Au sortir du centre d’identification où il venait de se faire enrôler, M. Coulibaly Mamadou Sangafowa, chargé de l’identification du parti du docteur Alassane Dramane Ouattara s’est prêté aux questions de la presse.
Le Patriote: Monsieur le secrétaire à l’identification, quels sont les sentiments qui vous animent au moment où vous venez de faire votre enrôlement ?
Coulibaly Mamadou Sangafowa : c’est un sentiment de satisfaction parce que ce n’était pas évident que le processus de sortie de crise arrive à l’étape de l’identification qui est en cours. Nous sommes déjà satisfaits de voir que l’identification a commencé. Maintenant, il faut souhaiter qu’elle aille à son terme.
L P : En tant que responsable de l’identification au RDR, quels mécanismes avez-vous mis en place pour contribuer au bon déroulement du processus d’identification qui est en cours?
C M S : la question de l’identification est un long processus. C’est depuis la transition que cette question est posée. C’est un processus qui a plusieurs phases. Il y a eu une phase de conception à laquelle le RDR a participé. Avant l’opération qui est en cours, il y a eu ce qu’on peut appeler la pré-identification. Il s’agit des audiences foraines. Si à l’époque où le RDR a souhaité les audiences foraines, nous avons été soutenus par les partis membres du RHDP et que la communauté internationale a fourni le financement du programme, c’est parce qu’il y a eu un travail de réflexion qui a abouti à la nécessité d’organiser des audiences foraines. C’est aussi ces audiences foraines qui ont permis de commencer l’identification dans de meilleures conditions. Le RDR a contribué à l’élaboration du mécanisme d’organisation de l’identification sur l’ensemble du territoire. On peut donc dire que nous avons contribué à approfondir les réflexions en fonction de nos responsabilités au niveau du parti. Aujourd’hui, nous sommes en pré-campagne. Dans le cadre de la pré-campagne, c’est le directeur national chargé des questions électorales qui a en charge l’organisation du processus d’identification et d’enrôlement. C’est donc lui qui a mis en place l’organisation du parti qui est chargée de suivre le processus d’identification à travers tout le pays.
LP : Quelle est votre perception des cas de fraudes décriés çà et là ?
C M S : le problème de l’identification n’est pas un sujet facile. C’est quand même le cœur de la crise ivoirienne ! Il ne faut pas se faire d’illusions. C’est une opération qui va rencontrer des difficultés. Seulement, il faut faire la part des choses entre les difficultés réelles et les difficultés artificielles. J’entends par difficultés réelles les besoins en terme de financement, d’organisation et de logistique que les agents rencontrent sur le terrain. D’ailleurs, ces questions qui sont des questions de fond sont en train d’être réglées. Il y’a cependant des blocages artificiels dans ce genre de processus. Tout le monde ne peut pas être sur la même longueur d’onde. Ce qu’il faut surtout c’est qu’on arrive à faire avancer le processus jusqu’au bout, partout où tout se déroule bien. Après, on pourra mieux se concentrer sur les localités où il y a des difficultés pour lever les blocages afin de permettre à tous les Ivoiriens qui souhaiteraient se faire enregistrer, de pouvoir le faire librement. Si certaines personnes ne souhaitent pas le faire, c’est leur droit le plus absolu. Mais les quelques blocages par endroits ne peuvent pas freiner le processus. Pour ce qui est des cas de fraudes, c’est une question récurrente depuis que le problème de l’identification se pose dans notre pays. Je souhaite que tous ceux qui crient à la fraude en apportent la preuve. Je suis sûr que si la preuve de la fraude est établie les gens en tiendront compte. Je ne sais pas pourquoi il y a tant de bruits autour de la phase d’enregistrement ? Les traitements des données se feront après. Alors pourquoi faire autant de bruits ?
LP : Le président de l’Union pour la Nouvelle Génération , Stéphane Kipré plaide pour la reprise des audiences foraines dans certaines localités. Quelle appréciation faites-vous au sujet de cette requête?
C M S : Chacun est libre de se faire entendre. Notamment, ceux qui ont créé de nouveaux partis. C’est le RDR qui, très tôt, dès le retour de Marcoussis a fait le constat que beaucoup de nos concitoyens n’ont pas été déclarés à l’état civil et pour corriger cela, nous avions demandé les audiences foraines. En le faisant, on ne pensait pas à nos seuls militants mais, à l’ensemble des citoyens de ce pays. Nous avons mis du temps pour être compris et l’opération a pu se faire grâce à la communauté internationale qui a fourni le financement. Mais, il y en a qui ont traîné les pas et aujourd’hui, au moment où on est dans une autre phase. Une phase qu’on a déjà beaucoup de mal à financer et des gens veulent qu’on revienne en arrière. Moi je ne vois pas comment on peut revenir en arrière. Vous savez, tous ceux qui disent cela, on les voit venir. C’est des gens qui n’on aucun intérêt à ce que les élections se tiennent. Je ne suis pas sûr qu’ils seront écoutés car, tout le monde est fatigué et excédé.
Propos recueillis
par MD
Le Patriote: Monsieur le secrétaire à l’identification, quels sont les sentiments qui vous animent au moment où vous venez de faire votre enrôlement ?
Coulibaly Mamadou Sangafowa : c’est un sentiment de satisfaction parce que ce n’était pas évident que le processus de sortie de crise arrive à l’étape de l’identification qui est en cours. Nous sommes déjà satisfaits de voir que l’identification a commencé. Maintenant, il faut souhaiter qu’elle aille à son terme.
L P : En tant que responsable de l’identification au RDR, quels mécanismes avez-vous mis en place pour contribuer au bon déroulement du processus d’identification qui est en cours?
C M S : la question de l’identification est un long processus. C’est depuis la transition que cette question est posée. C’est un processus qui a plusieurs phases. Il y a eu une phase de conception à laquelle le RDR a participé. Avant l’opération qui est en cours, il y a eu ce qu’on peut appeler la pré-identification. Il s’agit des audiences foraines. Si à l’époque où le RDR a souhaité les audiences foraines, nous avons été soutenus par les partis membres du RHDP et que la communauté internationale a fourni le financement du programme, c’est parce qu’il y a eu un travail de réflexion qui a abouti à la nécessité d’organiser des audiences foraines. C’est aussi ces audiences foraines qui ont permis de commencer l’identification dans de meilleures conditions. Le RDR a contribué à l’élaboration du mécanisme d’organisation de l’identification sur l’ensemble du territoire. On peut donc dire que nous avons contribué à approfondir les réflexions en fonction de nos responsabilités au niveau du parti. Aujourd’hui, nous sommes en pré-campagne. Dans le cadre de la pré-campagne, c’est le directeur national chargé des questions électorales qui a en charge l’organisation du processus d’identification et d’enrôlement. C’est donc lui qui a mis en place l’organisation du parti qui est chargée de suivre le processus d’identification à travers tout le pays.
LP : Quelle est votre perception des cas de fraudes décriés çà et là ?
C M S : le problème de l’identification n’est pas un sujet facile. C’est quand même le cœur de la crise ivoirienne ! Il ne faut pas se faire d’illusions. C’est une opération qui va rencontrer des difficultés. Seulement, il faut faire la part des choses entre les difficultés réelles et les difficultés artificielles. J’entends par difficultés réelles les besoins en terme de financement, d’organisation et de logistique que les agents rencontrent sur le terrain. D’ailleurs, ces questions qui sont des questions de fond sont en train d’être réglées. Il y’a cependant des blocages artificiels dans ce genre de processus. Tout le monde ne peut pas être sur la même longueur d’onde. Ce qu’il faut surtout c’est qu’on arrive à faire avancer le processus jusqu’au bout, partout où tout se déroule bien. Après, on pourra mieux se concentrer sur les localités où il y a des difficultés pour lever les blocages afin de permettre à tous les Ivoiriens qui souhaiteraient se faire enregistrer, de pouvoir le faire librement. Si certaines personnes ne souhaitent pas le faire, c’est leur droit le plus absolu. Mais les quelques blocages par endroits ne peuvent pas freiner le processus. Pour ce qui est des cas de fraudes, c’est une question récurrente depuis que le problème de l’identification se pose dans notre pays. Je souhaite que tous ceux qui crient à la fraude en apportent la preuve. Je suis sûr que si la preuve de la fraude est établie les gens en tiendront compte. Je ne sais pas pourquoi il y a tant de bruits autour de la phase d’enregistrement ? Les traitements des données se feront après. Alors pourquoi faire autant de bruits ?
LP : Le président de l’Union pour la Nouvelle Génération , Stéphane Kipré plaide pour la reprise des audiences foraines dans certaines localités. Quelle appréciation faites-vous au sujet de cette requête?
C M S : Chacun est libre de se faire entendre. Notamment, ceux qui ont créé de nouveaux partis. C’est le RDR qui, très tôt, dès le retour de Marcoussis a fait le constat que beaucoup de nos concitoyens n’ont pas été déclarés à l’état civil et pour corriger cela, nous avions demandé les audiences foraines. En le faisant, on ne pensait pas à nos seuls militants mais, à l’ensemble des citoyens de ce pays. Nous avons mis du temps pour être compris et l’opération a pu se faire grâce à la communauté internationale qui a fourni le financement. Mais, il y en a qui ont traîné les pas et aujourd’hui, au moment où on est dans une autre phase. Une phase qu’on a déjà beaucoup de mal à financer et des gens veulent qu’on revienne en arrière. Moi je ne vois pas comment on peut revenir en arrière. Vous savez, tous ceux qui disent cela, on les voit venir. C’est des gens qui n’on aucun intérêt à ce que les élections se tiennent. Je ne suis pas sûr qu’ils seront écoutés car, tout le monde est fatigué et excédé.
Propos recueillis
par MD