La Commission nationale de supervision de l’identification (Cnsi) a indiqué, dans une déclaration vendredi, que l’opération d’identification et d’enrôlement ne peut pas prendre fin à la date du 28 février. Selon elle, si cette date était maintenue, la Commission électorale indépendante (Cei) laisserait plus de 4 millions d’Ivoiriens au bord du chemin. Cette déclaration n’a pas laissé la Cei indifférente. Réponse du berger à la bergère.
Hier, dans un communiqué de presse, le porte-parole de la Cei, Auguste Miremont, a rappelé que le choix du 28 février 2009 retenu comme terme des opérations a été décidé de commun accord par toutes les structures impliquées dans cette opération lors d’une des réunions hebdomadaires sur l’identification et le recensement électoral. Il s’agit, a-t-il cité, du cabinet du Premier ministre, de la Cei , de la Cnsi, de l’Oni, de l’Ins et de Sagem Sécurité en présence de la communauté internationale. «Ce choix a été fait en intégrant tous les vecteurs qui portent sur l’identification. Il prend en compte toutes les pesanteurs endogènes et exogènes», souligne le communiqué. La Cei, par ailleurs, qu’elle a constaté que le débat sur la fraude au cours des opérations d’identification de la population et de recensement électoral a ressurgi dans la foulée du processus. Pour rassurer les uns et les autres sur la transparence et la crédibilité de l’opération, la Cei, à en croire son porte-parole, a initié des séances de travail techniques avec les couches socio-politiques que compte le pays. Cela en vue de leur expliquer les stratégies engagées pour assurer la transparence du processus. «Il s’agit d’abord et avant tout du type de formulaires. Ceux-ci sont infalsifiables. Les dispositions ont été prises pour que toute tentative de les dupliquer soit un échec. A cela, il faut ajouter les systèmes de dédoublonnage Afis (Sagem) et Ais (Ins). Si le premier consiste à opérer un contrôle par les empreintes digitales, l’autre opère une seconde vérification à travers la biométrie faciale c’est-à-dire la photo», a rassuré Auguste Miremont.
Il a tenu, en outre, à souligner que la liste électorale provisoire sera affichée, photos à l’appui non seulement dans les centres de collecte où les pétitionnaires se sont fait enrôler mais également dans les localités où l’on est censé être né et sur internet. Ce après quoi, il sera procédé à la phase de croisement avec les fichiers historiques.
«Il s’agira, dans cette phase d’utiliser un certain nombre de fichiers validés par le comité de pilotage sur l’identification. Il y sera fait un traitement avec les nouvelles données, ce qui permettra de repérer les cas d’irrégularité», a-t-il indiqué.
Toujours dans le cadre de la sécurisation et de l’authenticité de ces données, a-t-il rassuré, d’autres systèmes de traitement sont prévus.
«La loi donne la possibilité à tout électeur, à partir de l’affichage de la liste provisoire de réclamer la radiation de toute personne décédée, de toute personne ayant perdu la qualité d’électeur ou encore de personne ne remplissant pas les conditions pour figurer sur la liste électorale. Cela est possible à condition de fournir les preuves. Cependant, toute fausse dénonciation sera sanctionnée par la loi», conclut-il.
K. Marras. D
Hier, dans un communiqué de presse, le porte-parole de la Cei, Auguste Miremont, a rappelé que le choix du 28 février 2009 retenu comme terme des opérations a été décidé de commun accord par toutes les structures impliquées dans cette opération lors d’une des réunions hebdomadaires sur l’identification et le recensement électoral. Il s’agit, a-t-il cité, du cabinet du Premier ministre, de la Cei , de la Cnsi, de l’Oni, de l’Ins et de Sagem Sécurité en présence de la communauté internationale. «Ce choix a été fait en intégrant tous les vecteurs qui portent sur l’identification. Il prend en compte toutes les pesanteurs endogènes et exogènes», souligne le communiqué. La Cei, par ailleurs, qu’elle a constaté que le débat sur la fraude au cours des opérations d’identification de la population et de recensement électoral a ressurgi dans la foulée du processus. Pour rassurer les uns et les autres sur la transparence et la crédibilité de l’opération, la Cei, à en croire son porte-parole, a initié des séances de travail techniques avec les couches socio-politiques que compte le pays. Cela en vue de leur expliquer les stratégies engagées pour assurer la transparence du processus. «Il s’agit d’abord et avant tout du type de formulaires. Ceux-ci sont infalsifiables. Les dispositions ont été prises pour que toute tentative de les dupliquer soit un échec. A cela, il faut ajouter les systèmes de dédoublonnage Afis (Sagem) et Ais (Ins). Si le premier consiste à opérer un contrôle par les empreintes digitales, l’autre opère une seconde vérification à travers la biométrie faciale c’est-à-dire la photo», a rassuré Auguste Miremont.
Il a tenu, en outre, à souligner que la liste électorale provisoire sera affichée, photos à l’appui non seulement dans les centres de collecte où les pétitionnaires se sont fait enrôler mais également dans les localités où l’on est censé être né et sur internet. Ce après quoi, il sera procédé à la phase de croisement avec les fichiers historiques.
«Il s’agira, dans cette phase d’utiliser un certain nombre de fichiers validés par le comité de pilotage sur l’identification. Il y sera fait un traitement avec les nouvelles données, ce qui permettra de repérer les cas d’irrégularité», a-t-il indiqué.
Toujours dans le cadre de la sécurisation et de l’authenticité de ces données, a-t-il rassuré, d’autres systèmes de traitement sont prévus.
«La loi donne la possibilité à tout électeur, à partir de l’affichage de la liste provisoire de réclamer la radiation de toute personne décédée, de toute personne ayant perdu la qualité d’électeur ou encore de personne ne remplissant pas les conditions pour figurer sur la liste électorale. Cela est possible à condition de fournir les preuves. Cependant, toute fausse dénonciation sera sanctionnée par la loi», conclut-il.
K. Marras. D