L’auditorium de la Caistab au Plateau a abrité, hier, la cérémonie de lancement du Don de gouvernance et de développement institutionnel (Dgdi).
Le don octroyé par la Banque mondiale (BM) est estimé à 13 millions de dollars, soit environ 6,5 milliards de francs Cfa. Mis en vigueur depuis le 22 octobre 2008, le Dgdi entre dans le cadre de l’appui au gouvernement pour la mise en œuvre des mesures de réformes dans les secteurs des finances publiques et de passation des marchés, du café/cacao et du pétrole. Ainsi, 2,250 milliards de francs sont destinés à l’amélioration du système de gestion des finances publiques et de passation des marchés. Car, c’est dans le domaine de la passation des marchés, selon Madani Tall, directeur des opérations de la BM, que l’on peut mesurer l’impact de la bonne gouvernance. Le non-respect des délais dans la passation des marchés peut engendrer la corruption. Le secteur pétrolier bénéficiera de 1,400 milliard de francs afin de maximiser les revenus et instaurer la transparence. Quant à la filière café/cacao, 1 milliard de francs lui sera octroyé dans l’optique de maintenir le leadership ivoirien sur le plan international et développer des réformes.
Le Dgdi est une initiative conjointe de l’Etat de Côte d’Ivoire et de la BM. Les ministères de l’Economie et des Finances, des Mines et de l’Energie et de l’Agriculture ainsi que le Secrétariat à la bonne gouvernance en sont les principaux bénéficiaires. Il résulte, au dire du ministre de l’Economie et des Finances, Charles Koffi Diby, de la reprise des relations de la Côte d’Ivoire avec la BM «à la suite des efforts entrepris par le gouvernement pour apurer les dettes» de cette institution internationale. Cette reprise de la coopération a permis au gouvernement ivoirien de bénéficier également du soutien de la BM pour le Projet d’urgence d’infrastructures urbaines (Puiur) et le Projet multisectoriel de lutte contre le Vih/Sida (Pumlvs), lancé mercredi dernier.
Nimatoulaye Ba
Le don octroyé par la Banque mondiale (BM) est estimé à 13 millions de dollars, soit environ 6,5 milliards de francs Cfa. Mis en vigueur depuis le 22 octobre 2008, le Dgdi entre dans le cadre de l’appui au gouvernement pour la mise en œuvre des mesures de réformes dans les secteurs des finances publiques et de passation des marchés, du café/cacao et du pétrole. Ainsi, 2,250 milliards de francs sont destinés à l’amélioration du système de gestion des finances publiques et de passation des marchés. Car, c’est dans le domaine de la passation des marchés, selon Madani Tall, directeur des opérations de la BM, que l’on peut mesurer l’impact de la bonne gouvernance. Le non-respect des délais dans la passation des marchés peut engendrer la corruption. Le secteur pétrolier bénéficiera de 1,400 milliard de francs afin de maximiser les revenus et instaurer la transparence. Quant à la filière café/cacao, 1 milliard de francs lui sera octroyé dans l’optique de maintenir le leadership ivoirien sur le plan international et développer des réformes.
Le Dgdi est une initiative conjointe de l’Etat de Côte d’Ivoire et de la BM. Les ministères de l’Economie et des Finances, des Mines et de l’Energie et de l’Agriculture ainsi que le Secrétariat à la bonne gouvernance en sont les principaux bénéficiaires. Il résulte, au dire du ministre de l’Economie et des Finances, Charles Koffi Diby, de la reprise des relations de la Côte d’Ivoire avec la BM «à la suite des efforts entrepris par le gouvernement pour apurer les dettes» de cette institution internationale. Cette reprise de la coopération a permis au gouvernement ivoirien de bénéficier également du soutien de la BM pour le Projet d’urgence d’infrastructures urbaines (Puiur) et le Projet multisectoriel de lutte contre le Vih/Sida (Pumlvs), lancé mercredi dernier.
Nimatoulaye Ba
