du Cegept-ci.
Mardi dernier, explique toujours Affoumani, les mêmes éléments de la Fesci avaient attaqué sa section de l’Institut Kouakou Aurelie, au quartier Sopim. Une attaque à laquelle sa structure n’a pas voulu répliquer. Car, le coordinateur local du Cegept-ci s’y est rendu pour calmer les esprits.
Joint par téléphone, Sweety, le coordinateur de la FescI, n’a pas daigné nous rencontrer dans l’immédiat pour nous donner sa version des faits. Parce que convoqué par Mme le DREN.
Koffi Kouamé
Correspondant Régional
Selon M. Affoumani Yao Fernand, secrétaire adjoint chargé des affaires sociales du bureau national du Cegpt-Ci, des membres de la Fesci, conduits par son coordinateur, Yannick alias Sweety, sont allés, dans la matinée, pour déloger les pensionnaires de l’Institut technique Kouakou Aurelie, sis au quartier Sopim. Ce à quoi se sont opposés les responsables du Cegept-CI, qui n’entendent pas s’inscrire dans ce mouvement. Il s’en suit alors un affrontement, vite interrompu par la police qui s’est aussitôt déployée. Mais aux environs de 16h, notre interlocuteur dit avoir reçu un coup de fil l’informant que sa chambre sise à l’internat du lycée est en train d’être saccagée par la Fesci. Celui-ci accourt alors en compagnie de cinq de ses camarades pour constater les dégâts. Mais, malheur pour eux. Ils vont tomber dans un get-apens d’une foule de fescistes très excitée. L’air grave et armés de machettes et gourdins, ils s’attaquent violemment à eux. Le cafouillage s’installe. Heureusement que la police intervient encore une fois pour séparer les belligérants. Mais le bilan reste lourd. Avec deux blessés graves du côté du Cegept-ci.
Mardi dernier, explique toujours Affoumani, les mêmes éléments de la Fesci avaient attaqué sa section de l’Institut Kouakou Aurelie, au quartier Sopim. Une attaque à laquelle sa structure n’a pas voulu répliquer. Car, le coordinateur local du Cegept-ci s’y est rendu pour calmer les esprits.
Joint par téléphone, Sweety, le coordinateur de la FescI, n’a pas daigné nous rencontrer dans l’immédiat pour nous donner sa version des faits. Parce que convoqué par Mme le DREN.
Koffi Kouamé
Correspondant Régional
