L’opération d’identification des populations et de recensement électoral a démarré dans la sous-préfecture de Djébonoua, localité située à 18 km de Bouaké, le chef-lieu de département. Sur 46 centres de collecte prévus, pour l’instant, un seul a été ouvert. Il s’agit de celui du groupe scolaire Djébonoua ville. Selon Bamba Yacouba, superviseur de la Commission électorale indépendante (Cei) de la région de la Vallée du Bandama, cela est dû à des problèmes logistiques. Car la plupart des centres de collecte n’ont pas d’électricité. Néanmoins, il a rassuré les uns et les autres que la Cei et l’Institut national de la statistique (Ins) sont à pied d’œuvre pour déployer des équipes avec des groupes électrogènes et du carburant pour ouvrir l’ensemble des centres. C’est pour cela qu’il a traduit sa profonde gratitude au Président de la République et au Premier ministre qui ont permis la poursuite de ladite opération qui, ces derniers temps, piétinait faute de moyens financiers. Le maire de Djébonoua, Mme Konan Brou Annabelle, a souhaité que l’opération se déroule concomitamment avec la reconstitution des registres de l’état civil partiellement ou totalement détruits dans sa commune. Le 1er magistrat de la commune de Djébonoua se fait des soucis pour ses administrés qui, du fait de la crise militaro-politique, n’ont plus de documents, notamment des extraits d’acte de naissance ou des jugements supplétifs, pour se faire enrôler. Le sous-préfet de la circonscription administrative de Djébonoua, Fofana Lenékpoho, a indiqué que la reconstitution des registres d’état civil va incessamment démarrer. En prélude à cela, les commissions de reconstitution des registres de l’état civil ont été déjà mises sur pied.
Adjé Jean-Alexis
Correspondant régional
Adjé Jean-Alexis
Correspondant régional