ABIDJAN - La Commission électorale indépendante (CEI) a maintenu dimanche que le recensement en cours en Côte d'Ivoire en vue de la présidentielle attendue en 2009 s'achèverait le 28 février, malgré les doutes exprimés par un autre organisme officiel.
"Le choix du 28 février 2009 retenu comme terme des opérations a été décidé
de commun accord (...) par toutes les structures impliquées" et "prend en
compte toutes les pesanteurs" affirme le porte-parole de la CEI, Auguste
Miremont, dans un communiqué.
Vendredi, la Commission nationale de supervision de l'identification (CNSI)
avait pointé des "dysfonctionnements", notamment l'absence de certains
matériels techniques, qui rendaient selon elle "aléatoire la date du 28
février" fixée pour la fin du processus.
Depuis le lancement de l'opération à la mi-septembre 2008, environ 3,6
millions de personnes se sont fait enrôler, sur une "population cible" estimée
à quelque 8,6 millions, soit "près de 42,29%", souligne la CEI.
Volet crucial du processus de paix, l'identification vise à produire des
cartes nationales d'identité, qui ne sont plus délivrées depuis 1999, et à
mettre à jour la liste électorale de 2000, date de la dernière présidentielle.
Observant par ailleurs que "ressurgit le débat sur la fraude", la CEI
appelle les Ivoiriens à "garder raison" et réaffirme que "toutes les mesures
ont été prises pour que cette opération s'effectue dans la transparence la
plus totale".
Mercredi, le président Laurent Gbagbo avait assuré que l'Etat disposait des
"moyens techniques" de combattre la fraude, alors que l'identification se
déroule sur fond de suspicions entre partis politiques.
La Côte d'Ivoire est coupée en deux depuis 2002, après un coup d'Etat
manqué de l'ancienne rébellion des Forces nouvelles (FN) contre M. Gbagbo.
Le camp présidentiel et les FN ont signé en 2007 à Ouagadougou un accord,
complété en décembre 2008, qui prévoit des élections libres et transparentes,
dont la date reste inconnue.
"Le choix du 28 février 2009 retenu comme terme des opérations a été décidé
de commun accord (...) par toutes les structures impliquées" et "prend en
compte toutes les pesanteurs" affirme le porte-parole de la CEI, Auguste
Miremont, dans un communiqué.
Vendredi, la Commission nationale de supervision de l'identification (CNSI)
avait pointé des "dysfonctionnements", notamment l'absence de certains
matériels techniques, qui rendaient selon elle "aléatoire la date du 28
février" fixée pour la fin du processus.
Depuis le lancement de l'opération à la mi-septembre 2008, environ 3,6
millions de personnes se sont fait enrôler, sur une "population cible" estimée
à quelque 8,6 millions, soit "près de 42,29%", souligne la CEI.
Volet crucial du processus de paix, l'identification vise à produire des
cartes nationales d'identité, qui ne sont plus délivrées depuis 1999, et à
mettre à jour la liste électorale de 2000, date de la dernière présidentielle.
Observant par ailleurs que "ressurgit le débat sur la fraude", la CEI
appelle les Ivoiriens à "garder raison" et réaffirme que "toutes les mesures
ont été prises pour que cette opération s'effectue dans la transparence la
plus totale".
Mercredi, le président Laurent Gbagbo avait assuré que l'Etat disposait des
"moyens techniques" de combattre la fraude, alors que l'identification se
déroule sur fond de suspicions entre partis politiques.
La Côte d'Ivoire est coupée en deux depuis 2002, après un coup d'Etat
manqué de l'ancienne rébellion des Forces nouvelles (FN) contre M. Gbagbo.
Le camp présidentiel et les FN ont signé en 2007 à Ouagadougou un accord,
complété en décembre 2008, qui prévoit des élections libres et transparentes,
dont la date reste inconnue.