Au sortir de son enrôlement à Daloa, Stéphane Kipré s’est s’est estimé heureux. Mais, il attendre de la Cei un chronogramme clair et tenable : « Que Mambé Beugré évite de laisser les Ivoiriens dans un flou ». Selon lui, c’est à ce prix que le pays sortira du gouffre. Cela permettra de s’attaquer aux vrais problèmes du pays qui ont pour noms : la pauvreté, la faim et le sous-développement. Pour lui, la fin du mois de février annoncée pour la fin de l’enrôlement et de l’identification, n’est pas possible. Le gendre de Gbagbo, qui veut que chaque Ivoirien ait le temps de se faire identifier, a demandé l’indulgence de la Cei afin que cette date soit repoussée. C’est dans une salle en construction que le président de l’Ung s’est fait enrôler. Il s’agit en fait des locaux de l’école française qui n’a pu être reconstruite après qu’elle ait été incendiée par les “jeunes patriotes”, lors des évènements de novembre 2004. Depuis cette date, cette école a été délocalisée au “Colatier”, sis au quartier commerce de Daloa.
Bayo Fatim
(Correspondant régional)
Bayo Fatim
(Correspondant régional)
