Les enseignants du secondaire général et technique n’entendent pas suspendre leur mouvement de grève, après les 10 premiers jours qui seront épuisés le 30 janvier prochain. Ils menacent, au contraire, de le reconduire et même de le « durcir davantage», à compter des premiers jours du mois de février (tout en se gardant d’entrer dans les détails). Jusqu’à ce que le gouvernement cède face à leurs revendications. C’est ce qu’ont annoncé hier, au cours d’un point de presse, les responsables du mouvement des syndicats de l’enseignement secondaire général et technique de Côte d’Ivoire. A savoir, MM. Soro Mamadou, secrétaire général du Syndicat national des enseignants du second degré de Côte d’Ivoire (Synesci) ; Jean Yves Abonga, premier responsable du syndicat national des formateurs de l’enseignement technique et de la formation professionnelle de Côte d’Ivoire (Synafetpci) et Sabalogo Adou Kouakou, secrétaire général de « Solidarité », un autre syndicat de l’enseignement technique et professionnel de Côte d’Ivoire. Cette grève qui est jusqu’à ce jour, largement suivie sur toute l’étendue du territoire, porte sur trois revendications. A savoir la prise immédiate du décret relatif à la grille indiciaire jusqu’au grade A7 des enseignants du secondaire, la fixation de la date des effets financiers du profil de carrière des enseignants au 1er janvier 2009 et le paiement immédiat des 13 mois d’arriérés de salaire des enseignants «retraités maintenus».
Casimir Djézou
Casimir Djézou
