A la suite des déclarations de la CNSI et de la CEI relativement à l'arrêt de l'opération d'identification le 28 février prochain, le RHDP, par la voix de son président du directoire, Djédjé Mady, et le FPI, par Sokouri Bohui, donnent leur avis. Pour Djédjé Mady, il faut être réaliste et prendre des mesures afin que tous les Ivoiriens soient inscrits. Quant à Sokouri Bohui, il est plus qu'un impératif que tous les Ivoiriens se retrouvent sur les listes.
Pr. Alphonse Djédjé Mady, (Président du directoire du RHDP) : “ll faut être réaliste et gérer le processus pour qu'il soit générateur de paix”
La CEI comme la CNSI savent très bien les difficultés que rencontre le processus sur le terrain. On peut dire que ce sera au 30 mars, au 40 avril, etc. On peut donner n'importe quelle date, mais sur le terrain, l'opération ne se passe pas comme on l'aurait souhaité. Il est vrai qu'avec la SAGEM, il y a un contrat qui est signé pour une certaine période, mais quid pour ceux qui n'auront pas été pris en compte. Non pas de par leur faute, mais parce que les équipes ne sont pas arrivées chez eux. Qu'est-ce qu'on fera de ceux-là ? Est-ce que la CNSI et la CEI pensent que d'ici fin février, tout ce processus serait clos ? Le 28 février, tout n'aura pas été fait. Le résultat de la reconstitution des registres détruits, ceux-là, qu'est-ce qu'on en fait ? Il y a des déplacés de guerre, qu'est-ce qu'on en fait ? Le 28 février, ce sera difficile que les équipes soient déployées sur tous les points où elles doivent être. On avait prévu 11000 points où on doit faire l'identification. D'après les éléments qu'on a, c'est moins de 4000 points qui ont été pris en compte. Il reste 7000. Ils auront fait cela d'ici février ? Je crois qu'il faut être réaliste et gérer ce processus pour qu'il soit générateur de paix.
Sokouri Bohui (Secrétaire national chargé des élections du FPI) : “Le FPI souhaite que tous les Ivoiriens soient recensés”
Le FPI souhaite tout simplement que tous les Ivoiriens soient recensés. La CEI a fixé une date probable. Si la date arrive et qu'ils sont encore nombreux les Ivoiriens qui ne se seront pas recensés, ça va continuer. Si la CEI n'avait pas de difficultés à organiser l'enrôlement, une date limite serait souhaitable. Mais il y a 8.000.000 d'électeurs qui sont attendus.
Aujourd'hui, on a dépassé 3.000.000. Il y a encore entre 4.000.000 et 5.000.000 qui sont attendus. On a fixé une date alors qu'il y a beaucoup d'Ivoiriens qui ne sont pas recensés. Il y a aussi la reconstitution des registres. Ils sont très nombreux ceux qui ont perdu leur pièce. Et on vous dit que la reconstitution des registres prendra fin le 28 février. Tous ceux qui vont avoir leur pièce à cette date, si on met fin à l'enrôlement, pourront-ils s'inscrire ?
Propos recueillis sur ONUCI-FM par Paul Koffi
Pr. Alphonse Djédjé Mady, (Président du directoire du RHDP) : “ll faut être réaliste et gérer le processus pour qu'il soit générateur de paix”
La CEI comme la CNSI savent très bien les difficultés que rencontre le processus sur le terrain. On peut dire que ce sera au 30 mars, au 40 avril, etc. On peut donner n'importe quelle date, mais sur le terrain, l'opération ne se passe pas comme on l'aurait souhaité. Il est vrai qu'avec la SAGEM, il y a un contrat qui est signé pour une certaine période, mais quid pour ceux qui n'auront pas été pris en compte. Non pas de par leur faute, mais parce que les équipes ne sont pas arrivées chez eux. Qu'est-ce qu'on fera de ceux-là ? Est-ce que la CNSI et la CEI pensent que d'ici fin février, tout ce processus serait clos ? Le 28 février, tout n'aura pas été fait. Le résultat de la reconstitution des registres détruits, ceux-là, qu'est-ce qu'on en fait ? Il y a des déplacés de guerre, qu'est-ce qu'on en fait ? Le 28 février, ce sera difficile que les équipes soient déployées sur tous les points où elles doivent être. On avait prévu 11000 points où on doit faire l'identification. D'après les éléments qu'on a, c'est moins de 4000 points qui ont été pris en compte. Il reste 7000. Ils auront fait cela d'ici février ? Je crois qu'il faut être réaliste et gérer ce processus pour qu'il soit générateur de paix.
Sokouri Bohui (Secrétaire national chargé des élections du FPI) : “Le FPI souhaite que tous les Ivoiriens soient recensés”
Le FPI souhaite tout simplement que tous les Ivoiriens soient recensés. La CEI a fixé une date probable. Si la date arrive et qu'ils sont encore nombreux les Ivoiriens qui ne se seront pas recensés, ça va continuer. Si la CEI n'avait pas de difficultés à organiser l'enrôlement, une date limite serait souhaitable. Mais il y a 8.000.000 d'électeurs qui sont attendus.
Aujourd'hui, on a dépassé 3.000.000. Il y a encore entre 4.000.000 et 5.000.000 qui sont attendus. On a fixé une date alors qu'il y a beaucoup d'Ivoiriens qui ne sont pas recensés. Il y a aussi la reconstitution des registres. Ils sont très nombreux ceux qui ont perdu leur pièce. Et on vous dit que la reconstitution des registres prendra fin le 28 février. Tous ceux qui vont avoir leur pièce à cette date, si on met fin à l'enrôlement, pourront-ils s'inscrire ?
Propos recueillis sur ONUCI-FM par Paul Koffi