L'opération d'enrôlement et d'identification des populations qui a bien démarré à Daoukro, ville natale du président du PDCI-RDA, risque de tourner mal par la faute de certains responsables politiques locaux. Il s'agit essentiellement du parti au pouvoir et du Parti ivoirien des travailleurs (PIT), selon des sources dignes de foi. En effet, selon ces sources bien introduites, le ministre Henriette Lagou convoie depuis quelques semaines des militants du Front populaire ivoirien (FPI) depuis Abidjan sur la ville de Daoukro. Jusqu'à la semaine dernière, une dizaine de cars avaient déjà été enregistrés.
Quant à M. N'goulet Kouamé Bédiabé, responsable local du Parti ivoirien des travailleurs, il ne cherche pas loin. Peut-être compte tenu de ses maigres moyens. Ce sont les militants de son parti politique du village d'Amoroki, dans le département voisin de Bocanda qu'il convoie par benne pour les déverser à Daoukro afin de les faire enrôler. Et c'est cet état de fait qui hante depuis quelques semaines les habitants de la ville du président du parti sexagénaire qui se sentent envahis par des inconnus ou parfois des visages bien connus de leurs proches voisins de Bocanda. En analysant à fond ce comportement, l'on peut clairement, sans crainte de se tromper, affirmer que ces politiciens n'ont rien à gagner aux prochaines élections présidentielles et donc fondent leur espoir sur les scrutins locaux. A savoir, les législatives, les municipales et les conseils généraux. Pour eux, c'est en achetant la conscience de quelques connaissances ainsi que de jeunes gens assoiffés de gain facile en leur donnant des perdiems pour ces voyages qu'ils pourront être élus chez eux et accroître leur nombre à l'Assemblée nationale. C'est donc le lieu d'apaiser les populations de Daoukro sur ce vent de panique qui les secoue ces dernières semaines. Car, contrairement à ce que pensent ces hommes, la vérité sortira des urnes le moment venu.
TANO KOFFI HENRI
Quant à M. N'goulet Kouamé Bédiabé, responsable local du Parti ivoirien des travailleurs, il ne cherche pas loin. Peut-être compte tenu de ses maigres moyens. Ce sont les militants de son parti politique du village d'Amoroki, dans le département voisin de Bocanda qu'il convoie par benne pour les déverser à Daoukro afin de les faire enrôler. Et c'est cet état de fait qui hante depuis quelques semaines les habitants de la ville du président du parti sexagénaire qui se sentent envahis par des inconnus ou parfois des visages bien connus de leurs proches voisins de Bocanda. En analysant à fond ce comportement, l'on peut clairement, sans crainte de se tromper, affirmer que ces politiciens n'ont rien à gagner aux prochaines élections présidentielles et donc fondent leur espoir sur les scrutins locaux. A savoir, les législatives, les municipales et les conseils généraux. Pour eux, c'est en achetant la conscience de quelques connaissances ainsi que de jeunes gens assoiffés de gain facile en leur donnant des perdiems pour ces voyages qu'ils pourront être élus chez eux et accroître leur nombre à l'Assemblée nationale. C'est donc le lieu d'apaiser les populations de Daoukro sur ce vent de panique qui les secoue ces dernières semaines. Car, contrairement à ce que pensent ces hommes, la vérité sortira des urnes le moment venu.
TANO KOFFI HENRI
