Les élèves des lycées et collèges publics ont barricadé les rues de Daloa, hier de sept heures à onze heures. Devant cette situation qui troublait la quiétude des habitants, la préfecture de police de Daloa a engagé une intervention de dissuasion de manifestants avec du gaz lacrymogène. On ne déplore aucun blessé ni de morts. La ville a repris ses activités habituelles vers douze heures. Interrogé sur la cause des actes de violence des élèves dans la rue, Kpayéro Damien, coordonnateur régional de la FESCI dans le Haut Sassandra, indique que ses camarades revendiquent la réintégration de l’élève Youan bi Semi Rodolphe, membre du bureau de la section fesci de son établissement qui était précédemment en classe de Tle D au Lycée Khalil de Daloa. Kpayéro Damien explique que l’élève Youan bi Semi Rodolphe dit “Grippe aviaire” a été sanctionné par son établissement à la suite de coups et blessures volontaires qu’il portés à M. Kossounou Kouadio, professeur d’éducation physique et sportive pendant une séance de travail dans le mois de novembre 2008. A la suite de cet incident, précise-t-il, les élèves Youan bi Semi R.(Tle D), Traoré Kassoum (Tle D) et Sérikpa Désiré (4ème) ont été expulsés de leur établissement pour quinze jours. Après les quinze jours de sanction qui leur ont été infligés par le dren, l’élève Youan bi est toujours à la maison, ce qui a provoqué la colère des élèves. Il exprimé la décision de son bureau en ces mots : “Nous exigeons la réintégration de notre camarade Youan bi Semi au Lycée Khalil et non dans un autre Lycée, sinon il n’y aura plus de cours à Daloa”.
M. Dogbo Georges, directeur régional de l’éducation nationale de Daloa, explique que les professeurs du Lycée Khalil ont refusé de recevoir l’élève Youan Bi et ses camarades pour avoir troublé les cours et blessé gravement l’un des leurs. Il précise qu’en tant que directeur régional de l’éducation nationale, il n’est pas de son pouvoir de renvoyer définitivement un élève en pleine année scolaire. C’est ainsi qu’il a procédé au transfert de Youan bi au Lycée 3 mais le collectif des syndicats du secondaire a opposé un refus catégorique à son inscription. M. Dogbo conseille les élèves en ces termes : “Au moment où nous sommes en train de réfléchir aux dispositions pratiques et apaisantes au niveau des professeurs dans la résolution du problème de Youan bi, les élèves désertent les classes pour barricader les rues. Je leur demande de regagner leurs classes. Ce n’est pas par la violence que l’on peut trouver solution à ce problème”.
Eustache Goore Bi
M. Dogbo Georges, directeur régional de l’éducation nationale de Daloa, explique que les professeurs du Lycée Khalil ont refusé de recevoir l’élève Youan Bi et ses camarades pour avoir troublé les cours et blessé gravement l’un des leurs. Il précise qu’en tant que directeur régional de l’éducation nationale, il n’est pas de son pouvoir de renvoyer définitivement un élève en pleine année scolaire. C’est ainsi qu’il a procédé au transfert de Youan bi au Lycée 3 mais le collectif des syndicats du secondaire a opposé un refus catégorique à son inscription. M. Dogbo conseille les élèves en ces termes : “Au moment où nous sommes en train de réfléchir aux dispositions pratiques et apaisantes au niveau des professeurs dans la résolution du problème de Youan bi, les élèves désertent les classes pour barricader les rues. Je leur demande de regagner leurs classes. Ce n’est pas par la violence que l’on peut trouver solution à ce problème”.
Eustache Goore Bi