La Convention de la société civile ivoirienne (Csci) a désormais une Mission d’observation électorale. La cérémonie de lancement de ce que le coordonnateur national a qualifié d’expérience unique, a eu lieu hier, au Golf Hôtel, en présence de plusieurs diplomates et partenaires au développement.
Au nom de la Commission électorale indépendante dont elle est vice-présidente, Dr Fatoumata Traoré Diop a, après s’être félicitée de l’adoption, il y a peu, du Code de bonne conduite de la société civile et celui des partis politiques, exprimé la préoccupation de sa structure qui entend réussir la mission à elle confiée. «On veut une société civile responsable. C’est-à-dire celle qui regroupe plusieurs organisations».
La représentante du président Mambé Beugré qui ne doute certainement pas du sérieux de la société civile ivoirienne qui a en son sein des confessions religieuses, la chefferie traditionnelle, les centrales syndicales et autres, lui a dit qu’elle trouvera des partenaires (responsables locaux de la Cei) dans toutes les localités du pays.
Evoquant l’identification qui devait être bouclée en 45 jours mais qui va durer jusqu’au 28 février, elle a rappelé à la société civile «qu’elle est le relais de sensibilisation pour permettre à l’opération d’aboutir».
Le coordonnateur de la Convention de la société civile, Dr N’Gouan Patrick, a quant à lui, expliqué, à l’assistance, « que l’observation des élections à court terme n’a pas la capacité de cerner toutes les difficultés». Selon lui, celle qui vient d’être mise en place vise le long terme et a plusieurs objectifs notamment : favoriser l’implication de la société civile dans le processus électoral à travers l’observation des élections ; renforcer les capacités administratives, techniques, organisationnelles et financières de la Csci, en vue du déploiement d’une mission d’observation électorale d’envergure nationale.
Il a ensuite indiqué que bientôt, 255 formateurs pour l’observation à long terme seront déployés. Avant de dire que la Csci aura, le moment venu, des observateurs dans tous les bureaux de vote. Toutes choses qui nécessitent des moyens. Le coordonnateur national de la Csci en a conscience qui demande un appui financier.
Dr. N’Gouan Patrick a saisi cette occasion pour remercier l’Union européenne qui finance ce projet d’observation des élections en Côte d’Ivoire, et l’Ong internationale Eisa pour son appui.
Au nom de cette Ong, Dieudonné Tieyo a fait savoir que «l’observation des élections est devenue une pratique courante en Afrique et dans le monde».
Emmanuel Kouassi
Au nom de la Commission électorale indépendante dont elle est vice-présidente, Dr Fatoumata Traoré Diop a, après s’être félicitée de l’adoption, il y a peu, du Code de bonne conduite de la société civile et celui des partis politiques, exprimé la préoccupation de sa structure qui entend réussir la mission à elle confiée. «On veut une société civile responsable. C’est-à-dire celle qui regroupe plusieurs organisations».
La représentante du président Mambé Beugré qui ne doute certainement pas du sérieux de la société civile ivoirienne qui a en son sein des confessions religieuses, la chefferie traditionnelle, les centrales syndicales et autres, lui a dit qu’elle trouvera des partenaires (responsables locaux de la Cei) dans toutes les localités du pays.
Evoquant l’identification qui devait être bouclée en 45 jours mais qui va durer jusqu’au 28 février, elle a rappelé à la société civile «qu’elle est le relais de sensibilisation pour permettre à l’opération d’aboutir».
Le coordonnateur de la Convention de la société civile, Dr N’Gouan Patrick, a quant à lui, expliqué, à l’assistance, « que l’observation des élections à court terme n’a pas la capacité de cerner toutes les difficultés». Selon lui, celle qui vient d’être mise en place vise le long terme et a plusieurs objectifs notamment : favoriser l’implication de la société civile dans le processus électoral à travers l’observation des élections ; renforcer les capacités administratives, techniques, organisationnelles et financières de la Csci, en vue du déploiement d’une mission d’observation électorale d’envergure nationale.
Il a ensuite indiqué que bientôt, 255 formateurs pour l’observation à long terme seront déployés. Avant de dire que la Csci aura, le moment venu, des observateurs dans tous les bureaux de vote. Toutes choses qui nécessitent des moyens. Le coordonnateur national de la Csci en a conscience qui demande un appui financier.
Dr. N’Gouan Patrick a saisi cette occasion pour remercier l’Union européenne qui finance ce projet d’observation des élections en Côte d’Ivoire, et l’Ong internationale Eisa pour son appui.
Au nom de cette Ong, Dieudonné Tieyo a fait savoir que «l’observation des élections est devenue une pratique courante en Afrique et dans le monde».
Emmanuel Kouassi
